Jurassique
Auteur
- Maxime Koulitz Thomas (Écrivain)
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extrait
Le dodo s'éveille et ébranle son plumage. Un grand claquement résonne, et des pellicules aériennes se dispersent, une poussière de bronze flotte alentour, et l'oiseau a l'air auréolé. Il adore le riz au lait.
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Aussitôt reçu, aussitôt lu. 30 pages, 12 poèmes. Lu en 10 minutes. Là, je me suis dit que je n'arriverais jamais à écrire un article avec si peu. Donc je l'ai relu, une seconde fois, en décortiquant chaque mot, chaque phrase, dans l'espoir de déchiffrer chaque poème, chaque image. Expérience ratée. Je pense que l'auteur est trop perché pour moi! Attention, ce n'est pas une critique négative, mais un simple constat. Prenez la citation que j'ai choisi pour mon blog, celle sur le dodo, qui figure dans le premier poème. Au début, je me dit que c'est joliment décrit, j'ai même l'image du dodo et de son auréole. Et là, l'auteur nous case un jeu de mot qui plombe tout... Trop c'est trop! Mais alors, avec les autres poèmes, il m'a totalement perdue ! Je n'aimerai pas être dans sa tête, tout est trop compliqué ou absurde. Finalement le seule poème qui m'a marquée est celui qui sert de 4ème de couverture, mais là encore, à partir du mot vulgaire, je n'ai plus accroché...
https://thebookshebreathes.wordpress.com/
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Résumé
Je suis un origamiste génial ! Groom hors-pair, je plie les serviettes en forme de poème. C'est mes plus beaux torchons que vous avez là. Des torchons en forme de verbe, en forme de parole, des torchons difformes ! Des serpillères, aux bouts élimés, des papiers jaunis, tout cassants, des vieux pruneaux, pourris entre les plis ! - que dis-je ? Vulgaire et lourd comme la vulve, si le V vitupère en vidant sa vessie, me voilà touché au coeur par les coins. Je tire sur un bord, je rabats l'arrière, j'arrache la têt de cygne, je mâchonne et recrache. Il s'envole et se déplie, décapité. Mais léger ! Je suis l'origamiste-chirurgien le plus meurtrier. Mes organes frémissent au bruit du fer, sa tiédeur humide me fait chanter. Je plie et repasse, et le plomb devient plume.
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