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Celui-ci le regarde, puis lui lance un sourire complice. Sourire que Paul reçoit comme un cadeau. Le début de l’apprivoisement. Celui du Petit Prince pour le renard. Sauf qu’ici, c’est le vieux renard qui essaie d’apprivoiser le Petit Prince.
Afficher en entierCe soir, il m’a dit « je t’aime ». Je lui ai dit « je t’aime » en retour. Puis il a ajouté : « Alors, on se t’aime tous les deux, maman. »
Oui, mon Lulu, on se t’aime tous les deux…
Afficher en entierEntre avant et aujourd’hui, il y a eu cette rencontre fortuite, à la caisse d’un supermarché, autour d’une histoire de pizza et de bières. Il aurait pu choisir une autre caisse, j’aurais pu ne pas travailler ce jour-là. J’aurais pu sourire et ne pas laisser une larme couler sur ma joue. Mais j’étais là, avec cette larme, et il a choisi ma caisse, peut-être pour la larme.
Afficher en entier- Non, je sais. Il finit par partir, le chagrin? Parce que j'ai l'impression de passer mon temps à lutter pour ne pas me faire engloutir. On n'a pas toujours envie de lutter.
Afficher en entierQuelle délicatesse de ne pas avoir demandé comment ça allait. Il se doute bien que ça ne va pas, et que Julie n'a pas forcément envie d'en parler au téléphone.
Afficher en entierMes bras se sont relevés doucement et ils portent mon destin vers ce miracle qui m’appartient, celui de survivre, et puis même de vivre, et d’en être heureuse. D’en être heureuse.
Afficher en entierIl y avait avant toi, et il y aura peut-être un après, un jour. Mais en ce moment, il y a toi et c'est ça qui compte.
Afficher en entier"- Oui. Je fais du ménage dans ma tête. Pire qu'un château hanté où les araignées viendraient de fêter Halloween. mais j'avance pièce par pièce. Je secoue les draps étendus sur les meubles. Il y a de la poussière , mais on y voit plus clair." ( p121)
Afficher en entier"Enfin, la voilà, cette tristesse qui le ronge depuis des mois. Enfin, elle ose sortir de son repaire, pas fière de s'être cachée derrière des apparences." (p 109)
Afficher en entier"Voilà en te parlant d'elle, je comprends exactement ce qu'elle donnait comme impression. Une feuille morte, détachée de sa branche vitale et qui ne reçoit plus la sève. Pourquoi n'a-t-elle jamais connu que la saison d'automne, ça, je n'en sais rien. A gré du vent, elle tombée dans le jardin de Jérôme." (p 81)
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