Commentaires de livres faits par karinechouzier
Extraits de livres par karinechouzier
Commentaires de livres appréciés par karinechouzier
Extraits de livres appréciés par karinechouzier
Sa voix paraissait douce et gentille, et j'ai instantanément senti une chaleur me parcourir toute entière. Mais ensuite, il s'est remis à parler.
- Que tu sois vivante ou morte, je m'en fous.
Tout l'air est sorti de mon corps, et je suis restée assise sur la branche de l'arbre, défaite.
Pour l'amour du ciel, Grey. Je ne me reconnais plus.
- Mais je réserve mon côté autoritaire pour le travail, ajouta-t-elle.
- Quel travail ?
- La massothérapie, tu te souviens ?
- Tu comptes me masser, c'est ça ?
- Je fais ce que je peux, il paraît que t'es pas d'humeur pour une pipe.
- Amy Jo Foster, tu es la pire capricieuse que je connaisse.
J'ai sorti ma vieille Subaru du garage et je me dirige vers JFK.
Cette idée de merde confirme que conduire tous les jours est un enfer.
Mais quand elle descend les escalators, l'air épuisé, la mine froissée -putain-, je sais que j'aurais été capable de passer des heures dans n'importe quel embouteillage pour la retrouver. Surprise, elle court et me saute dans les bras, chaude, douce, baisable.
- Que fais-tu ici ? demande-t-elle, la tête enfouie dans mon cou.
- Je te kidnappe.
Il me passe devant en me poussant presque:
- J'ai oublié mes vêtements dans le salon.
Qu'est-ce que je devais lui dire, déjà ? Ah, oui.
- Robert a appelé.
Il faudrait peut-être que je le prévienne de s'accrocher à sa serviette parce qu'elle risque de tomber quand il connaîtra la nouvelle.
- Il veut que tu viennes plus tôt.
Calvin pâlit.
- Plus tôt, quand ?
Je jette un coup d'œil à l'horloge derrière lui.
- Maintenant.
Encore plus survolté, il attrape ses vêtements sur le canapé, court dans la salle de bains. J'aperçois un morceau de fesse et je me mets à croire en Dieu.
- Comment peux-tu me pardonner? J'ai tellement déconné. J'ai bousillé ta vie.
J'ai les yeux brûlants de larmes.
- Non, ce n'est pas vrai. Enfin, si au début, mais d'une certaine manière, tout s'est arrangé.
J'en ai quasiment vomi sur son pull vert.
- Quoi?
- Après...euh, tu vois, toute cette affaire...je n'avais nulle part où aller, alors j'ai trouvé une église, une nouvelle église en fait, et c'est là que j'ai rencontré Elijah.
Son visage s'illumine instantanément lorsqu'elle prononce son nom.
- Et maintenant, presque trois ans plus tard, je suis fiancée et j'attends un bébé. Il y a une raison à tout, je crois? Ca fait kitsch, hein.
- Celui du lycée?
- Oui.
- Celui des sculptures?
- C'est le même.
- Celui des sorties nocturnes de cet été?
- C'est toujours le même, admit Ashley en souriant.
Juste à ce moment-là, Burnett entra dans le bureau. Son regard alla d'une adolescente à l'autre. Kylie pouvait presque l'entendre grogner intérieurement.
- Je...je repasserai.
Manifestement, même un vampire comme Burnett, hyper baraqué et entraîné par l'URF, n'était pas capable d'affronter quatre femmes en pleurs.
- Je suis si contente que tu sois de retour! Nous avons besoin de toi ici. C'est vrai... Burnett est bien, mais, bon, ce n'est pas toi, quoi!
Holiday leva un sourcil.
- Il paraît qu'il n'a même plus été lui pendant un moment...
Miranda fronça les sourcils.
- Il t'a raconté cette histoire de kangourou, pas vrai?
- Oui, dit Holiday et elle fronça les sourcils. Et je dois dire que tu me déçois beaucoup, Miranda! (Elle prit la main de la jeune fille). La prochaine fois que tu décides de le transformer, fais en sorte que je sois là pour en profiter!
Elles éclatèrent toutes de rire.
Celui-ci jeta son chapeau dans les airs et attrapa son lasso avant de croiser son regard. Il se dirigea vers elle d'un pas assuré, si bien que le souffle de Channing se bloqua dans sa gorge. Il sauta par-dessus la barrière et gravit les quelques marches qui menaient vers elle, puis, sans dire un mot, il l'embrassa; la foule se mit à siffler et à l'encourager bruyamment.
Il l'embrassa encore une fois, plus tendrement, avant de lui susurrer dans l'oreille:
- Il est l'heure de payer ton dû, ma belle.
- Vous le connaissez, ce Soren Oster Truc? me demande Démétrius. Vous n'avez pas eu l'air de le laisser indifférent. S'il croit que son titre m'impressionne, il se trompe. Ce soir, vous êtes à moi.
Et un triangle amoureux, un!
Au secours, je suis devenue une héroïne de roman!
Sortez-moi de là!
Oui, ce sont les couleurs du drapeau du Danemark.
Non, ça n'a aucun rapport!
Elle n'était pas seule dans le lit, elle sentait des bras puissants autour de sa taille et un souffle chaud sur sa nuque.
Où était-elle?
- Et Skylar? Elle a besoin d'un beau parleur?
- J'en sais rien, bredouilla Kade, en tapant nerveusement le pied contre l'embout en acier de la tarière. En fait, on ne parle que d'Eliza.
- Tu trouves ça surprenant?
- Non, mais quand même. Je vis avec elles depuis plusieurs semaines. Je pensais que, puisque je me suis levé pour la petite cette nuit, Sky serait assez reposée pour aborder un autre sujet de conversation au petit déjeuner. Mais quand je suis sorti de la douche, elle avait déjà fait le lit. J'ai voulu...
Kane leva une main gantée.
- Attends une minute! Le lit? Tu veux dire que vous partagez le même lit?
- Hum. Ouais.
- Mon vieux, si tu te la tapes, pourquoi t'as peur de glisser un mot de travers?
- Tu te trompes.
- Sur quoi?
- Je ne me la tape pas, OK?
D'abord stupéfait, Kane éclata de rire si fort qu'il en tomba à la renverse.
Quand Kade fut lassé de l'hystérie de son frère, il lâcha sèchement:
- C'est pas drôle.
- Si, c'est même très drôle. Bon sang, Kade. Cette année tout seul t'a transformé en moine tibétain, ou quoi?
- Il doit y avoir une manière moins agressive de m'accueillir, Jasper.
Choqué, il essaya de l'attraper, mais le manqua. L'objet rebondit sur son torse carré et viril, et repartit à toute allure. Il s'arrêta en plein milieu de la pièce, plana comme rempli d'hélium, puis redémarra en flèche à une vitesse incroyable, de nouveau en direction de Burnett. Et comme la première fois, il ne le loupa pas.
Mais ce coup-là fut pire...bien pire.
Pile dans l'entrejambe. Ou, comme dirait Della, "pile dans les coucougnettes".
- Ce ne serait pas ?
- Qui, Margo?! insisté-je en essayant de repérer un acteur connu à travers la foule.
- Hum, hum, se racle-t-elle la gorge comme si elle ne pouvait pas prononcer son prénom.
- Jared Leto? Si, il est devant toi! tente mon frère dans un ultime sursaut d'orgueil.
- Mais non! lui couvre-t-elle la bouche de la main comme le ferait une copine ou une sœur. Vadim! Enfin...Soren, articule-t-elle sans aucun son.
Se retourner lentement...Ne pas crier de joie...Ne surtout pas courir se jeter dans ses bras...Se souvenir qu'on ne pèse pas quarante kilos pour réussir un porté gracieux et aérien sans blesser personne.
- Et les bases? interrogea-t-il. J'espère que nous pratiquerons un peu les bases quand même!
Cette question me fit avaler de travers.
- Des bases? ris-je. Tu veux dire comme se peloter, mains sous le tee-shirt, etc...?
- Tout à fait! Dans les limites du raisonnable, jusqu'où je serai autorisé à aller? J'imagine que nous n'aurions pas été boire un dernier verre chez l'un d'entre nous. Je te le demande étant donné que tu m'as dit que j'avais un bon mojo... balança-t-il d'un air malicieux.
- En effet. Tu as raison, nous ne serions pas montés boire un dernier verre. Mais pour être franche, je ne te vois pas du tout dans la chambre d'amis. Bizarre, non?
Mon aveu me mit le feu aux oreilles.
- Non, pas bizarre, répondit-il calmement.
De sous la table, j'ôtai ma sandale et lui fit du pied.
- J'aime être à l'abri des regards, confiai-je.
- Je suis bien d'accord avec toi, admit-il en suivant mon mouvement.
- Pour en revenir aux bases, si tu y tiens tant que ça, je pense que je t'autoriserai à avoir la main baladeuse, mais rien qu'un peu.
Elle déglutit avec peine. Un jour, elle serait capable de dominer le chagrin, le regret et les remords. C'était une question de temps.
- Provisoirement ?
- Non.
C'était un cauchemar. Les larmes lui montèrent aux yeux et ruisselèrent le long de ses joues.
- Un jour...
- Dena, arrête. On se fait du mal.
- Tu fais une grave erreur.
- Tu finiras par comprendre, trancha-t-il d'une voix impérieuse.
Elle releva le menton, désireuse de lui rendre coup pour coup.
- Non. Un jour, c'est toi qui me supplieras à genoux de revenir.
Je tourne la tête, admire son profil parfait, la route, lui...
- Pourquoi moi ? je demande tout à coup, rompant le silence qui s'est installé.
- Comment ça ?
- Vous êtes beau, très beau, la voiture, les fleurs... Enfin, de toute évidence, vous avez de l'argent, et bon, moi... eh bien, je ne suis pas une bombe atomique, j'ai des cheveux bizarres, une Clio et des dettes.
- Je ne saisis pas vraiment la question, dit-il sans quitter la route des yeux.
- Vous avez des problèmes sexuels ?
-Quoi ? demande-t-il en me regardant comme si j'étais folle.
- Un nombre anormalement élevé de testicules ?
- Hein ?!
- Vous vivez chez votre mère handicapée qui a elle-même un chien handicapé ?
- Euh ? ! Non !
- Alors, pourquoi ? je chuchote.
_ Je suis peut-être tout à fait normal ! s'énerve-t-il.
Je croise les bras sur ma poitrine et mon regard se perd dans la nuit.
- J'en crois pas un mot ! dis-je dans un souffle.
Il se met à rire. Et en plus, ça le fait rire.
- Et pourquoi pas ? m'interroge-t-il, amusé.
Parce qu'un homme comme lui n'a rien à faire avec une fille comme moi !
Je remets mes lunettes en place et décide de garder mes pensées pour moi.
C'est deux saucisses dans un micro-ondes.
La première dit :" T'as pas un peu chaud, là ?"
La deuxième répond :"Oh, mon Dieu ! Une saucisse qui parle !"
Enfin des nouvelles de Max :
[Vol Paris-Tokyo. J'entreprends la blonde d'à côté.
Elle m'attire dans les toilettes et se met l'huile d'olive du plateau-repas sur le corps parce que c'est un bon lubrifiant.
Résultat : j'ai eu l'impression debaiser ma salade.]
J'inspire un grand coup et je descends peu à peu le long de la corde.
J'inspire un grand coup et j'espère que Warner ne se rend pas compte de ce qui vient de se passer.
J'espère qu'il ne sait pas qu'il vient de me toucher la jambe.
Et que rien ne s'est produit.
Maman me laisse porter le bébé. Elle est toute petite. Avec des cheveux très très noirs.
Elle sourit. Elle n'a pas de dents. Je lui tire la langue. Elle fait des bulles quand elle rit.
Maman me laisse encore porter le bébé. Elle s'appelle Mia.
Je la fais rire. Je la porte encore et encore. Elle est en sécurité dans mes bras.
Elliot ne s'intéresse pas à Mia. Elle bave et pleure.
Et elle fronce le nez quand elle fait caca.
Quand Mia pleure, Elliot l'ignore. Je la prends dans mes bras et elle s'arrête.
Elle s'endort sur moi.
"Miii-a", je murmure.
"Qu'Est-ce que tu as dis?" demande maman.
Son visage devient blanc comme la craie.
"Miii-a"
"Oui. Oui, mon chéri. Mia. Elle s'appelle Mia".
Et maman se met à pleurer des larmes de joie.