Commentaires de livres faits par JulietteDiCen
Extraits de livres par JulietteDiCen
Commentaires de livres appréciés par JulietteDiCen
Extraits de livres appréciés par JulietteDiCen
Gagner son coeur, attacher nos corps, fusionner nos âmes me semble encore trop peu.
Serai-je un jour en mesure de l'aimer sans l'étouffer ?"
Markus Faranti - Thérapie, deuxième séance.
Une vraie catastrophe pour tout célibataire complexé par sa condition.
Le week-end avait eu un goût d'épreuve olympique, à devoir éviter les pièges tendus par une famille inquiète du devenir sentimental de leur fille cadette.
— Reprends donc un peu de ce délicieux soufflet au fromage avant qu'il ne s'écroule !
(Comme ma vie sentimentale maman ?)
Ça, c'était la version « vilaine fille à sa môman ». Je m'étais contenté d'un prudent « ça fait du bien de manger autre chose que du pré-mâché micro-ondable ».
— Et si tu voyais un conseiller ? Tu sais, aujourd'hui le coaching c'est tendance, et si ça peut me permettre d'être grand-mère un jour...
J'adore ma mère, mais me rappeler que j'ai une date limite de consommation n'est peut-être pas le meilleur moyen pour que je me mette à la recherche d'un gentil donneur...
Si mon père était entré dans la discussion, je crois que je me serais crevé un œil avec ma fourchette. Ça détourne efficacement une conversation pourrie, un œil crevé. Enfin je crois...
Apprivoise-moi, nouvelle version juin 2013
J'aime bien les M83 mais à l'heure actuelle, associés à mon mal de crâne, ils me donnent surtout envie de me pendre. La vache, la musique est tellement forte qu'en sortant de ce bar, j'aurai sûrement perdu des décibels et la moitié de mes neurones. L'autre moitié étant déjà noyée par la dose d'alcool que j'ai dans le sang, le trajet jusque chez moi s'annonce très très long. Et très très drôle".
– Je t’aurai toujours dans la peau, murmura-t-il, comme pour lui-même. Même si j’ai voulu l’arracher de nombreuse fois.
Faisant fi de toute raison, elle se pressa contre le corps bouillant de l’homme. Il était venu, pour elle, respectant la promesse faite des siècles auparavant.
– Je ne t’ai pas trahi, David.
– Tu ne t’es pas battue non plus.
– Que pouvais-je faire ? Quitter la maison et prendre la route ?
– Non. Juste attendre que je vienne te chercher.
– Et ça aurait donné quoi ? Pas de mariage, pas d’enfant, la peur du jugement d’autrui en permanence…
– Je t’aimais, Lucie. Ma situation professionnelle était déjà stable, j’aurais pu régler beaucoup de ces difficultés. Et puis rien ne nous empêchait de vivre ensemble, tout simplement, de repartir à zéro, là où personne n’aurait rien su de nous, qu’est-ce que j’en sais…
Elle hésita quelques secondes puis se laissa aller, aidée de sa main dérivant le long du torse musclé. Ses doigts suivirent de manière plus appuyée la ligne de poils menant vers le bas. Il stoppa son geste en saisissant son poignet.
– Si tu descends au-delà de la frontière, je te baise.
– C’est toi qui as commencé à m’allumer, fit-elle, mutine.
– Oui, et c’est bien la première fois que tu me laisses l’initiative.
– J’ai toujours assumé mes désirs, moi. Et mes sentiments, quoi que tu croies. Tu as changé, c’est certain. Mais tu ne me déplais pas en homme des cavernes, murmura-t-elle en effleurant son cou d’un baiser.
– Si tu vas plus loin, il n’y aura pas de retour possible, menaça-t-il. Je vais reprendre ce qui était à moi.
– Je n’appartiens à personne.
– Oh si, chaton. Tu l’as même écrit noir sur blanc…
Je ne te parle jamais d'elle.
Et je ne la regarde jamais. D'abord.
Et si je me rends dans son bureau, c'est uniquement quand j'ai besoin de quelque chose d'indispensable.
Oui, lui demander si le mess est ouvert est une information capitale.
Lâche-moi, Franck, le seul fantasme auquel je songe actuellement c'est l'Alfa Romeo 8C. La conduire jusqu'aux plus hauts sommets.
_ Ouais c'est ça Marko, jusqu'aux cimes du plaisir peut-être ???" ^^
Markus et Franck - conversation
— J’ai l’impression qu’il voulait te parler, murmura Yann.
— Faranti ? Naaaan, pfffff, pas du tout, du tout, du tout. Me coller une baffe, p’t’être bien, mais discuter, surement pas.
— Toi, tu peux rejoindre les autres maintenant. Tu auras autre chose à faire que jouer les paparazzi pendant le stage.
Emma opéra un retour brutal à la réalité en percevant le ton méprisant employé par l'homme qui venait de les aborder. Elle planta son regard glacé bien visible derrière ses austères lunettes, dans celui du crétin arrogant qui la toisait en la dépassant de... Ouuuuh, beaucoup de centimètres !
"— Voyons mon lieutenant, vous ne pouvez pas descendre ici sans être équipé !
— Mais je suis parfaitement équipé sergent, regardez par vous-même !
C'est moi ou la conversation n'emprunte pas dutoudutoudutou un ton professionnel, là tout de suite ? Je vois rouge ; il ne lui montre pas son "équipement" tout de même ? Je vais le défoncer ce con d'officier ! Et puis, ils sont combien là-dessous bordel ?
Le cerveau sur off, je saute dans le trou et manque de me vautrer.
Merde, mais c'est profond ce truc !
Trois paires d'yeux me dévisagent avec effarement.
— C'est bon, on est assez nombreux pour une partouze !
— Mon lieutenant, vous reprendrez bien un peu de finesse, vous pouvez constater que l'adjudant Lacec en a des tonnes en stock ! grince Alix, en me toisant avec consternation."
Comment réagir ? Je ne vis qu’une solution raisonnable ; me transformer en flaque. Sa voix de velours, découverte depuis qu’il ne me hurlait plus dessus, brisa mes pensées hautement philosophiques :
— Tu me laisses entrer ?
— Non.
Le seul signe de contrariété qu’il laissa échapper fut le léger froncement de son sourcil droit. Ah non alors ! J’adorais le provoquer. Si nos éclats avaient pris des proportions dantesques, ce n’était pas de son seul fait. Je devais certainement y trouver une satisfaction tordue pour entretenir le feu nourri de nos engueulades. Aussi son calme apparent ne me convint pas du tout. Je reculai de quelques pas, sans l’inviter réellement. D'un ton dangereusement égal, il reprit :
— Non ? Vraiment ?
— Hep toi là-bas !
Je remarque son sourire dans le reflet renvoyé par la glace près de la porte. D'accoooord, c'était un piège.
— Un souci mon Ange ?
— Le fond de la baignoire est glacé contre mon dos. J'ai besoin d'un corps chaud pour y poser ma peau délicate. fais-je très "princesse au petit pois".
— J'ai exactement ce qu'il te faut ! déclare-t-il, taquin, avant d'appeler d'une voix forte : Croquette ? Croooqueeette !
Notre chat.
Quoi qu'il en soit, cela commença à se réchauffer dès que ces deux têtes de mule se retrouvèrent dans mon bureau pour discuter du trajet. Cette sortie terrain sentait le souffre. J'étais sûr de mon coup. Et la déception manifeste de Moretti quand Markus avait décidé de prendre la tangente du bar avait confirmé mon impression. Elle était loin d'être indifférente. Le gaillard avait plus que ses chances mais trop la trouille pour le reconnaître. Je sais qu'il cherchait à se punir d'être toujours en vie, après ce que nous avions vécu en Afgha.
Mais je me suis inquiété quand je l'ai vu sauter du camion en arrivant sur la zone de bivouac, naseaux fumants et mâchoire encore plus crispée que d'habitude. Après la réunion de calage avec le capitaine, il vint me trouver en m'engueulant comme un gamin. Sauf que je sentais la panique poindre sous la colère.
— T'es conscient que tu as manqué provoquer un drame ? Je me suis retenu pendant tout le chemin pour ne pas l'obliger à se garer sur le bas-côté ! Elle tricote avec mes nerfs !"
Qui pouvait être ce bel homme qui demandait après moi ? J’étais flattée mais légèrement inquiète à l’idée que mes goûts en matière d’homme ne correspondent pas aux critères de ma collègue. Vieille fille, cette dernière aurait trouvé n’importe quel type avec un peu de prestance et un costume, tout à fait présentable.
— Quel âge ?
— Oh entre trente et quarante ans… je crois.
— Choix trop large. La taille peut-être ?
— Grand. Très grand.
Pour cette femme d’un mètre cinquante, tous les hommes de plus d’un mètre soixante faisaient l’affaire.
— Zut. Une ressemblance avec un acteur peut-être ?
Quand elle m’avait sorti le nom d’un obscur acteur de série télé polonaise des années 70, j’avais abandonné l’interrogatoire. Elle avait précisé qu’il avait posé les mêmes questions me concernant. Je n’osai imaginer l’état des réponses.
Mais, mais, mais… qu’est-ce qu’il fabrique avec sa langue ???
Le contact humide et tiède me fait frissonner. Il la fait courir le long de ma veine palpitante. Ma respiration se coupe. Je suis au bord de l’asphyxie, et je voudrais qu’il continue. Il s’en aperçoit, et glousse de joie.
— Alors, finalement, ce n’est pas si désagréable comme thérapie, n’est-ce pas ?
Approche ton nez, je vais te montrer ce que j’aime vraiment !
Mon corps n’est pas raccord avec mes pensées. Il a sa vie propre et semble flotter sur un nuage de coton. Sa salive est empoisonnée, il n’y a pas d’autre explication !
— Bien. Parce que ce n’est que le début d’une relation de confiance entre nous, ma belle, reprend-il calmement. Bien-sûr, je préférerais que tu sois plus… réactive. Mais il faudra un peu de temps. Nous allons donc travailler sur ton domptage. Oui, comme un petit animal sauvage qui va apprendre à obéir. Et tu vas me laisser faire.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Dans quel pétrin je me suis fourrée cette fois ?
Vous pouvez les retrouver mis en image sur la page facebook : Juliette Di Cen et ses lecteurs.
"L'odeur est particulière là-bas en Afgha, désagréable, âcre.
La chaleur y est étouffante. Le mélange est suffoquant.
Mais le pire, c'est le parfum de la poudre qui se mêle à celui du sang.
C'est ironique non Doc ?
Un instructeur de tir qui flippe désormais dès qu'une balle sort d'un canon."
Markus Faranti - Thérapie, première séance.