Commentaires de livres faits par Julie977
Extraits de livres par Julie977
Commentaires de livres appréciés par Julie977
Extraits de livres appréciés par Julie977
Son sourire ne faiblit pas.
– Tu n’as toujours pas compris ?
– Est-ce que ça t’a coûté cher ? dis-je en prenant une fraise recouverte de chocolat sur un plateau.
– Quoi donc ?
– Ce sexisme vintage dans lequel tu te drapes en permanence.
Elle attaque directement à la jugulaire.
Je savais ce que je risquais en créant cette application, tout le monde m'a conseillé de ne pas la lancer, mais je n'ai pas écouté. Ce n'est pas mon genre.
- En effet, malgré mon statut d'homme privilégié, je me considère comme féministe. Et vous, mademoiselle Evans ?
[...]
Mon téléphone vibre mais je l'ignore. Ma main agit d'elle-même, elle déboutonne mon jean pour s'infiltrer dans ma culotte
Oui, ma propre mère a utilisé ces mots.
- Ce sont plutôt les femmes qui devraient se méfier de toi, vu les étiquettes qui te collent à la peau. Bâtard, fils de pute, play-boy, proxénète...
– Hey ! Tu as besoin de ce tabouret ?
– Non, répond-elle, sans même quitter son écran des yeux. Vas-y.
Dès que je m’assieds, elle relève brusquement la tête.
– Oh… je pensais que tu le voulais pour une autre table. Mais, OK, pas de problème.
– J’ai fait un pari, je lui dis en me rapprochant.
Elle sent bon, un parfum entre vanille et agrumes. Tellement bon que j’en oublierais presque pourquoi je suis là. Elle ne m’a pas viré ni jeté son verre à la figure, ce qui est un bon début.
– Euh… quel genre de pari ?
Je devine une légère hostilité dans ses yeux avant que son expression se radoucisse. Je la sens ensuite plus détendue. À voir comment elle me dévisage, je sais que je commence à l’intriguer.
– Et si je te disais que, dans moins d’une heure, tu auras quitté ce bar avec moi ?
– Je te répondrais que j’admire ton culot, mais que tu ferais mieux de choisir une autre cible.
– Tope là ! Si je comprends bien, nous avons un pari.
Son regard se perd dans le lointain. Ces propos ont quelque chose de terriblement inquiétant. Ils me terrifient autant qu’ils m’excitent. Mais l’alcool me monte à la tête. Mes idées fusent dans tous les sens. On passe enfin une chanson que j’aime bien – pour une fois ! Je pousse un petit cri et tends mon gobelet à Wren.
— Tiens-moi ça ! Il faut absolument que j’aille danser.
— Tu danses ?
— Euh, ouais. Et j’assure plutôt en tango-fessier.
Les yeux de Wren font des allers-retours entre la piste et moi.— Tu viens ? je lui lance.
— Quoi ?
Son visage blêmit aussitôt.
— Allez ! On va rigoler !
— Je ne danse pas.
— Ouais, et moi je ne fais pas caca.
— Ah bon ? Ça n’a pas l’air très sain.
— Allez, Big Boss !
Je l’attrape par la main et l’entraîne vers la « piste de danse » [...]
-Tu peux...euh...ouvrir une seconde ?
Sa voix était si tendue que je "me" tendis. Pendant une fraction de seconde terrifiante, je crus qu'il était arrivé malheur. Je saisis une serviette et l'enroulai autour de moi. Sans réfléchir, je tirai le verrou et tournai la poignée.
Il y eut tout d'abord une bouffée d'air glacial. Puis je vis les yeux dilatés de Liam et, finalement, la paire de chaussettes blanches qu'il avait à la main.
Les lèvres serrées, il jeta un coup d’œil dans la salle de bains, par-dessus mon épaule. Il faisait plus sombre, dans la chambre, que lors de mon arrivée; la nuit devait être tombée depuis un bon moment. Il me sembla, malgré l'obscurité, que ses oreilles rougissaient.
-Tout va bien ? soufflais-je.
Il me fixa, dans la buée chaude qui sortait de la salle de bains.
-Liam ? insistais-je.
Il tendit les chaussettes. Je les regardais puis reportais mon attention sur son visage en espérant que mes traits ne trahissaient pas mon ébahissement.
-Je voulais seulement...te donner ça, dit-il, secouant les chaussettes et me les tendant à nouveau. Tu sais...pour toi.
-Tu n'en a pas besoin ? demandai-je.
-J'en ai deux autres paires et tu n'en as pas, hein ?
Il semblait maintenant très mal à l'aise.
-Vraiment, ajouta-t-il. S'il te plaît. Prends-les. D'après Chubs, si j'ai bien compris, le froid s'attaque d'abord aux extrémités, alors tu en a besoin et...
-Bon sang, Verte, intervint Chubs, que je ne voyais pas, prends ces fichues chaussettes, mets fin à sa souffrance !
"Je le suivis des yeux.Il marchait à grands pas,shootait dans les cailloux et les détritus.Liam s'immobilisa près de moi, les bras croisés.
-Ne prends pas ça pour toi, dit-il.
Mon visage exprima sans doute l'incrédulité, parce qu'il ajouta:
-Bon...D'accord, c'est un sexagénaire grincheux coincé dans le corps d'un jeune de dix-sept ans, mais il est insupportable parce qu'il essaie de te forcer à partir, c'est tout."
– Tu veux une histoire pour t’endormir ? dit-il en caressant mes cheveux au creux de ma nuque. Ça s’appelle Polgar contre Anand, 1999. Il était une fois e4. Suivi de c5.
Je grogne. Mais j’ai le sourire aux lèvres quand je lui demande :
– Et ensuite ?
– Cavalier en f3. d6. d3.