Commentaires de livres faits par Kanon
Extraits de livres par Kanon
Commentaires de livres appréciés par Kanon
Extraits de livres appréciés par Kanon
- Laisse-moi te toucher.
- Hein... ?
- Pardonne-moi... Mari...
Et maintenant... cette douleur lancinante... comme si on m'avait déchiré la poitrine... pas de doute... ces sentiments sont les miens...
Griffin cligne des yeux, leur éclat redevient normal.
— Et ? Tu veux que je t’applaudisse ?
Entre nous, je préférerais que tu me suces, mais bon.
— J'admire ton honnêteté. Tu dois avoir le cœur léger comme une plume.
- C'est tout ce que tu trouves à dire ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu vas bien, au moins ?
- Ton numéro... J'irais bien quand tu me l'auras filé...
- On dirait qu'un rottweiler et un tricératops se sont baisés à n'en plus pouvoir et ont laissé ce truc à la porte de service d'une maison close.
- Ça te plait ? lui demandai-je avec une ombre d'appréhension.
- C'est...
Il s'interrompit sans me regarder. Il tourna la tête pour regarder le reste et ne termina pas sa phrase, abusant de ma patience.
- C'est quoi ?
- Presque comme je l'imaginais, me dit-il en posant ses yeux noirs sur moi.
Je me mordis la lèvre inférieure.
- C'est quoi le presque ?
- C'est rangé.
J'ouvris la bouche et écarquillai les yeux comme un poisson hors de l'eau. Je le fixai, choqué, avant de redescendre sur terre et m'outrer gentiment :
- Comment ça, rangé ?! Dis que je suis bordélique !
Il se mit à rire.
- Tu as vu ta chambre à l'appartement ? On ne peut pas faire un pas sans marcher sur tes vêtements.
- Quoi ?! Y'a les tiens aussi, je te ferais dire !
Aux étranges trouées sombres,
À la magie puissante et aux mystères sans fin,
Aux dieux, aux hommes si cruels.
Que passe l'hiver sur un roi
Mi-dieu mi-homme, au destin funeste ;
Sur celui qui devina la mort de ses terres,
Ne put s'y résoudre.
Que passe l'hiver, oui.
Mais qu'en restent les souvenirs.
-Euh... Mouais...
-On est ami en fait. Depuis le lycée.
-Ami ? Ah bon ? Tu es donc l'un de ses très rares amis !
-En... En rut ?!
-J'aurais bien aimé te voir...
-Vraiment ?
-Oui...
-... Si seulement cette pierre dans ton oeil droit te laissait apercevoir le monde !
-Entre les deux ?
-Tu es un ouvrier maladroit avec une prostituée dans tes bras. Elle n'est pas jolie. Et toi non plus. Mais vous êtes en train de créer une civilisation. Tu es un ouvrier. Je suis une putain. Mais nous allons danser avant de nous soumettre à ce qu'on attend de nous, parce que c'est un plaisir. Nous allons danser et, dans la danse, nous aurons la joie que la vie nous a refusée.
-Tu vas renaître... Un peu comme la chrysalide qui devient papillon. Tu as déjà vu l'intérieur d'une chrysalide ? La chenille se fond dans la carapace et une fois dans cet état, elle se transforme en papillon. Toi aussi tu devras mourir pour renaître ensuite. Ne détourne pas les yeux. Tu préfères avoir mal ? Ou est-ce qu'il ne vaut mieux pas ? Je ferai comme tu en auras envie.
-Si... j'aime mieux avoir mal.
(Karino) : -Qu'est-ce qui t'arrive ? C'est de la pitié ? Ou bien peut-être, de l'amitié ?
(Azusa) : -Pas du tout.
(Karino) : -Hmpf. Je viens d'avoir une idée. Ramenez-vous. Azusa, tu vas me le dépuceler, ok ?
J'étais donc sorti, j'avais eu la joie de voir à deux mètres de moi, un ours, en train de finir son repas gentiment, enfin il avait l'air d'être drôlement à cran, lorsqu'il m'a vu.
Sven dira que le hurlement venait de moi, et moi j'insiste lourdement sur le fait que c'est l'ours qui a gueulé, rien ne me fait peur et certainement pas un ours tout velu et plus grand que Sven. Je n'ai pas peur des ours, j'ai Sven donc bon, je suis habitué à leur présence.
Pourtant...
Nous nous accrochons de toutes nos forces au moindre prétexte qui pourrait nous rapprocher d'une façon ou d'une autre.
Nous sommes deux lâches, dévorés par la solitude.