Commentaires

Waouh, quelle angoisse ! Il n'y a pas à dire, cette autrice sait maintenir le suspens. Impossible de lâcher ce récit anxiogène, écrit dans un style télégraphique, ce qui ajoute un sentiment d'urgence, de panique. Une histoire incroyable, où on se demande quand va finir le cauchemar vécu par les membres de cette famille, obligés de faire des choix inhumains pour survivre.

Un roman que j'ai dévoré malgré l'horreur ressentie à certains moments. En fait, on y est avec cette famille ! La fin est un peu écourtée, dommage. À éviter, tout de même, aux thalassophobes...

Un roman que vous n'êtes pas prêt d'oublier. Les personnages deviennent votre famille. L'écriture magnifique de l'autrice rend d'autant plus bouleversante et glaçante leur histoire. Très noir mais très actuel.

Sans doute que je m'attendais à quelque chose de plus mouvementé, de plus "fin du monde", pour ce roman de Sandrine Collette, qui me fait à chaque fois vibrer et frissonner par un suspens insoutenable.

Ici, c'est planplan... comme une mer calme à l'horizon, ce qui n'est pourtant pas le cas des tempêtes décrites dans cette histoire où trois enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes sur une île cernée par la montée des eaux. Après une catastrophe naturelle, leurs parents ont préféré partir chercher de l'aide. On a le point de vue de la mère et des enfants seuls, mais je n'ai pu m'attacher à aucun ni vraiment tout comprendre de leurs actes. La plume de l'autrice nous place en tant que spectateur externe de cette histoire tragique, ce qui nous tient à distance des émotions éprouvées par les protagonistes. Ainsi, je ne suis pas parvenue à entrer dans le suspens : vont-ils survivre ? Comment vont-ils faire pour se retrouver ? Vont-ils même se retrouver ? Plusieurs fois, j'ai soupiré, lassée de ne pas y trouver un soupçon d'aventure.

On suit, la peur au ventre, le quotidien de ces trois enfants abandonnés par leur parents au milieu de l'océan. Juste après la vague m'a fait penser au Petit Poucet... Ce roman qui épouse la forme d'un conte nous propulse dans l'irréel ou dans le futur (changement climatique oblige?) Juste après la vague fait partie de ces romans dont on finit par ralentir la lecture pour ne pas avoir à s'en séparer trop vite!

Ce livre n'est pas à faire lire à tout le monde en raison de l actualité des inondations dans le nord de la France.

L'idée de départ est intéressante même prenante.

Le fait que cela soit écrit au présent est perturbant, les mots sont jetés dans le texte tel un écrit de journal intime. C est confus.

Malgré tout, on veut suivre le périple de cette famille qui lutte contre les éléments pour survivre. Mais surtout ces pauvres enfants laissés à l'abandon.

Je comprends mieux la manière d'écrire de l'auteure. Cela fait comme une course poursuite, quand et comment arriveront ils à destination? J ai retenu mon souffle tout du long.

Je ne sais pas si je lirais d autres œuvres mais ce fut une belle découverte.

Plouf !

J'ai tellement entendu de Sandrine Collette, par les membres de Babelio et ma… buraliste (!) que j'ai choisi ce livre gratuit sur les étagères de la FNAC !

Un roman post-apocalyptique qui privilégie les petites histoires à la grande catastrophe.

Il y a six jours, le volcan proche s'est effondré dans l'océan, soulevant une vague énorme, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et soeurs.

Seule leur maison accrochée à une colline a résisté. Autour d'eux, ce n'est que la mer immense, secouée de tempêtes et qui continue à monter…

Les parents comprennent qu'il est indispensable de partir à la recherche d'une autre île ; mais il n'y a pas de place pour tous dans une barque…

Si j'ai bien aimé le début, bien que je sois restée sceptique sur cette maison seule rescapée du tsunami et l'absence de secours, d'avions…

Après j'ai apprécié la vie et l'attitude des petits laissés sur l'île.

Ensuite, je me suis lassée : trop de répétitions, trop d'incohérences, pas assez de précisions (notamment sur ces monstres marins, les constructions des bateaux…).

L'attitude de la mère est un peu développée, détruite pour avoir laissé ses enfants seuls, le père est complètement absent.

L'histoire est un peu irréaliste, parfois complètement insensée.

Le style est trop sec pour moi : des phrases courtes, sans trop d'intérêt ;

Moi, qui d'habitude colle des posts-it sur des phrases et des descriptions que j'ai appréciées, je n'ai mis que trois marque-pages ! C'est tout dire de l'intérêt de ce roman !

Ne vous attendez pas à des descriptions apocalyptiques de fin du monde, c'est un roman qui se veut psychologique uniquement. Mais sans trop de surprises.

Au final, j'ai enfin lu du Collette, mais avec une écriture pas assez prenante pour moi, je ne renouvellerai pas l'expérience...

Pas le meilleur livre de l'auteure à mon sens, dont j'avais adoré "Des nœuds d'acier". Le résumé m'avait particulièrement plu étant friande ce genre d'histoire apocalyptique. Hélas je n'ai pas accroché au déroulement de cette histoire, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages et la fin est un peu trop facile à mon goût.

Le flanc nord d'un volcan qui glisse sous l'eau dans un fracas colossal, cent millions de tonnes de roche dans l'océan, et c'est la première vague meurtrière de cent mètres de haut qui s'élance à quatre ou cinq cents kilomètres-heure, recouvrant terres et habitations dans un rayon d'une dimension colossale..

Et la tempête s'est levée et le vent aussi impitoyable que l'eau fragilise et malmène la maison dans laquelle habite une famille de onze personnes. Pata, le père, Madie, la mère et neuf enfants Liam et Matéo 13 et 15 ans, Louie, 11 ans, Perrine et Noé 10 et 9 ans, Émilie 6 ans, Sidonie 5, Lotte 3 et Marion, à peine 1 an. Et puis les poules que Louie aime de tout son coeur.

Il va falloir quitter l'île pour rejoindre la terre, la vraie, celle qui mesure plus de quelques mètres carrés, parce que l'eau continue de monter et la nourriture commence à se faire rare.

Mais la barque du père ne peut pas contenir 11 personnes, en plus des réserves de nourriture nécessaires pour la traversée. qui devrait durer une dizaine de jours.

Alors les parents devront faire un choix et laisser des membres de la famille sur l'île, prévoyant de revenir les chercher quand les premiers partis auront touché terre.

Sandrine Collette nous a habitués aux huis clos, dans lesquels elle excelle, ainsi qu'aux narrations en deux parties. Nous allons donc suivre alternativement mais dans de très longs chapitres les occupants de la barque, qui devront affronter vagues et tempêtes, pluie, canicule, faim, peur des éléments mais pas que... et ceux qui seront restés sur l'île, tentant de survivre en surveillant l'inexorable montée des eaux et subissant bien entendu les mêmes tourments climatiques.

Aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, s'ajoute la question lancinante : pourquoi nous ? Quelles raisons ont guidé ce choix de les laisser EUX ? De les abandonner ?

Ce récit ne foisonne pas de rebondissements spectaculaires, mais un suspense latent dans une ambiance particulièrement pesante.

Et je me dois de saluer bien bas le talent avec lequel l'auteure a réussi à me tenir en haleine page après page, sans la moindre once d'ennui, dans un roman où on pourrait presque dire qu'il ne se passe rien, hormis toujours la même chose, entre tempêtes et accalmies.

Après un moment de grande tristesse où j'ai eu du mal à accepter qu'on laisse des enfants derrière soi, j'ai fini par m'attacher à tous les membres de la famille, que j'ai appris à connaître presque intimement, par leurs actes, leurs paroles et leurs réactions, et sans que l'auteure ait besoin de les décrire précisément individuellement.

Nul égarement dans les états d'âme de quiconque, mais des anecdotes, quelques petits passages sur le caractère de l'un ou de l'autre, mais jamais je n'ai tourné en rond. En bref, rien d'inutile dans le récit.

Je pense ne pas avoir besoin de préciser que j'ai adoré ce livre. Décidément, Sandrine Collette n'a cessé de me surprendre, roman après roman, même en les enchaînant et c'est un véritable tour de force pour un auteur.

J'aime beaucoup Sandrine Collette, mais ici il n'y a pas eu d'étincelle... La plume est moins fluide que d'habitude. Les personnages et les twists sont peu crédibles. L'histoire est longue et répétitive. Et le message de l'autrice est plutôt floue

J'ai d'abord eu un peu peur lorsque j'ai vu le découpage des chapitres mais finalement le choix était très judicieux surtout pour montrer comment le temps passe et s'allonge.

Malgré tout je déplore le fait que les personnages soient assez creux même si sur la fin c'était un peu plus développé sur leur sentiment le début ne m'a pas totalement fait accrocher ce qui est dommage car le sujet avait vraiment le potentiellement de me faire verser toutes les larmes de mon corps alors qu'au final j'ai fait une lecture froide et impersonnelle.