Kay Scarpetta, Tome 21 : Traînée de poudre

Trop long avec trop de descriptions.

Je n'ai pas été très emballée par cette enquête de Kay Scarpetta. Le style d'écriture est toujours agréable à lire, mais c'est vraiment longuet à démarrer. Au risque de s'ennuyer...

Je préférais les premiers tomes de la série. Ils étaient plus concis mais avaient plus de rythme.

Un tome un peu plus construit et ressemblant aux premières enquêtes de Scarpetta.

Les précédents était a moins sens, brouillons partant dans toutes les directions sauf dans celui de l’enquête elle-même avec des introspections personnelles et psychologiques de Scarpetta trop importante.

Il y a encore des scènes qui trainent en longueur due aux descriptions trop détaillés et non essentiel au livre et à l'histoire elle-même.

En espérant que les suivants reprendront le chemin de ces 15-20 premiers livres.

Nouvelle enquête du médecin légiste Kay Scarpetta. Le récit débute à 4h02 et se termine en fin de journée. En conséquence, il ne faut pas s'attendre à des rebondissements.

En tout franchise, j'aurais pu abandonner ma lecture mais têtue comme je suis, je l'ai terminée. J'ai refermé ce roman en me disant : "tout ça, pour ça" !

Ce roman n'est pas accès prioritairement sur l'enquête. En effet, il faut lire environ 100 pages pour que Kay Scarpetta arrive sur la scène de crime presque autant pour qu'elle débute l'autopsie. Au final, le lecteur suit les pensées de Kay, ses états d'âmes, ses réflexions sur le devenir professionnel de son mari, la fin de sa collaboration avec Marino, redevenu simple flic. Quant au final, il est totalement bâclé.

Je suis donc de plus en plus déçue par les derniers romans de cette auteure et j'en ai encore 2 dans ma PAL. Je ne retrouve plus l'écriture de ces premiers romans.

J'ai bien aimé mais c'est pas le meilleures des enquêtes de Kay Scarpetta, un peu trop de longueurs dans les descriptions des personnages et du cadres et qui ne sont pas utile, surtout qu'on lis ce genre de livre pour l'intrigue et le suspense et que ici c'est un peu étouffé par la surcharge de descriptions.

Depuis plusieurs livres, j’ai parfois du mal à reconnaître le style de Patricia Cornwell que j’aimais tant à ses débuts. Mon avis va être un peu long, mais quand je mets une note mauvaise, j’ai envie de me justifier un peu. Car, si j’avais au moins apprécié l’enquête du précédent, pour celui-ci, c’est loin d’être le cas. Non pas qu’elle soit totalement inintéressante, mais c’est long, long… On est noyé dans les descriptions. La découverte du cadavre est annoncée dès le premier chapitre, mais il faut attendre près de 100 pages pour arriver jusqu’à la scène de crime. Dans l’intervalle on assiste aux états d’âme de Kay, qui pleurniche parce que Marino a démissionné pour reprendre son job de flic (ce qui me semble à moi une bonne idée pour essayer de revenir aux bases de la franchise) et puis bien sûr les descriptions des activités de Kay, c’est tellement vital de savoir combien de biscuit elle donne à son chien (et qu’ils sont à la patate douce).

Puis il nous faut presque 150 pages de plus pour arriver à l’autopsie ! Et du coup l’arrestation du coupable, plus rythmée ne concerne que les 100 dernières pages… Et on apprend qu’en fait Benton connaissait le nom du coupable depuis le début du livre mais ne l’a simplement pas mentionné. C’est bien faible et je me demande combien de personnes ont tenu jusqu’à la fin et se sont senties comme moi prises pour des idiotes. Enfin on peut toujours sauter les pages du milieu et arriver quand même à suivre en lisant uniquement les 100 dernières pages.

Entre les quelques chapitres faisant avancer l’enquête, on assiste donc aux discussions et réflexions des personnages. Et elles sont anxiogènes. Car toutes les discussions entre les protagonistes se passent dans un conflit sous-jacent. Il n’y a pas de vraies collaborations entre toutes les parties, Benton, Kay, Marino ou même Lucy. Tout le monde veut garder ses infos pour lui. Il n’y a qu’à voir les verbes les plus employés dans les scènes, contrer, exiger, insister. Donc du coup il faut vingt pages pour qu’ils se partagent une petite information et ça fait tout traîner en longueur.

Kay est devenue aigrie et amère et si j’aime parfois les personnages égocentriques, j’apprécie quand dans le texte ce soit teinté d’une pointe d’humour car sinon c’est très lourd à lire. Enfin, j’ai pas pu m’empêcher de sourire quand je lis Kay critiquer l’égocentrisme et la prétention de Benton aux débuts de leur relation. L’hôpital qui se fout de la charité vu comment Kay ramène tout à elle.

Marino est tellement fou d’amour que même après 10 ans il est toujours obsédé par elle, tous les jeunes qu’elle croise la matent (et bien sûr ils sont tous séduisants), tel le policier du MIT etc. Les termes employés amplifient encore plus cet effet. Quand les propos de Marino sont décrits, les termes pontifier, éructer sont employés mais dès il s’agit de Kay c’est tout de suite plus valorisant genre exceller, même si perso j’ai trouvé ça lourd. Sérieux qui emploie le verbe subodorer au lieu de soupçonner ? Je ne comprends pas pourquoi Cornwell choisit d’humilier à ce point le policier, de le décrire comme s’il ne savait rien faire alors qu’il a travaillé avec une certaine efficacité dans les premiers tomes malgré son machisme.

La seule chose que j’ai apprécié, c’est l’idée des quelques flash-back du passé, qui sont utiles pour bien comprendre la situation actuelle des personnes. C’est dommage qu’ils soient englués dans autant de descriptions car ils auraient été autrement beaucoup plus percutants et agréables à lire. Idem pour le profilage de Benton, il est (d’après mon expérience uniquement constituée de la série esprits criminels) plutôt crédible mais plutôt répétitif (au cas où on n’ait pas compris la première fois).

Quand à Lucy, c’est sans doute le personnage le plus intéressant. Oui elle est sociopathe mais au moins c’est assumé et je me demande pourquoi Cornwell n’a jamais exploité le filon de lui faire une série dérivée. Enfin c’est quand même un génie qui peut faire tout ce qu’elle veut et s’en sortir sans une réprimande, même de la part de Benton et Scarpetta. Mais c’est normal vu que pour eux la fin justifie les moyens (et je suis parfois d’accord).

J’ignore si je vais lire les 2 suivants, même s’ils sont également disponibles à ma bibliothèque, je pense que j’ai besoin d’une petite pause Cornwell et peut-être de découvrir un autre auteur avec une base assez scientifique. Si vous avez des suggestions…

J'ai vraiment été deçue par ce livre, il aurait pu être réduit de moitié s'il y avait moins de blabla inutile. 300pages sont consacrées à la critique de Marino .... qui se prend soi-disant trop au sérieux, alors que Kay est BIEN pire. Et 100pages à l'enquete en elle-même.

Bref, c'était surement le dernier livre d'elle que je lirai.

Encore une enquête bien mené jusqu’au bout ..

Faut dire que je suis assidument ses enquêtes depuis plusieurs années et j'adore toujours autant mon personne le Dr Kay Scarpetta que j'aime beaucoup...

Très bon ..

Marquise66