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Je bondis de mon siège en hurlant, dans un tel état d'exaspération que je ne parvenais plus à aligner deux pensées cohérentes. - Alors là, c'est le bouquet! Je vais le... ou la tuer, qui que ça puisse être! Putain, je ne laisserai pas foutre en l'air ma crédibilité! Je m'arrêtai au milieu de la pièce, serrant les poings.
Afficher en entierJe leur ai expliqué que j'allais le chercher ! Saloperies de Français ! Si ces gens parlaient anglais comme tout le monde, ce genre de conneries n'arriverait pas !
Afficher en entierRose me dévisagea. Elle savait combien j'avais mal supporté le dernier Noël. Je l'avais passé à Miami, parce que c'était l'endroit où je pouvais y échapper le plus possible. Mais il m'était difficile d'échapper à la musique et aux illuminations, quand bien même j'aurais fui jusqu'à Cuba. - Que faites-vous pour Noël, cette année ? demandat-elle. - J'irai peut-être sur la côte Ouest. Au moins, s'il neigeait ici, ce serait plus facile, mais je ne supporte pas ce ciel gris. Pluie et grêle, voilà le temps de Richmond. Vous savez, à l'époque où je suis arrivée, nous avions toujours au moins une ou deux bonnes chutes de neige chaque hiver. Je revis la neige amoncelée sur les branches des arbres, tourbillonnant contre mon pare-brise, le monde recouvert d'un manteau blanc quand j'allais travailler alors que toutes les administrations étaient fermées. La neige et le soleil tropical étaient mes meilleurs antidépresseurs.
Afficher en entier- Mais, enfin, c'est pas vrai ! m'exclamai-je en jetant un coup d’œil au premier certificat de décès couché sur ma pile, croyez-vous qu'on arrivera un jour à convaincre le docteur Carmichael que "l'arrêt cardiaque" n'est pas une cause de décès ? Le cœur de n'importe qui s'arrête au moment de la mort. La question est de savoir pourquoi. Enfin, celui-ci est à refaire.
Afficher en entierLE NOUVEAU BÂTIMENT qui abritait mes bureaux était au centre d’une gigantesque tourmente immobilière que je n’aurais jamais imaginée lorsque je m’y étais installée dans les années 70. À l’époque, alors que je débarquais de Miami, je me souvenais d’avoir éprouvé une immense déception, car les commerces de Richmond venaient d’émigrer à la périphérie. Les gens ne dînaient plus dans le centre-ville et évitaient d’y « faire leurs courses, surtout le soir.
Afficher en entierMarino regardait fixement par la fenêtre, de plus en plus crispé, et lorsque nous débarquâmes à la gare de Lyon Part-Dieu, il devint presque grossier. Il ne desserra pas les dents de tout le trajet en taxi, et en repensant aux paroles qu’il m’avait jetées la nuit dernière, ma colère contre lui monta. Nous approchâmes de la vieille ville, où le Rhône et la Saône se rejoignent et où les immeubles et les murailles construites à flanc de colline me firent penser à Rome. J’étais dans un état épouvantable, écrasée par le désespoir et la solitude. J’avais l’impression que mon existence devenait de plus en plus floue, comme si je n’appartenais qu’aux cauchemars de quelqu’un d’autre.
Afficher en entierUn cadavre décomposé est retrouvé à bord d'un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l'identité du mort ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton, en butte aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d'Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l'attend un tueur monstrueux, le Loup-garou.
Afficher en entierEt les flics de Miami vont bosser là-dessus comme sur n'importe quel homicide. Ils peuvent pas faire autrement. Et ils vont tout passer au peigne fin. Il me regarda en essuyant ses mains sur son jean. - Je sais que ça va pas vous faire plaisir, mais vous êtes peut-être la dernière personne qu'elle ait envie de voir en ce moment
Afficher en entierÇa fait des années qu'elle n'attend que ça, de pouvoir mitrailler quelqu'un, de débouler comme un putain de cow-boy et de tirer dans tous les coins pour se venger de ceux qu'elle déteste! - Arrêtez, Marino! Il continua sur sa lancée - Vous avez bien vu comment elle était, l'autre soir, chez vous.
Afficher en entierMon suiveur parut renoncer, et bifurqua à un moment donné. Les lumières des voitures et des camions, la peinture fluorescente des panneaux, tout me désorientait, et mon coeur s'emballait. Des nuages noyaient la lune par intermittence et des rafales de vent giflaient les flancs de la voiture. Je consultai à distance le répondeur de mon domicile. Des correspondants avaient raccroché à trois reprises
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