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Résoudre une enquête grâce à des grues (origami) de couleur ? C'est jusque-là que s'étendent les compétences incroyables de Kaga. J'ai adoré !

Sans être un grand polar, ce livre constitue un bon divertissement, même si les raisonnements de l’enquêteur vedette sont souvent tirés par les cheveux.

Je n ai jamais accroché à l histoire

Pas vraiment d énigme, récit lent

Comme d'habitude une enquête qui se base sur des détails presque à la Sherlock Holmes. Il faut prendre le temps de lire ce qui est tout le contraire d'un page-killer mais ça ne me rebute pas, loin de là. Je suis fan de Keigo Higashino.

https://saginlibrio.over-blog.com/2022/09/les-sept-divinites-du-bonheur-de-keigo-higashino.html

Auteur dont je lis presque tous les romans, il pose ici deux policiers aux modus operandi différents. En effet ils sont cousins mais autant l'un est très protocolaire, autant l'autre fait tout à l'instinct qu'il a fort développé.

La hiérarchie policière au Japon est très codée, chacun sait chaque jour ce qu'il a à faire, pas de rébellion, pas de remous, on se plie à ce que le chef voit comme enquête se dessiner et aucune initiative personnelle ne fait surface. Sauf pour Kaga, qui suit une piste en restant sur le terrain et en remontant les indices au fur et à mesure qu'ils apparaissent.

Le meurtre de Takeaki va chambouler sa famille et notamment son fils. Ses émotions ponctueront ce roman: très en colère contre ce père qu'il n'a jamais apprécié, il deviendra honteux quand certains faits seront connus, pour enfin devenir curieux des derniers moments.

En parallèle, la vie de celui qui est connu comme étant le meurtrier va intriguer suffisamment Kaga pour aider sa compagne à surmonter ce traumatisme.

Je n'ai pas accroché aux personnages, surtout Kaga qui est trop dans l'ombre pour moi. Il aurait mérité qu'on le suive pas à pas dans ses déambulations pour comprendre les étapes de ses analyses particulières. Au lieu de cela, on connait le résultat de chacune d'elles par le biais de la réunion journalière au Commissariat de Police et ce n'est même pas lui qui les énonce mais son cousin. Dommage.

La famille de la victime ne m'a pas inspirée d'empathie, elle détestait Takeaki, aucune communication entre eux. Ils ne savaient même pas quel était vraiment son travail, ni ce qu'il aimait ou pas, ni ses pensées...

Seule la compagne du meurtrier m'a parue sensible, douce, loyale. Je souhaitais lui éviter toute cette peine sans savoir comment.

L'ambiance découpée n'a pas été cocoonant pour moi, ni intense au niveau de l'enquête.

Cela ne m'empêchera pas de lire de nouveau Keigo Higashino.

Enjoy!