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« Je suis incapable de lui offrir ce qu’elle attend. Incapable aussi d’espérer croire en quelque chose qui dure. Les meilleures promesses, comme les pires, d’ailleurs, ne restent que des mensonges. Je n’ai pas envie d’y croire. Pas envie de me perdre dans des désillusions. Pas envie de l’emmener avec moi sur ce chemin.
Je l’aime assez pour ne pas avoir envie de remplir le rôle de l’homme qui la fera souffrir. Pas envie non plus de la laisser prendre la place de celle qui me fera un jour souffrir et que je finirai par détester, indubitablement. Je préfère la garder en amie. Et supporter sa drague un peu lourde, même si parfois elle me donne envie de l’envoyer paître bien proprement. Je me retiens, en imaginant qu’un jour elle trouvera le bon, en tout cas, celui qui osera lui promettre la lune sans avoir le bras assez long pour lui décrocher. Après tout, en règle générale, les gens aiment se tromper eux-mêmes.
C’est sans doute ça, le jeu de l’amour.
Je ne suis juste pas assez menteur pour prétendre y croire, pour ma part. »
Afficher en entier« Parce que, ouais, je chancelle. Je m'écroule. Tomber amoureux, est-ce un terme suffisant pour décrire ce qui me prend aux tripes à chaque instant que je passe avec lui?
Clairement, non. Je ne tombe pas. Je me casse la queule. Le nez en avant, les bras entravés par les élans de mon cœur, incapable de me retenir de m'écraser la tronche en plein sur le sol.
Je trébuche, je chute, je glisse, je m'affale, je me ratatine à ses pieds sans ressentir la moindre envie de me relever. S'il faut l'aimer en rampant, à genoux, prosterné devant lui, courbant l'échine sous le poids de mes sentiments, alors je plonge, je m'enfonce, je me noie, totalement consentant. »
Afficher en entierJ’ai soudain besoin d’un baiser, d’un vrai. J’attrape donc son col et le rapproche de moi. Il comprend mon intention et ne se fait pas prier pour s’y soumettre. Ou plutôt en prendre le contrôle. Ses lèvres se posent sur les miennes et m’emportent dans un échange doux et passionné qui me transcende. Je ne suis pas encore habitué à ses baisers, mais, bordel, tout ce à quoi j’aspire alors qu’il me dévore littéralement la bouche en me rendant pantois et chancelant, c’est qu’il m’accorde l’occasion de le devenir.
Personne ne m’a embrassé comme ça dans ma vie. Avec autant de douceur que d’absolu. Autant d’autorité que d’affection. Autant de puissance que de passion. Je pourrais si facilement me perdre dans ce genre de baiser. J’en ai tellement envie.
Presque naturellement, je me laisse glisser sur le tissu du siège qui nous porte et me colle à son corps, furieusement avide de contacts. Techniquement, je ne connais pas ce genre de rapprochement, mais mon esprit, lui, s’adapte aux quelques petites différences qui s’imposent à lui et prend la direction des opérations. Ma main glisse sur son épaule, se faufile sur sa hanche et l’attire à moi fermement. Le buste large de celui qui m’embrasse merveilleusement se penche sur moi pendant que ses bras m’enlacent sensuellement. C’est tellement troublant, et si bon en même temps…
Afficher en entierMon cœur se met à frémir et mes sens entrent en ébullition.
Je n'aspire qu'à le toucher et à lui céder les clés, peu importe ce qu'il compte en faire. Moi, j'ai envie de tout découvrir.
Je ne sais pas ce qu'il a déclenché en moi ni ce que cela implique sur le long terme, mais putain, une chose est certaine, je ne maîtrise plus grand-chose.
Contre toute attente, je deviens accro à cette sensation de couler, de me perdre sans même me débattre pour m'en sortir. Sombrer avec Tarek me semble à l'instant la meilleure idée qui soit.
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