Commentaires de livres faits par Kallik
Extraits de livres par Kallik
Commentaires de livres appréciés par Kallik
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Tout le monde avait des secrets, n'est-ce pas ?
Un secret, ça ne faisait de mal à personne.
- Ce n'est pas quoi, mon chéri, a-t-elle répondu en caressant ma peau tout en commençant à se fondre lentement dans l'obscurité chaude. C'est un qui.
- Pourquoi ?
- Elle voulait me dire adieu.
[...]
- Tu m'as dit que cet arbre avait le Ga', mon garçon. Baptisons-le Ga'Hoole. Ga'Hoole ! Hurla-t-il aux nuages et au soleil levant.
Les chouettes clamèrent en chœur :
- Ga'Hoole !
Ainsi s'achève cette histoire de Hoole forgée dans les feux de ma mémoire.
Au milieu des nappes de brumes
Humides sur mon visage,
Et l'agneau s'arrêtera
Le regard pensif.
Les soldats viendront,
M'étendront sur le sol noir et froid
Et jetteront de la terre sur mon visage.
« -Lulu… Murmura mon père.
-Papa… Soufflai-je. Je t’aime.
-Je ne suis pas ton père…
-Je le sais. Mais je t’aime quand même.
-Venges moi Lulu.
-Je te le jure. ****** périra.
-Lulu… Dis à ta mère que je l’aime plus que tout au monde.
-Je lui ferai passer le mot. Papa je t’aime.
-Moi aussi ma fille moi… »
Mais son souffle ne fut pas assez long. Mon père mourut avant d’avoir finit sa phrase.
« -Voilà. Maintenant il ne te reste plus qu’à chercher ton père ! Railla *****.
-Même pas en rêve ! Pleurai-je. Etre père ne veut pas dire être de son sang. Non. Etre père veut dire aimer son enfant. L’élever. Mon père est mort. Celui qui m’a abandonné aussi. Ma mère est d’accord sur ce point. Mon « vrai » père est mort. Mais franchement. Celui qui vient de mourir à mes pieds. Il est mort. Certes. Mais c’était lui, mon vrai père. »
Les yeux de ***** devinrent jaunes. Et passèrent lentement au gris. Puis il disparut. Je sentis des bras froid se refermer sur moi. J’éclatai en sanglot.
« -Lulu… Murmura Jules.
-Je… C’est de ma faute… Hoquetai-je.
-Mais non… »
« -Ma Lulu !!!! S’écria-t-elle. »
Elle me posa à terre.
«-Maman… Es-tu au courant de quelque chose sur le combat contre ***** ? Demandai-je.
-Non. Personne n’a rien voulu me dire. S’exclama-t-elle furieusement.
-Maman… J’ai… Perdue… Papa est… Papa est mort… Murmurai-je en baissant la tête.
-Il est… Ho mon dieu ! »
Je vis des larmes tomber au sol. Je vis les pieds de ma mère reculer de trois pas. Et tout se précipita. Je sentis mes bras tiré en arrière. Je relevai la tête juste à temps pour voir du sang dégoulinait et ma mère au sol. Je vis quelqu’un derrière son corps. C’était un homme avec une carrure imposante. Je me débattis.
« -Qu’avez-vous fait à ma mère !!! Maman !!! Hurlai-je »
Je sentis une pointe de couteau sur mon cou. On me tint la tête en arrière. Un filet de sang perla. Je ne grinçai pas. Je ne gémis pas. Je ne fis pas paraître ma douleur aux yeux de mes, ça ne fait aucun doute, ennemis.
[...]
Le poignard de mon agresseur tomba dans un tintement au sol. Je me précipitai sur ma mère. Elle était toujours à terre. Un poignard plantait dans le ventre.
« -Maman… Suppliai-je.
-Ma Lulu… Je t’aime… Murmura-t-elle.
-Maman… Non…
-Lulu écoutes-moi. Tu es la fille de Mondianna ce qui veut… Dire que… »
Les yeux de ma mère s’éteignirent.
« -Maman ? M’affolai-je. Maman ? Maman non… Maman… »
J’éclatai en sanglot. Non. Après mon père, ma mère…