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- Désolé..., s'excusa Kaisha en tentant de maitriser son gloussement. Je repensais à la chaleur du Désert et soudain, j'ai eu l'image de To-Be-Keh en train d'essayer de s'adapter à son premier hiver et je ne sais pas pourquoi, c'est tellement ridicule que c'en est hilarant !

Ko-Bu-Tsu la fixa d'abord avec... Laissant échapper à son tour un pouffement, elle ajouta :

- Imagine Ko-Bu-Ko. Le connaissant, il a dû hurler au ciel de cesser de lui envoyer de la neige et le menacer de son courroux s'il n'obtempérait pas.

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Ce dernier, lisant dans son esprit et dans son cœur, fronça les sourcils et répéta :

— Quelle est la plus grande force du guerrier ?

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Vingt ans auparavant, ils auraient été confrontés au monde qui avait forgé Kaïsha, ce monde qu’elle travaillait depuis des années à déconstruire, pour mieux le rebâtir.

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Spoiler(cliquez pour révéler)— Tu… Tu lui ressembles énormément, déclara Sham’Hamoh d’une voix légèrement tremblante. Lorsque je t’ai aperçue sur le Nasseyama, j’ai tout de suite su…

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Cette attente fut de très courte durée, car alors qu’ils approchaient finalement de leur tente, Kaïsha et Naaron entendirent tous deux la voix d’Odel retentir de l’intérieur alors qu’il s’exclamait :

— Nihiri, c’est ridicule. Dis-leur où elle est allée ! Ils ont le droit de savoir !

— Je lui ai fait une promesse, je ne la briserai pas ! répondit Nihiri avec obstination.

Étant visiblement le sujet de cette conversation animée, Kaïsha accéléra jusqu’à l’entrée de la tente. Suivie de Naaron, elle tira le pan de tissu qui servait de porte et en passa le seuil… pour se retrouver devant la dernière chose qu’elle aurait cru voir ici. De stupéfaction, elle se figea un instant sur place, contemplant un tableau pour le moins incongru.

Odel se tenait dos à elle, essayant de raisonner sa sœur tandis qu’Uluweh les observait, assis sur l’une des couchettes. Nihiri était cependant invisible aux yeux de Kaïsha, car elle était cachée par une silhouette plus que familière.

La personne devant elle portait une chemise lâche de coton maintenue par un corsage léger en cuir, un pantalon ajusté et de hautes bottes. Ses longs cheveux bouclés, cascadant habituellement librement dans son dos, étaient coiffés en une large natte argentée. Debout face à Nihiri, le dos droit et la tête haute, elle dégageait une aura intimidante que Kaïsha ne connaissait que trop bien.

La voix froide et calme, impérieuse, Ko-Bu-Tsu lança :

— Nihiri, ne teste pas notre patience. Dis-nous où Kaïsha est partie. Ça ne peut pas être loin si elle était censée être de retour hier. Nous devons aller la chercher, qui sait dans quel pétrin elle est encore allée se mettre ?

— Nous respectons la promesse que tu lui as faite, je te le jure, déclara alors une voix grave à la droite de Kaïsha, mais nous sommes inquiets et nous voulons seulement nous assurer qu’elle va bien, tu comprends ?

Kaïsha tourna aussitôt la tête vers la voix et sursauta en reconnaissant Zuo, qui lui faisait lui aussi dos, tourné vers Nihiri. Combien de mois s’étaient-ils écoulés depuis qu’ils s’étaient séparés ? Il semblait qu’il avait encore grandi ! Tout comme Ko-Bu-Tsu, il portait des habits pragmatiques, simples et adaptés au combat. Ses cheveux avaient poussé au point qu’ils touchaient presque ses épaules à présent. De profil, Kaïsha pouvait même apercevoir une légère barbe couvrir la mâchoire de son meilleur ami.

Durant une fraction de seconde, Kaïsha eut l’impression de freiner le sablier du temps pour pouvoir contempler les deux êtres qui lui étaient les plus chers au monde, à qui elle avait dû dire au revoir à contrecœur et qu’elle avait depuis sans cesse craint de ne jamais retrouver. Ils se trouvaient là, à quelques pas d’elle seulement. Le temps et les distances les avaient séparés, mais à cet instant, elle eut l’impression qu’ils s’étaient quittés la veille. De pouvoir les voir, de pouvoir enfin constater qu’ils étaient vivants, il semblait soudain à Kaïsha que les derniers mois n’avaient été qu’un mirage.

L’émotion la submergea soudain et au lieu de pleurer de joie, ce fut un rire cristallin qui glissa de ses lèvres alors qu’elle commentait :

— C’est gentil de vous inquiéter pour moi, mais vraiment, il n’y a pas de raison !

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Soudain, le regard de Kaïsha croisa une vision familière. Ce fut si rapide qu’elle crut un instant s’être trompée. Quelque part en retrait de la foule, une silhouette se tenait immobile et l’observait. Lorsque Kaïsha tourna à nouveau la tête dans sa direction, elle n’eut que le temps d’apercevoir l’éclair de deux prunelles grises, l’ombre d’un sourire, puis la silhouette fit demi-tour et disparut dans une ruelle. Ce seul instant avait pourtant suffi à Kaïsha pour revenir sur terre et cesser de danser. Aussitôt, Naaron fut en alerte.

— Qu’est-ce qui se passe ? l’interrogea-t-il, fouillant à son tour les alentours du regard, à la recherche d’une menace.

— J’ai vu…, murmura Kaïsha, son regard encore fixé sur l’endroit où la silhouette avait disparu. Il y avait quelqu’un que je connais, juste là. Viens !

Elle s’élança aussitôt vers la ruelle et Naaron la suivit sans protester. Ils coururent dans l’étroite allée plongée dans la pénombre, et il ne leur fallut que quelques minutes avant de rattraper la silhouette, qui s’apprêtait à passer le portail de la cité. Dans cette obscurité, elle n’arrivait pas à identifier la personne, mais elle savait qu’elle la connaissait. Elle avait reconnu ce regard, il lui était familier, même si elle n’arrivait pas à mettre un nom dessus. Elle pouvait seulement deviner à sa carrure qu’il était un homme, et alors qu’ils s’approchaient de lui, elle reconnut la silhouette unique d’une épée qu’il portait en bandoulière, comme elle. Se pouvait-il que ce fût…

— Hé ! s’exclama Kaïsha en le rattrapant. Attendez !

L’homme s’arrêta en entendant son appel et se tourna lentement pour lui faire face. Sous la faible lumière de la lune, ses prunelles grises avaient une teinte argentée, et le léger sourire qu’il adressa à Kaïsha la fit arrêter de surprise. Ce n’était pas la personne à laquelle elle s’était attendue, mais il était bel et bien quelqu’un qu’elle connaissait.

— Odel…, murmura-t-elle, sous le choc.

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— Le commandant de l’Alliance ne danse-t-il pas ? demanda alors Kaïsha avec un sourire espiègle.

Furtif tourna la tête vers elle et comprit aussitôt à quoi elle faisait référence. Haussant les épaules avec un sourire en coin, il répondit :

— Je n’ai jamais été le meilleur danseur. Je préfère demeurer en retrait et ne pas ruiner ma crédibilité en m’avançant sur la piste de danse.

— Je ne peux certes pas te contredire sur ce point-là, rit Kaïsha. Ce doit être un trait de famille.

Naaron se tourna soudain vers elle, et au regard flamboyant qu’il lui lança, Kaïsha sentit qu’elle venait de se mettre dans le pétrin.

— Dites-moi, Mademoiselle des cinq mondes…, avança-t-il d’un ton malicieux. Il est vrai que je ne vous ai jamais vue danser, vous non plus…

— Tu ne me verras jamais non plus, trancha aussitôt Kaïsha. Je n’ai jamais su danser et ne saurai jamais.

Mais il était trop tard. Joignant ses efforts à ceux de son ami, Furtif s’exclama à Naaron, d’un ton faussement outré :

— Tu veux me faire croire que tu fréquentes ma sœur depuis des mois et que tu ne lui as même pas offert une danse ?

— Les occasions manquaient, se défendit l’intéressé, prenant un ton penaud. Mais nous n’avons aucune excuse ce soir !

— Il n’en est pas question ! rétorqua Kaïsha en reportant son attention vers la foule, têtue. Je n’irai pas m’humilier en public.

— Pourquoi t’humilierais-tu ? insista alors Naaron avec chaleur, se levant de sa place pour venir se mettre face à elle. Personne ne te demande de faire un spectacle, juste de t’amuser.

Se penchant à sa hauteur, il planta son regard dans le sien, un regard ardent de tendresse et de désir, auquel Kaïsha ne put se soustraire. D’une voix chaude, il ajouta :

— Puis, il est vrai que j’aimerais danser avec toi. Qui sait combien d’occasions nous aurons de le faire ?

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Kaïsha se tourna vers Ko-Bu-Tsu et Zuo, qui observaient avec intérêt Espérence, qu’ils voyaient pour la première fois. Zuo lui sourit avec chaleur par réflexe, comprenant qu’il s´agissait d’une personne que Kaïsha connaissait, mais Ko-Bu-Tsu fut plus rapide dans sa réflexion. Il ne lui suffit que d’un moment, passant successivement son regard de Kaïsha au Espérence, puis son regard s’illumina de compréhension et elle se tourna vers Kaïsha à la recherche d’une confirmation. Son amie lui sourit, la mâchoire serrée.

Cet instant, elle l´avait longtemps espérée, souvent rêvée, et presque appréhendé par moment. D’une voix qui trembla légèrement, elle annonça:

— Ko-Bu-Tsu, Zuo... j’aimerais vous présenter Espérence d’Arignon. Ma mère.

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