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Commentaires de livres faits par Judas_Cris

Extraits de livres par Judas_Cris

Commentaires de livres appréciés par Judas_Cris

Extraits de livres appréciés par Judas_Cris

Un webtoon ultra-populaire à qui ont peut accorder d'être beau à regarder et bien rythmé.

Cependant ses qualités s'arrêtent là : Solo Leveling, c'est One Punch Man sans le twist de Saitama. C'est à dire que le héro est le plus fort, sera toujours le plus fort, mais que la seule conséquence que ça aura... c'est que tout le monde le trouvera trop cool. D'ailleurs c'est vrai qu'il est trop cool : fort, taciturne, beau brun ténébreux, toutes les filles tombent pour lui mais lui il est au-dessus de tout ça, il obtient le respect de ses pairs mais il n'en a pas besoin, etc. etc. Le modèle de la réussite égoïste à la coréenne.

Toute la série est tellement tournée autour de montrer à quel point son héro est trop cool, sauve tout le monde et pourtant possède sa part d'ombre ténébreuse du cool... que l'auteur a oublié de lui donner une motivation et un but.
Si, au début, son but est de gagner de l'argent pour soigner sa mère malade (merci le système de santé coréen)... ce problème est résolu au tome 3 ou 4 assez facilement. Après ça ? Le néant. Le personnage continue à grinder, devenir plus fort, affronter de nouveaux ennemis... pourquoi ? Aucune idée. Le gamin qui devait affronter des monstres pour guérir sa mère est devenu un type-ténébreux-cool.jpeg qui se lance dans des aventures avec le flegme d'un joueur de mmorpg qui ouvre sa table des quêtes. C'est incompréhensible.

Et l'intrigue de fond quand à connaître la nature profonde des portails, des monstres, etc. est bien faible pour nourrir l'intérêt du lecteur.
C'est au final un tour de force que le webtoon tienne en halène ses lecteurs (moi y compris, il semblerait) uniquement par le rythme et les power-up, comme une sorte de machine à sous où on gagnerait à chaque tirage
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Un roman de fantasy plutôt court mais qui m'a marqué pour longtemps. La vie mouvementé d'un personnage, né dans les îles d'une colonie impériale et croisant (accompagnant même) une femme au destin légendaire... mais qui déjouera nos attentes de lecteur un peu trop habitué à la fantasy de pouvoir et grandes batailles. Lire Un Long Voyage, c'est un peu comme écouter son grand-père raconter une vie prise entre les grands mouvements de l'histoire, avec toute la charge émotionnelle que cela sous-tend.

Mais si vous devez lire ce livre, c'est pour son avant-dernier paragraphe. Un détail tout simple, qui ne figurera dans aucun livre d'histoire, et qui n'est même *pas grand chose*... mais ça m'a ému aux larmes, pendant de longues et longues minutes. Un des rares moments de lecture où j'ai *été* le personnage et où j'ai vécu un blast d'émotion merveilleux.
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date : 29-01
Complètement happé par ce livre. Intrigué par la 4e de couverture inexistante, j'ai lu les premiers mots... puis je l'ai fini 2h plus tard, sans avoir compris ce qu'il se passait. L'écriture est précise, réussissant à mettre des mots extrêmement justes sur une thématique que pourtant on a vu traiter 100 fois (le rapport à la mort et le covid). Très intimiste, c'est un bouillon de moments de vie qui entretient tout un questionnement... auquel la toute dernière scène racontée apporte une conclusion frappante par sa simplicité et pourtant sa pertinence.
Très beau livre
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J'ai adoré de bout en bout ! Le ou la personnage principal est très agréable à suivre, et découvrir pan après pan une histoire nimbée de légende par le prisme de petits objets du quotidien présentés à la façon d'un musé intime... c'était excellent ! Un gros coup de cœur pour ce tout petit roman très court et accessible :)
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date : 29-01
Conte gothique qui transforme l'horreur corporelle en quête initiatique et intime. Recommandé :)
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date : 29-01
Un régal visuel, on peut se perdre de longues heures dans ces planches sans se lasser.
L'histoire est un régal, servi par des personnages très attachants.
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Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de monde qui parle de ce manga ? Sortir en fr en même que Blue Lock (autre manga de foot, pourtant au style raaaaaadicalement différent) a probablement pas aidé mais c'est plutôt injuste.

Le manga ne donne pas dans l'épique fantaisie mais, au contraire, dans un hyper réalisme qui touche tout les aspects : aussi bien le jeu (il y a des vrais techniques, expliquées à la façon d'un vrai entraîneur) que dans l'environnement (on y parle de vrais joueurs, de vrais coachs, de vrais clubs, etc.). La série pourrait presque servir de guide ONICEP pour devenir footballeur pro au japon ahah

Quand à la fiction, Ao Ashi contient des moments de tensions qui sont dans les tout tout meilleurs du manga de sport. Et les matchs complets sont intelligemment peu nombreux dans le récit, à chaque fois illustrant des moments pivots pour le personnage ou son équipe. Les entraînements, eux, occupent bien 70% du temps de lecture et c'est un REGAL, d'autant que l'évolution de l'alchimie entre les joueurs est passionnante à suivre.

Seul (immense) point négatif : la médiocrité de l'écriture des personnages féminins. Il y en a (ce qui est déjà bien) mais elles sont en compétition pour le personnage principal et le manga passe son temps à les jouer les unes contre les autres subtilement... c'est assez naze.
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Très bon livre jeunesse ! L'histoire est surprenamment intime et touchante, adoucie par un dessin très coloré et charmant.

A la fin du livre il y a un cahier documentaire sur les noms de familles en Europe, qui recontextualise et donne des infos intéressantes... peut-être un peu trop complexe pour les moins de 10 ans, mais de très bonne facture. Faites attention cependant : le site internet suggérer a changer depuis et c'est un service payant rattaché à une autre boite
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Depuis Murder Falcon, je signe sans regarder pour acheter tout ce que Daniel Warren Johnson sort de sa plume et de ses crayons. Beta Ray Bill n'y fait pas exception.

Le canevas un peu étroit du canon marvel (et des évents de la publication actuelle à laquelle a du se plier l'auteur) ne nous permettra malheureusement pas autant d'ambition que dans WonderWoman Dead Earth, mais ce n'est pas pour autant que Beta Ray Bill est sans intérêt.
Outre le dessin (toujours au top), l'histoire est en effet faussement classique (une quête d'arme magique, pour retrouver sa forme humaine) car en substance le personnage se perd... dans son voyage, dans sa psyché, et jusqu'à perdre ses buts. Une conclusion avec un petit sous-texte appréciable et douce-amère que je ne vous spoil pas mais qui valent le détour. Ce n'est pas du calibre de Murder Falcon, mais vous trouverez certainement une certaine fraicheur si vous écumez les publications marvel ;)
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date : 02-09-2021
PTSD se déroule dans une ville fictive, inspirée des mégalopoles sud-asiatiques. Son état connait ou a connu une guerre, que les personnages appellent sobrement "la guerre du nord".
Le récit suit les vétérans, revenus du front pendant ou après la guerre. Ayant connus l'enfer des affrontements et la mort atroce de leurs camarades, ils ont été gavés de drogues pour tenir le coup.
Puis le gouvernement les a abandonné : pas d'indemnisation, pas de boulot, et une réinsertion dans la vie civile très difficile.

Jun est l'une d'entre eux, c'est une vétérante ayant perdu son oeil droit et ses amis dans la guerre. Ses traumatismes la poursuivent : elle a l'impression de n'avoir jamais quitté le front et réagit hostilement à beaucoup de situations pourtant banales. Son cerveau s'est bloqué en mode "tuer ou être tuée" et ses seuls moments de paix relatives, elle les trouve dans les médicaments.

La distribution des médicaments, justement, est contrôlée par des gangs qui font régner leur loi sur la ville. Aux prises avec eux, Jun va être tentée de reprendre les armes et de se trouver un nouveau combat.

En parallèle de sa fuite dans la violence des guerre des gangs, Jun va faire la rencontre de Léona et de son fils Bao. Léona est une jeune femme, mère célibataire malgré elle, qui essaye de se battre à sa manière en tenant un petit restaurant de rue. Faire ce qu'elle peut pour nourrir les gens, améliorer leur vie plutôt que de faire du mal.

C'est à Jun qu'elle va offrir la trousse de soin qu'elle tient de son beau-père. La formation militaire aux premiers soins de la tireuse prend alors son sens dans la rue, et elle peut venir en aide aux blessés qui ont eut affaire aux gangs ou aux sans-abris maltraités.

Cependant se pose la question de l'escalade de la violence. Alors que sa vendetta contre les gangs continue, les gens qu'elle pouvait aider en subissent les conséquences et il ne semble y avoir aucune échappatoire au bain de sang qui s'annonce.

Peut-on se reconstruire d'un traumatisme en répétant de vieux schémas ? La communauté et le groupe créent-ils le conflit ou permettent-ils d'en sortir ? Quelle forme la rédemption peut-elle prendre, et est-elle souhaitable ? Ce sont autant de questions posées par PTSD, au cœur d'une bande dessinée à fleur de peau, hypnotisante et hyperviolente.

Le récit se magnifie dans une conclusion que je ne vous spolierai pas mais qui va contre certaines attentes du lecteurs. La synthèse proposée, loin d'être une conclusion fermée ou moralisatrice, se découvre toute en nuance et vaut, à elle seule, le coup de la lecture.

Le dessin de Guillaume Singelin, lui, transforme cette histoire en œuvre d'art. Ces personnages aux grands yeux, aux traits crayonnés sensibles, s'inscrivent parfaitement dans cet environnement urbain, reflet d'un monde en miniature, et tranchent avec la violence des combats, renforçant l'impression instinctive qu'ils ne devraient pas "être fait pour ça". Dans les planches, au découpage parfait qui accompagne toujours le mouvement ou se taille sur mesure aux environnement, on retrouve de nombreux artefacts, petites traces de crayonnés, et le contour des cases est légèrement imparfait, très organique... Ce style graphique, qui fait la marque de fabrique de Guillaume Singelin, rend le dessin incroyablement humain pour moi, le charge d'une sensibilité difficile à exprimer à l'oral. Je dois avouer que je suis follement amoureux de ce style.

Enfin, je dirais que PTSD s'inscrit dans l'hommage à un certain cinéma asiatique. Parmi ceux-ci se trouvent deux de mes films d'animations préférés : Ghost in the Shell et Akira. Si vous aimez lire en musique, je vous conseille l'OST de Kenji Kawai. Vous y retrouverez des villes qui, plus que d'être un décors, agissent dans le récit comme des personnages et couvrent chaque scène d'un enjeux, d'une sensibilité, d'une tragédie parfois.

PTSD j'ai adoré. Il y a tout ce que j'aime de la bande-dessiné dans le travail de Guillaume Singelin. Cette lecture a été une expérience inoubliable. Sa relecture, aujourd'hui, est une confirmation : si je ne pouvais emporter que 5 livres pour l'éternité, PTSD serait sans hésiter l'un d'eux. Quand je me plonge dans ces pages, je pleure, de joie ou de tristesse, mais je pleure sincèrement.
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date : 31-07-2021
L'année dernière j'ai essayé le premier tome de Beastars et j'ai laissé un commentaire assassin. J'ai détesté, hais jusqu'au bout de chacun de mes poils. Ça me paraissait malsain, moralement trouble, maladroit et dégueulasse.

Aujourd'hui, j'ai lu 15 tomes, un peu par défis. Et mon avis a radicalement changé, même si je conserve des réserves sur son début. C'est maintenant une série que j'adore, mais je pense que rien de ce que je puisse dire aujourd'hui ne convaincrait le moi du passé.
Et je considère toujours que la lecture que j'en avais fait est valide, en quelque sorte.

CEPENDANT, j'encourage désormais à se lancer dans la série. Il y une ambiguïté naturel du genre. La fantaisie animalière est depuis toujours utilisée comme parabole de notre société, pour faire un commentaire social en somme. Mais dans Beastars cette question est compliquée. Une lecture évidente de la prédation comme parabole des violences sexuelles peut exister mais n'est pas cohérente avec tout les éléments. Des raccourcis peuvent amener à percevoir un message TREEEES contestable, puisque dans Beastars tout est question d'instinct et de nature, quand dans notre société ces problèmes sont d'ordre sociaux, économiques et culturels. L'idéal serait de pouvoir rejetter toute nature de commentaire politique dans Beastars, mais c'est pas facilité par le titre qui joue très clairement sur des symboliques humaines comme le racisme. Et ça donne des scènes très étranges où, par exemple, quand les herbivores ne s'approchent plus des carnivore après un meurtre, le manga traite ça avec des expressions et des actions qui mimique le racisme chez les humains... alors que dans la situation ça ne correspond en rien aux problématiques du racisme. Ce problème de l’ambiguïté du discours de l'univers est très présent dans tout le premier arc du manga.
Heureusement, dans le second arc plusieurs choses vont préciser le discours, surtout le personnage principal. Et alors les choses deviennent bien plus claires et les thématiques sont beaucoup mieux définies et donc traitées.

Les personnages sont fabuleux : Legushi, d'abord, qui a un pouvoir d'identification très fort et n'est pas juste un héro de shonen lambda ; Haru ensuite qui est un des personnages féminin de manga les mieux écris de ces dernières années ; et Louis qui a une "Griffith énergie" très forte et captivante. Sans parler de tout les autres personnages qui apparaitront dans la série et sont formidables.

Je trouve toujours le debut du manga brouillon, qui ne sait pas encore vraiment quel propos tenir, mais en tout cas la suite est phénoménale. C'est un régal, je suis quasiment tombé amoureux du titre au bout de 10 tomes.
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J'ai reçu ce livre grâce à l'opération "lire avant tout le monde" de Booknode, et je les en remercie évidement ! Lorsque l'e-mail est arrivé, j'ai été charmé par la couverture. Magnifique dessin, inspirant et prometteur de grandes choses.
La quatrième de couverture est bien faite également, laissant deviner une intrigue assez classique de YA mais ça ne m'a pas découragé : j'ai déjà lu du très bon en jeunesse, YA et fanfic, ce n'est pas la mention de Wattpad qui aurait pu me faire peur !

Et bien, au final, je suis bien déçu. Car le livre est, malheureusement, dans le classicisme le plus total de la plateforme.
Personnages stéréotypés : le brun ténébreux (qui agit comme un enfant de 13 ans face au personnage féminin) et la rousse marie-sue effrontée. Méchant sans grande consistance. Personnages secondaires inexistants ou réduits à des fonctions.
Romance Wattpad : tout les poncifs, les tics d'écritures et le peu d'intérêt qui va avec.

On ne va pas se mentir, ce roman n'est pas fait pour moi, et c'est avec tristesse que je l'ai compris dès les premiers chapitres. Je l'ai quand même terminé, pour la forme, sans surprise malgré quelques idées sur la fin. Un peu soporifique car il n'y avait simplement pas ce que je recherche dans une fantasy de pirate.

La qualité littéraire ne sera pas discuté ici. Wattpad est un média presque à part, avec ses codes de narration. La fluidité de lecture, la prédominance des dialogues et un vocabulaire proche du lecteur ne sont pas des "défaults" mais tiennent précisément de son genre (oui, la romance Wattpad est quasiment devenue un genre). Je ne pensais pas m'embarquer (vocabulaire marin, vous noterez) pour ce genre-là alors forcément je suis déçu et je me suis ennuyé.

Par contre l'objet livre est magnifique. J'ai reçu en prime un marque page de toute beauté qui vaut tout autant (en charme) que la couverture ! Je ne sais pas s'il est distribué avec l'édition en vente chez les libraires, mais c'est une occasion à saisir.

Pour conclure :
Si vous êtes habitué et appréciez le canevas Wattpad, foncez c'est une bonne histoire de pirate !
Si vous cherchez de la fantasy plus classique, en phase avec les canons de l'édition... passez votre chemin. A moins que les canons de l'édition ne soient en train de devenir ce genre d'ouvrage ? L'avenir nous le dira sans doute, ainsi que le succès de ce livre.
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J'ai adoré ce roman bien plus que je ne l'aurait pensé ! Après avoir terminé Le Chant des Cavalières et son style ampoulé-poétique, j'avais besoin de retrouver le sol, le concret qui cogne, le bas corporel et la vulgarité rigolote... exactement ce que m'a promis et livré Les Chevaliers du Tintamarre ! Issu de la même cuvée de "nouveaux" auteurs fantasy français 2020, c'est bien le jour et la nuit, et ça fait plaisir de voir une réelle ​diversité couronnée de succès !

Pour en revenir à notre sujet, j'ai su que j'étais en territoire recherché dès que l'enjeux d'un des protagonistes a été de se débarrasser du cailloux qu'il avait coincé dans la vessie. Un Ré-Gale, et je ne suis pas ironique.
Premier avertissement donc : il vous faut, pour traverser le roman, un certain goût pour le vulgaire, le bas et l'ordurié. Moi j'adore, et j'ai été bien servie.

Second avertissement : il vous faut aussi assez vite accepter que vous n'êtes pas dans une fantasy épique et "rigoureuse". Le déroulé de l'histoire des Chevaliers du Tintamarre tient plus du burlesque que de l'enquête de Sherlock Holmes. Quand la quatrième de couverture nous prévient que l'auteur est amateur de jeux de rôles, c'est un bon indice sur l'aspect ludique du récit. L'enjeux va être d'observer, en situation, trois zozos avec plus de bravoure que de dents et de neurones se retrouver à foutre le bordel dans une affaire d'enquête dont dépend l'avenir de la cité et à se retrouver, mal gré tout et à la stupéfaction de tout les acteurs, au centre de toute l'action.
Un goût du burlesque est donc conseillé ; perso j'ai adoré

Le gros point fort du bouquin est à trouver en ces personnages, vulgos, cradingues, malpropres et peu recommandables. Et si j'ai craint un moment d'être mis trop mal à l'aise par leur misogynie évidente et autres touches de "brutalité des bas-fonds", par moment un peu trop poussées (ne nous mentons pas), au final l'équilibre est trouvé et personne ne dépasse cette ligne rouge qui sépare l'ignorance et l'idiotie de la méchanceté vile et l'impunité criminelle. Par conséquent, on se plait à suivre ces idiots attachants, brutes pleines de panaches, héros sans qualité autre que le verbe ou le poing, enquêteurs à oeillères mal adaptées.

Plaisant et facile est d'ailleurs le mot d'ordre pour le livre, sans que jamais ce ne soit une insulte ou un défaut. Les chapitres sont courts, ciselés, délivrant parfaitement une nouvelle dose de progression, d'intérêt et d'amusement. Que la plupart des révélations leur tombe tout cuit dans le museau ajoute au jeu et aide à rire, complice, du tout. Ça se dévore sans qu'on sente filer les pages, c'est parfaitement adapté à de la lecture morcelée, par petit temps de 10 minutes comme des sessions de 2 heures. Un régal, d'autant épicé par les bons mots, les traits d'esprits coquins et la joie de s'encanailler avec de la vulgarité gratuite et jubilatoire.

Le seul véritable point noir à mon avis c'est que ça baise trop. Trop facilement, sans que ça apporte grand chose. S'il y avait peut-être un truc à ne pas garder de l'univers jdr-esque c'était bien le dating-sim déguisé et le serrage du moindre pnj féminin qui passe (sauf les mamans). Gênant, ringard, et trop facile pour le coup. D'autant que de la loose en relation de coeur aurait été un bel ajout à la panoplie d'idiots aux grand coeurs des 3 lascars. Le cas du personnage féminin qui conclue l'intrigue mis à part, je me serais très volontier passé des lourds passages "les femmes aiment leur charme de brute et donc veulent coucher avec eux". On est en 2020, merde.

Mais pour en revenir aux louange, j'ai beaucoup aimé la fin qui traite bien ses personnages sans tomber dans le piège de l'héroïsation à outrance de ces aventuriers crasseux et attachants. Du panache et de la gouaille !
Du sel et du sang !
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Terminé aujourd'hui Le chant des Cavalières, que j'ai vraiment bien apprécier.

Le style m'a tout d'abord plutôt rebuté, même si j'ai finis par m'y faire et prendre le plis. C'est très ampoulé, soutenu, et parfois donne un sentiment de pédanterie. Au final, pour l'avoir côtoyé pendant 300, je ne lui en veut plus tellement... mais c'est quand même parfois (involontairement) très drôle. Qui... QUI sur terre écrit « Elle pressa sa manche contre l'humidité grandissante de son nez. » Oh. Elle essuie sa morve quoi. Un tel niveau de préciosité vire à l'absurde et fait parfois (souvent) sortir du récit.
Plus généralement, l'autrice adopte une écriture très "noble", "poétique". J'ai pas accroché au début parce que ça ne s'approche pas trop de ce que je recherche en lecture. Mais au fil des pages je suis rentré dedans et ça a coulé.
Mention spécial au vocabulaire, récupérant par-ci par-là des mots désuets, ça par contre j'adore. A travers un vocabulaire très précis sur les oiseaux et le monde forestier justement on a un superbe tableau de monde de fantasy. L'autrice tire des espèces oubliées ou disparus pour créer un bestiaire très plaisant à découvrir à coup de recherches wikipédia !

Pour ce qui est de l'histoire, je comprends totalement le qualificatif de "roman faussement classique" ; mais pour les nouveaux lecteurs ne le comprennez pas comme un roman qui va prendre un structure classique car c'est tout l'inverse ou presque. Le sujet de l'autrice n'est en effet pas le récit épique et la guerre d'une nation avec ces héros. Elle s'intéresse plutôt au rapport de l'héroïne avec la construction de sa propre destinée, sa vie et son identité étant fabriquée par d'autres (pas un spoil c'est dit dans le prologue). Du coup on va avoir une friction entre ses figures d'autorité et ses liens affectifs, qui parfois se retrouvent dans une même personne et parfois sont antagonistes.
Contrairement à d'autres ici, j'ai beaucoup appréciée la fin, qui m'a fait revoir à la hausse le roman entier. Très belle fin, touchante, qui m'a fait réaliser que (contrairement à ce que je pensais) je m'était bel et bien beaucoup attaché aux personnages.

Les quelques brusques elypses d'années sont cependant une vrai frustration pour un lecteur et sont autant d'occasions manqué d'étoffer l'univers et les relations des personnages. Notamment la nature de la magie et le lien entre les cavalières et leur dragon : très peu explicité, il joue pourtant un rôle CRUCIAL dans la résolution de certaines intrigues. Il me semble par exemple (sans spoil) aberrant que certaines règles précises et connues par les personnages ne soit jamais présentés au lecteur avant que leurs conséquences n'affectent l'intrigue. Occasions manqués de faire de bons chapitres de set-up à certains retournements de la fin du récit.

Également le second pays évoqué dans la guerre manque cruellement de matière pour nous faire croire à un conflit plus que prétexte à l'intrigue.

Une autre chose m'a paru très très douteuse et je suis étonné de n'en voir mention nulle part : il y a une relation PÉDOPHILE qui n'est jamais montré négativement dans ce roman ! :x
On ne sait pas exactement quel âge a la jeune fille à ce moment là de l'intrigue, mais son "grand amour" est quand même une femme qui était déjà l'Intendante de la forteresse lorsqu'elle était enfant prépubère >< Je croyait que ça allait être abordé et utiliser dans l'intrigue, mais pas du tout, c'est même romantisé à l'extrême...
La gêne absolue, et une honte pour la représentation lgbt+.

Au final, malgré certains points sous-exploités et une ou deux grosses réserves comme je les ai exposés ; le Chant des Cavalières se révèle être un roman solide et avec une vrai identité et un charme certain !
À ne pas sous-estimer.
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Comics de Fantasy bourrin avec des dessins franchement jolis.
Le scénario est complètement lambda, totalement sans intérêt. On a vu et revu ça en boucle depuis quoi ? Quarante ans ? Au bas mots.
Le lore-building fait l’objet d'un soin tout particulier, avec des transcriptions de chansons, de contes, et de récits mythologiques sur l'histoire du monde. C'est pas inintéressant, même si ça n'a aucune originalité, au moins les Aelves sont plutôt sympa.
Par contre les protagonistes et leur histoires... absolument OSEF. Tous détestables, fades et clichés au dernier degrés.

Pourquoi sortir ça en 2021 ? On dirait un scénario de jeu de rôle des années 80, et je dis ça encore pour être gentil. Ce comics raconte quelque chose de ringard depuis 30 ou 40 ans, c'est triste. Et sans intérêt.
Mettre autant de soin dans un lore-building pour raconter une histoire aussi lambda et vue et revue, sans y apporter aucune originalité et aucun regard moderne ? C'est incompréhensible pour moi, et j'ai du mal à croire que ça a été publié cette année.
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Je me suis jeté sur Genèse de la Cité dès sa sortie après avoir enchaîné les 3 Terres Fracturées l'année dernière. Je m'attendais à être surpris et ça a été le cas dans un sens.

Le livre est excellent, aucun doute là-dessus.
Le prologue est très beau mais on ne comprends RIEN en le lisant la première fois. Courage, il faut s'accrocher (Après l'avoir relu je crois que c'est mon chapitre préféré)

Le principe est assez compliqué, l'histoire franchement dur à expliquer et si j'essayais je ne ferais que donner peur aux futurs lecteurs ou alors donner dans du "lol c'est nawak c'est des super-héros avec des pouvoirs de villes qui se battent contre Cthuluh", marrant mais ça rend pas justice à ce qu'est vraiment le bouquin.

La grande force du livre est d'être extrêmement concret sur le réel le New York (on visite la ville, les détails sont super, on y comprends les gens, les lieux, les dynamiques de pouvoir, etc.) ET de nous faire "sentir" le surnaturel, en dessiner les contours mais le traiter dans le texte comme un ressenti, quelque chose qu'on comprends d'instinct sans avoir à l'expliquer rationnellement. Et ça marche, on y croit et on est investie dans ces visions fantastiques et mystique.
Je pense pas que ça aurait marché autrement, qu'on aurait crut à cette histoire, qu'on se serait investi dedans, sans la plume de Jemisin.

Son écriture est un RÉ-GALE. Et quel plaisir de la voir écrire sur des sujets de société contemporains : on se rend compte de sa formidable intelligence sociale quand elle arrive à mettre en scène des points de vue très différents sur des événements sans tomber dans du manichéisme ou du relativisme creux. C'est pétillant, toujours ultra pertinent et fantastiquement cohérent.

Big up au personnage de Bronca qui nous offre des chapitres sur l'art et la culture américaine à couper le souffle. Tout les personnages principaux sont réussis, fascinant et offrent des nuances et des points différents sur un récit qui (sous couvert de guerre dimentionnelle Lovecraftienne mixé à la série Sense-8) sert d'allégorie aux politiques urbaines américaines. Concrétiser la gentrification dans des monstres Starbuck, l'activisme de l'alt-right dans des combats de zombie, la construction des USA sur des crimes contre ses minorités dans des super-pouvoirs bigarrés ? ; le tout sans jamais qu'on cesse de croire au délire et sans jamais cacher par la fiction les vrais violences du quotidien ? C'est du GÉNIE.

À lire si vous êtes curieux de culture New-yorkaise.
À lire si vous êtes fan de fantastique Lovecraftien.
À lire si vous êtes de gauche et lecteur de fantasy.
À lire si vous voulez découvrir 5 personnages qui vont vous marquer et vous apprendre à regarder les grandes villes américaines.
À lire.
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Ouvert un peu au hasard et très bonne surprise !
Dessin excellent, les décors sont superbes et l'action est très agréable à suivre. Le charme du muet des protagonistes marche à fond, et le personnage humain n'est pas insupportable (pour une fois)
Peut-être que ça manque un peu de femmes, mais sinon c'est un sans faute : courez-y, lisez Yojimbot c'est charmant et très réussit !
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Très bon récit sur la dépression, qui arrive à être très humain et à dire de bonnes choses
Des moments très sensibles
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Un bd de combat sportif dans un univers post-apo et un peu punk, inspiré rollerball ? L'idée marche super bien et ça donne un très bon résultat !

Le dessin est vraiment superbe, de même que l'univers, sa politique farfelue et ses environnements urbains abandonné a l'eau et a la végétation. Mention spéciale pour tout les carac design qui sont tous mémorables (pas ultra ultra originaux mais très fun, bien mixés et cohérents)
De même l'histoire marche très bien, évidemment ça fait penser à rollerball avec la révolution qui advient en parallèle (à cause et grâce) aux événements sur le terrain de sport, dont les "triches" des méchants et le système fait pour les arranger est une métaphore du reste de la société, mais ça marche aussi très bien en tant que "simple" récit de sport, comme les meilleurs manga sur le sujet.

La limite par contre sur ce dernier aspect c'est celle du format et du nombre de pages : on a pas de séquences d'entraînement, les règles sont expliquées expéditivement en dialogue, et on a qu'un seul match divisés en trois temps alors qu'on aurait aimé suivre la monté en puissance et en technique d'une équipe.
Pareil, l'antagoniste la plus caractérisée n'est même pas combattu à la fin et le climax se fait contre des personnages tertiaires même pas nommés...

Bon, malgré ces limites, cette excellente bd aurait mérité sa place en liste d'or. MAAAAAIS...
Il y a les tropes sexistes. Et c'est chiant.
Le meilleur pote de l'héroïne est un connard, qui fout rien, n'aide jamais et fait la gueule, parce que gnagnagna il veut ken l'héroïne (lourd). Pire, pour gagner à la fin ce sera à la meuf de lui donner ce qu'il veut pour qu'enfin il fasse des trucs ? Moralité : un gros con mérite d'être avec la meuf indépendante et douée même si c'est lui-même une loque humaine... pire, elle lui doit si elle veut qu'il fasse quelque chose et soit utile.
Très énervant, donc, le personnage de Wallis.
Et pareil il y a le classique la rivalité entre les deux nanas avec du caractère, qui s'embrouillent au final pour des personnages masculins (bon, au moins c'est pas une rivalité amoureuse pour une fois, mais on voit que c'est écrit par un mec)

Bref, au final toutes les intrigues de romance au milieu de ce bon récit le gâche avec une lourdeur désagréable. Très déçu, surtout que derrière ça la bd est vraiment bien !

Je conseil malgré tout, essayez juste d'ignorer les âneries de l'ego masculin ;)
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date : 10-11-2020
Absolument captivé, agrippé et plus lâché par ce livre.
Entremêlement et succession de récits intimes et subjectifs de la vie de plusieurs individus (dont parfois on aura pas tout les éléments de compréhension, et où le narrateur est souvent non-fiable), cette longue réflexion sur la famille, la reproduction des codes sociaux et ce qui crée un parcourt de vie est enivrant autant qu'il est abominable.
Lecture difficile, qui émeut aux larmes et qui écœure tout autant, on en sort pas indemne à condition de s'y investir à la faveur d'une nuit d'insomnie féconde...

Recommandation totale.
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date : 24-10-2020
Chaudement recommandé par plein plein de monde et... c'est non pour moi.
Le concept d'antropomorphisme animal sert à mettre en scène des choses très malsaines, notamment au niveau de la romance. Des affaires d'instinct de violence, des carnivores prédateurs des herbivores... Impossible de ne pas y lire en filigrane des scènes de viols, avec une justification essentialiste derrière. L'attrait pour le malsain, une nature noire cachée derrière des apparences civilisées...
Je n'ai absolument pas envie de lire ça.

Peut importe ce que veut vrament dire l'auteur, je n'arrive pas à y voir autre chose.
C'est non pour moi.
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LE coup de cœur de 2019 pour moi, et un roman qui restera longtemps dans ma liste de diamant. Lu il y a un an déjà, La Cinquième saison (et ses deux suites) m'est resté en tête pendant des mois entiers, redéfinissant tout ce que j'attendais et que j'aimais dans la fantasy.
Croyez-moi : ça n'a pas gagné 3 Hugo pour rien !

Le scénario mêle adroitement le récit d'une fin du monde avec le parcours personnel et intime de trois femmes dotés de pouvoirs magico-teluriques effrayants et fascinants. Mais ce qui rend le récit unique et captivant c'est la narration : un choix très marquant d'adresse au lecteur à la seconde personne, qui implique dans l'identité et les émotions de la protagoniste, mais qui (encore plus fort) trouve sa justification scénaristique par une astuce que je ne vous spoil pas.

Ce qui m'hypnotise dans cette œuvre, c'est sa cohérence absolue. Les choix de narrations, l'alternance des points de vue, la rigueur avec laquelle est traité la psychologie des personnages, le lore-building... C'est incroyable, je me rends compte que chaque thème abordé par le livre ne l'est pas *gratuitement* mais développe un propos, réussit à être pertinent.

On sent également (et quel vent de fraicheur !) l'importance du point de vue de femme de couleur, de la part de l'autrice. Les notions ethniques du monde (même si elles ne sont pas au "centre" de l'intrigue) sont intelligentes et intéressantes. Également une représentation toute en nuance des relations romantiques hors du cadre du couple traditionnel, pleine de tendresse pour les personnages sans épargner leurs faiblesses et usures.

En trois points :
- Un récit de Fantasy ultra intelligent et pertinent dans le paysage fantastique actuel
- Une sensibilité de personnages exceptionnelle
- Une narration exemplaire et originale

En somme, foncez et régalez-vous !
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date : 14-10-2020
Principe de base sympa, humour réussi pour la plupart, et le dessin est bon
Malheureusement, tout les personnages à l'exception de la gamine sont abominables et détestables, même le final ne rattrape pas ça. Et le ton libidineux, l'omniprésence du viol, rend la chose très malsaine.
Dommage.
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date : 09-10-2020
Très bonne lecture ! Le style graphique capte une violence dégoulinante et sert bien une histoire bien ficelée bien que directe :) Le petit délire à base de gros monstres de la fin est un poil too-much, mais c'est peu en comparaison de la qualité de l'album.
Je recommande !
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date : 07-10-2020
Est-ce un livre marquant ? Sans aucun doute.
Je viens de le finir et je ne sais pas vraiment si mon classement va être définitif. Sans doute pas, j'ai besoin de le travailler encore dans ma tête et dans mes tripes.

Le premier tiers est classique, mais bien fait. L'héroïne se démarque par un caractère travaillé et crédible, dans un univers de chine médiévale plutôt cohérent. Beaucoup fait pensé au Nom du Vent, avec un héro beaucoup moins exaspérant mais sans toutes les fioritures qui en faisaient le sel. On est sur de l'intrigue d'un.e prolo qui intègre une école d'élite dans un univers fantasy, donc on aura droit à tout les clichés du genre : le rival Malefoy avec qui on se brouille le premier jour, le maître mentor un peu cryptique et allumé, etc. On est en territoire connu, c'est très agréable et confortable à lire.

C'est dans la seconde partie, quand la guerre arrive, qu'on perd nos repères en tant que lecteur, et c'est aussi désagréable que plaisant. La guerre coupe vraiment l'intrigue en cour, arrache les personnages à leur quotidien sans prévenir et ça marque vite et fort.
L'introduction de la magie, qu'on entrevoyait à peine jusque là, est brutale et ne m'a pas beaucoup plus ; je ne suis pas très fan du groupe auquel s'intègre la protagoniste et je trouve que les chamans souffrent de la rupture de ton plus que le reste de l'intrigue. Cependant, c'est à la fin de cette seconde partie qu'on trouve un des meilleurs chapitres, avec un créatures maléfiques que je vous laisse découvrir...

La troisième partie est une suite continue de souffrance, extrêmement feel-bad. Préparez-vous, moi ça m'a fait mal. Cependant le propos s'y développe mieux que partout ailleurs dans le bouquin et la conclusion est affreusement crue, j'aime.

Très bonne lecture, j'ai beaucoup aimé la tournure de certaines phrases et l'oralité du langage. Je trouve cependant qu'on y rencontre des clichés pas toujours bien utilisés... ceux de l'école de mag- pardon, d'officiers, sont bons, mais par exemple la référence à l'opium ne trouve un sens qu'à la fin et les éléments de la culture chinoise remplissent une sorte de check-list un peu bizarre (on a même droit au sempiternel "quand tu renverse quelqu'un en voiture, fais demi-tour pour le tuer, sinon tu devras le payer à vie" et c'est lourd...)
Il y a des éléments du lore-building que je ne comprends pas vraiment. L'ère technologique par exemple, pourquoi pas d'arme à feu ? ça aurait encore mieux cadré à l'inspiration invasion de la corée et de la mandchourie de la Guerre du Pavot, mais ça donnais plus de "substance" à cette supériorité militaire de Mugen qu'on évoque souvent mais qu'on montre rarement...

Bref, je ressors de cette lecture secoué mais perplexe. J'ai adhéré à la proposition, mais je ne sais pas encore si je rempilerais pour la suite qui s'annonce...
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Un poil déçu par cette suite à White Knight. L'ambition est moindre dans la "révolution" du mythe (et ce malgré un batman démasqué) même si le récit a de grosses cartes a jouer sur l'évolution du personnage de batman.
Les scènes qu'on attend d'un batman sont cependant marquantes et très réussies ; de même que l'action toujours sublime à suivre. Rythme un peu mou par moment cependant, mais c'est sans doute parce que l'intrigue autour des ancêtres de batman et azraël ne m'intéressait que très peu.
Dessin magnifique, ça change pas ; mais par contre le récit add-on sur Freeze est vraiment dégueux en terme de style graphique et s'insère super mal dans l'histoire... alors pourquoi l'avoir foutu au milieu ? très étrange, et pénalisant pour un titre qui sinon serait très bon
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