Ajouter un extrait
Liste des extraits
Une vague glacée dévala dans mes veines.
- Merde, murmurai-je. Merde alors ! Or je n'avais expédié aucun message à destination du terminal de mon administrateur. Or ce n'était pas moi qui avais tapé « c'est introuvable ». Au demeurant, lorsque ce fichier avait été créé par mégarde dans l'après-midi du jeudi précédent, je me trouvais à la morgue. Pas Susan. Je lui avais tendu les clés de mon bureau et conseillé d'aller se reposer un peu sur mon canapé afin de se remettre de l'incident survenu avec les deux erlens de formol fracassés au sol. Était-il possible qu'elle ait pénétré dans mon répertoire et qu'en plus elle ait fouiné dans mes fichiers et dans les papiers étalés sur mon bureau ? Avait-elle envoyé ce message à Ben Stevens pour le prévenir qu'elle ne trouvait pas les informations qui les intéressaient ?
Afficher en entierUne vague glacée dévala dans mes veines.
- Merde, murmurai-je. Merde alors ! Or je n'avais expédié aucun message à destination du terminal de mon administrateur. Or ce n'était pas moi qui avais tapé « c'est introuvable ». Au demeurant, lorsque ce fichier avait été créé par mégarde dans l'après-midi du jeudi précédent, je me trouvais à la morgue. Pas Susan. Je lui avais tendu les clés de mon bureau et conseillé d'aller se reposer un peu sur mon canapé afin de se remettre de l'incident survenu avec les deux erlens de formol fracassés au sol. Était-il possible qu'elle ait pénétré dans mon répertoire et qu'en plus elle ait fouiné dans mes fichiers et dans les papiers étalés sur mon bureau ? Avait-elle envoyé ce message à Ben Stevens pour le prévenir qu'elle ne trouvait pas les informations qui les intéressaient ?
Afficher en entierUne vague glacée dévala dans mes veines.
- Merde, murmurai-je. Merde alors ! Or je n'avais expédié aucun message à destination du terminal de mon administrateur. Or ce n'était pas moi qui avais tapé « c'est introuvable ». Au demeurant, lorsque ce fichier avait été créé par mégarde dans l'après-midi du jeudi précédent, je me trouvais à la morgue. Pas Susan. Je lui avais tendu les clés de mon bureau et conseillé d'aller se reposer un peu sur mon canapé afin de se remettre de l'incident survenu avec les deux erlens de formol fracassés au sol. Était-il possible qu'elle ait pénétré dans mon répertoire et qu'en plus elle ait fouiné dans mes fichiers et dans les papiers étalés sur mon bureau ? Avait-elle envoyé ce message à Ben Stevens pour le prévenir qu'elle ne trouvait pas les informations qui les intéressaient ?
Afficher en entier- Docteur, je me demande s'il y a un moyen d'éteindre ce foyer de controverses avant que l'incendie n'échappe à tout contrôle, déclara-t-il sur le ton lénifiant propre à la bonne société virginienne.
- J'espère bien qu'il existe un moyen, gouverneur.
- Alors expliquez-moi pour quelle raison vous refusez de coopérer avec la police.
- Je préférerais d'abord solliciter les conseils d'un avocat, mais je n'ai pas eu le temps jusqu'à présent. Je ne considère pas mon attitude comme un refus de coopérer.
- Vous avez parfaitement le droit de ne pas vouloir vous porter tort, répliqua-t-il avec lenteur. Mais le simple fait d'invoquer le Cinquième Amendement ne fait qu'épaissir le nuage de suspicion qui vous entoure. Je suis sûr que vous en avez conscience.
- J'ai surtout conscience que je serai la cible d'attaques quelle que soit mon attitude.
.../...
- Dr Scarpetta..., je crois comprendre que vous refusez de coopérer en remettant les documents susceptibles d'étayer vos déclarations.
- Personne ne m'a notifié officiellement que j'étais soupçonné de quoi que ce soit. Et en tout état de cause, je n'entends pas renoncer à mes droits.
.../...
- En résumé, vous refusez donc de vous soumettre à un examen.
.../...
- Je ne suis pas aveugle, gouverneur, et je n'ai rien commis d'illégal, répétai-je. L'examen des faits le montrera. En attendant, je ne souhaite pas discuter de ce sujet avant d'avoir consulté un avocat.
.../...
Afficher en entierChacune des conversations que nous eûmes durant les semaines qui suivirent me captiva jusqu'aux petites heures du matin. Nos mots dépassaient leurs propres sens. ils se métamorphosaient, devenant notes de musique, s'associant pour produire un mystérieux mais inévitable crescendo, dont l'accord final fut atteint une nuit, avec toute l'imprévisibilité et toute la force d'un accident.
Afficher en entierJ’appelai Rose en fin d’après-midi, alors que la silhouette de Richmond se découpait sur la ligne d’horizon.
D’un ton qui frisait la panique, ma secrétaire s’exclama :
— Docteur Scarpetta… Mais où êtes-vous ? Vous téléphonez de votre voiture ?
— Oui, je suis à cinq minutes du centre-ville.
— Eh bien, continuez votre chemin, ne passez pas en ce moment à l’institut médico-légal.
Afficher en entierJe me souvins que Marino m'avait confié un jour que lorsque Wesley rentrait de ses descentes dans les pénitenciers de haute sécurité du pays, il était livide et comme vidé de son énergie vitale.
Le poison que distillaient ces hommes et qu'il était contraint d'absorber le rendait presque physiquement malade.
S'y ajoutait cette sorte d'attachement pathologique que certains détenus lui témoignaient et qu'il devait tolérer.
Quelque uns des pires sadiques de la terre lui écrivaient régulièrement et n'oubliant pas de lui envoyer une carte de voeux pour la nouvelle année, s'enquérant de la santé de sa famille.
Qui se serait donc étonné du sombre fardeau qui semblait peser en permanence sur cet homme, ou des silences dans lesquels il s'égarait parfois ?
Il offrait à ces monstres ce que nul d'entre nous n'aurait supporté : il leur permettait de tisser un lien avec lui, en contrepartie des informations qu'ils lâchaient.
Afficher en entierQuelque uns des pires sadiques de la terre lui écrivaient régulièrement et n'oubliant pas de lui envoyer une carte de voeux pour la nouvelle année, s'enquérant de la santé de sa famille.
Qui se serait donc étonné du sombre fardeau qui semblait peser en permanence sur cet homme, ou des silences dans lesquels il s'égarait parfois ?
Il offrait à ces monstres ce que nul d'entre nous n'aurait supporté : il leur permettait de tisser un lien avec lui, en contrepartie des informations qu'ils lâchaient.
Afficher en entier- Bordel, c'était pas croyable. On avait à notre disposition cette grande empreinte digitale, et aussi les marques de morsures. Y avait trois mecs qui épluchaient tous les fichiers, jour et nuit. Je sais même plus combien d'heures j'ai investies dans cette foutue enquête. Et puis on coince cet enfoiré, simplement parce qu'il se baladait en Caroline du Nord avec, sur son pare-brise, une attestation de contrôle technique périmée. (Il marqua une pause, le visage dur, puis ajouta :) Le problème, c'est que Jones était plus là pour le voir. C'est vraiment pas de bol qu'il ait pas pu assister au retour de manivelle
Afficher en entierUn des policiers expliqua : - On veut pas d'histoires... Sauf si un de vous a envie de passer la nuit au poste. - Bouchers ! hurla une femme. D'autres voix se joignirent à la sienne, des mains saisirent la chaîne et commencèrent à la secouer. Marino me propulsa vers ma voiture
Afficher en entier