Extraits

Son rire raisonne. Mon cœur déraisonne.

Pour elle, je suis désormais prêt à tout.

Même à damner mon âme.

Après tout, sans Kalliopée, elle n'a aucune raison d'exister.

Il y a des choses qui sont immuables. Mon amour pour lui est l'une d'elles.

C’est cette impuissance qui est déchirante, celle de devoir se contenter de subir, sans rien pouvoir y changer.

S’il y avait une incantation, je passerais ma vie à la réciter. S’il y avait un seul moyen de le faire revenir, j’y vouerais mon existence.

- Je mettrais les enfers à sang pour toi, juste pour pouvoir revenir.

Nous ne contrôlons pas la vie, mais nous pouvons dominer la peur. Nous pouvons l'atténuer, tout faire pour qu'elle ne prenne pas nos espoirs et nos désirs. Parce que si nous ne contrôlons pas la vie, la peur, elle, peut la diriger. Et une existence sous le régime de la crainte n'en est pas une.

« 𝙻𝚊𝚙𝚒𝚜𝚒𝚊 𝚗'𝚊 𝚓𝚊𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚎́𝚝𝚎́ 𝚖𝚊 𝚖𝚊𝚒𝚜𝚘𝚗 𝚎𝚝, 𝚊𝚞𝚓𝚘𝚞𝚛𝚍'𝚑𝚞𝚒, 𝚓𝚎 𝚖𝚎 𝚛𝚎𝚗𝚍𝚜 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚝𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚅𝚒𝚛𝚒𝚍𝚒𝚊 𝚗𝚎 𝚕'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚕𝚞𝚜. 𝙹𝚎 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚛𝚎𝚗𝚍𝚜 𝚌𝚎 𝚚𝚞'𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚛𝚎𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝, 𝚙𝚊𝚛𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚌'𝚎́𝚝𝚊𝚒𝚝 𝙺𝚊𝚛𝚎𝚕, 𝚖𝚊 𝚖𝚊𝚒𝚜𝚘𝚗. 𝙸𝚕 𝚎́𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚕𝚎 𝚏𝚘𝚢𝚎𝚛 𝚊𝚞𝚝𝚘𝚞𝚛 𝚍𝚞𝚚𝚞𝚎𝚕 𝚓𝚎 𝚖𝚎 𝚛𝚎́𝚌𝚑𝚊𝚞𝚏𝚏𝚊𝚒𝚜, 𝚕'𝚎𝚗𝚍𝚛𝚘𝚒𝚝 𝚘𝚞̀ 𝚓𝚎 𝚖𝚎 𝚜𝚎𝚗𝚝𝚊𝚒𝚜 𝚎𝚗 𝚜𝚎́𝚌𝚞𝚛𝚒𝚝𝚎́ 𝚎𝚝 𝚊𝚒𝚖𝚎́𝚎. »

« 𝙸𝚕 𝚢 𝚊 𝚍𝚎𝚜 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎𝚜 𝚚𝚞𝚒 𝚜𝚘𝚗𝚝 𝚒𝚖𝚖𝚞𝚊𝚋𝚕𝚎𝚜, 𝚖𝚘𝚗 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚞𝚒 𝚎𝚝 𝚕’𝚞𝚗𝚎 𝚍’𝚎𝚕𝚕𝚎𝚜. »

Lapisia n'a jamais été ma maison et, aujourd'hui, je me rends compte que Viridia ne l'est plus. Je comprends ce qu'elle ressent, parce que c'était Karel, ma maison. Il était le foyer autour duquel je me réchauffais, l'endroit où je me sentais en sécurité et aimée.

Mais je ne peux pas m’autoriser à ressentir ça en permanence, parce que si je laisse tous ses sentiments m’envahir, je n’avancerais pas... et dans mon monde, faire du surplace, c’est permettre à la mort de réduire la distance, c’est la laisser nous atteindre.