Kaïken

Le style est impeccable, concis. En plus pour les non-initiés à la culture nippone, il n'en fait pas trop. On apprend juste ce qu'il faut savoir pour comprendre les personnages.

L'intrigue est stupéfiante et les rebondissements nombreux.

On ne lache pas le livre tant qu'on ne l'a pas terminé.

Ce n'est pas mon préféré de Grangé. Parfois un peu de longueurs

Le commandant Olivier Passan et son adjoint Philippe Delluc dit « Fifi » tentent une intervention coup de poing dans la cité du Clos Saint-Lazare de Stains (Seine Saint-Denis). Ils cherchent à obtenir un « flag », mais arrivent trop tard. Ils ne découvrent dans un hangar qu’une femme étripée avec son fœtus calciné. Guillard, le tueur surnommé « l’accoucheur », a réussi à leur échapper. Il se met à courir à travers champs. Mais Passan arrive à le rattraper, le roue de coups et manque de le jeter sous les roues d’un camion. Pour le juge Calvino du TGI de Bobigny c’est une bavure impardonnable. Non seulement Passan est intervenu sans mandat, mais en plus il n’a aucune preuve valable contre Guillard qui dispose par ailleurs d’alibis en béton. Il va pouvoir porter plainte une nouvelle fois contre le flic, mais cette fois pour agression et tentative de meurtre. Il devra donc être relâché et Passan dessaisi de l’affaire. Mais c’est mal connaître le policier que de croire qu’il va abandonner la traque aussi facilement…

« Kaïken » est un thriller des plus classiques, avec son habituel lot de crimes, de sadisme, de tortures et d’hémoglobine qui ravit tant les amateurs. Le personnage de Passan, flic rebelle et obstiné, n’a pour seule originalité que d’être admiratif du Japon, mari d’une très jolie Japonaise ex-top model et père de deux gentils métis eurasiens. L’intrigue est surprenante dans le sens où le lecteur découvre quasiment deux romans dans le roman. Jusqu’au deux tiers, on court derrière un psychopathe hermaphrodite qui veut se venger de la société en général et des femmes enceintes en particulier. Puis soudain, celui-ci disparaît en s’immolant par le feu. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Il n’en est rien. Grangé repart illico sur une seconde affaire, celle d’une mère porteuse en train de devenir folle. Ce pavé (476 pages) de divertissement morbide qui se lit aisément, reste quand même de la littérature de divertissement pour ne pas parler de « roman de gare ». Les amateurs de japonaiseries (avec samouraï, ronins, seppuku, bushido, kenjutsu, kaïken et katana) apprécieront sans doute beaucoup cette plongée dépaysante, les autres peut-être un peu moins.

En lisant le résumé je ne savais pas a quoi m attendre .

Mais très déçu par l histoire

Un thriller de Jean-Christophe Grangé original dans son écriture. Tout au long du roman l'auteur nous mène d'un coupable à un autre dans une ambiance inquiétante.

Les personnages sont attachants, que ce soit Olivier Passan en flic très borderline aux méthodes discutables. Ou son épouse Naoko, de premier abord froide et insensible, semblant lassée de son mari et du travail de celui-ci.

À ces personnages torturés se rajoute une histoire sombre et un serial killer au passé trouble.

Un thriller addictif qui nous balade de Paris à Tokyo. Jusqu'aux derniers chapitres le suspense est là.

Ce n'est pas mon roman préféré de cet auteur, je trouve que le suspense est bien entretenu, mais qu'en définitive la solution est un peu trop "facile".

Kaïken est mon premier Grangé et je dois dire que je suis assez perplexe. L'histoire en soit est intéressante pourtant, je ne voyais pas où l'auteur voulait nous mener au début. Malgré les révélations surprenantes, je n'ai pas forcément eu les frissons que je pensais avoir. Je ne pense pas qu'elle va me marquer, mais j'ai bien aimé le côté japonais et les enfants de nos héros. J'ai trouvé que certains personnages auraient mérité un peu plus d'approfondissement.

Très prenant, très bien écrit comme d'habitude. Je n'ai jamais été déçue avec monsieur Grange. Le petit coté "exotique" ajoute à l'intérêt. Je le recommande, j'ai eu beaucoup de mal à le lacher, et il a beaucoup empiété sur mes nuits. J'ai vraiment passé un très bon moment.Les allusions incessantes au Japon ne facilitent pas la lecture de ce roman...trop tiré par les cheveux à mon goût..Je n'ai pas retrouvé Le Jean Christophe GRANGE que j'adore habituellement..dommage...

C'est ma première lecture d'une oeuvre de Jean Christophe GRANGE et elle fut très prenante , superbe moment entre la chasse de l'accoucheur et le sauvetage de sa femme et de son couple dans le même temps

Jean-Christophe Grangé propose un bon thriller au scénario original et à l'écriture toujours aussi incisive.

Étonnamment, après une scène d'ouverture nous plongeant immédiatement dans l'action et blindée d'adrénaline, le rythme décroît assez sévèrement, et l'histoire peine à nous captiver complètement.

Il faut donc patienter quelque peu pour de nouveau retrouver cette nervosité et cet allant que manie avec talent cet auteur.

Les rebondissements et les fausses pistes sont maîtrisés et participent efficacement au maintien d'un excellent suspense, le tout nous emmenant vers un final certes original mais sans doute un peu trop exagéré.

À travers son récit, Grangé oppose deux cultures radicalement différentes, et met habilement en lumière les difficultés que cela entraîne quand elles sont vécues à l'extrême.

Même si ce n'est pas le meilleur de la part de cet écrivain, il reste globalement réussi et suffisamment addictif.