Kay Scarpetta, Tome 25 : Autopsie

Je n'ai pas accroché au wagon de l'intrigue.

Je retrouve du Patricia Cornwell comme j'aime même si la Kay Scarpetta de ses débuts me manque

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu Patricia Cornwell et maintenant je me souviens pourquoi. L'histoire est tellement grosse qu'on y croit pas. Dr Scarpetta, Benton, Marino, Lucy... il leur arrive tellement de choses qu'on a l'impression que la terre entière est après eux.

Avec ce retour aux origines je me suis dit que j'allais peut être retrouver la flamme du début avec une enquête de Kay Scarpetta. Une intrigue bien ficelée, des scènes d'autopsies bien détaillées et une histoire intriguante comme au bon vieux temps et bien non. Malgré ce qu'on pourrait penser avec le titre le Dr Scarpetta ne fait pas d'autopsie de tout le livre, à peine ouvre-t'elle une fois un sac mortuaire.

L'histoire se joue en très peu de temps presque trop peu pour que ca soit crédible qu'il se passe autant de choses. Et que dire de l'épilogue... on dirait que le temps imparti pour l'écriture était fini et qu'il a fallu à l'auteure tout boucler en 1 chapitre. On a donc droit à 6 pages pour répondre aux nombreuses questions encore en suspend.

Le début du livre m'a également surprise avec tout un tas de commentaires entre parenthèse pendant les dialogues.

En gros je suis déçue par ce livre et je pense que peut être j'en attendais plus étant donné que la dernière enquête du docteur Scarpetta remonte déjà à quelques années.

Je suis devenue accro à la littérature noire avec Patricia Cornwell et Michael Connelly il y a quelques décennies. Déjà... Des auteurs que j'affectionne pour cette raison tout d'abord et puis pour les excellents moments de lecture que j'ai vécu grâce à eux. Ca doit être également ceux que j'ai le plus lu. J'ai arrêté de lire Cornwell il y a quelques années en ayant lu 23 tomes de la série Scarpetta qui en compte 24. Ce dernier qui reprend la célèbre médecin légiste est le 25e. J'ai eu envie de retenter, en premier lieu par nostalgie, puis par curiosité, pour voir si elle revenait un peu à l'écriture de ses débuts. Les derniers tomes n'avait vraiment plus rien à voir, je m'y suis ennuyée et j'ai arrêté.

J'étais donc très heureuse de retrouver Kay et toute la bande, Benton, Marino, Lucy. Des personnages auxquels je me suis attachée au fil des années. Leurs vies ont évolué, le confinement et le covid sont passés par là. De grands changements pour certains, que l'auteure explique au cours du roman, pour d'autres on ne sait pas trop. Je n'ai pourtant loupé qu'un seul tome. Ce n'est pas très important mais j'ai été surprise. On retrouve surtout les échanges entre Kay et Marino, les autres personnages restent en second plan.

En ce qui concerne le style, la construction du roman et l'intrigue, on retrouve un peu l'essence de ses premiers romans mais on en est loin tout de même. Il y a incontestablement du mieux par rapport aux derniers opus franchement indigestes mais ça manque de quelque chose.

Le style est plus lapidaire, elle s'attarde moins sur les détails. Un exemple concret : il y avait toujours une description détaillée des autopsies que Kay pratiquait. Nous avions les images, les odeurs, chaque étape nous était minutieusement décrite. Dans Autopsie, dont le titre est on ne peut plus explicite, il n'y a aucune autopsie réalisée dans tout le roman. Des petites analyses rapides, qui s'y rapprochent certes, mais c'est tout. Étrange choix de titre.

Je ne sais pas trop comment l'expliquer, certaines scènes cadreraient parfaitement dans un des livres du début de la série, d'autres se rapprochent dangeureusement de ceux de la fin.

L'intrigue comporte deux enquêtes, deux histoires distinctes. J'ai trouvé leur point commun un peu bancal. Je vous avoue que la seconde, avec le laboratoire spatial et la Maison Blanche ne m'a pas passionnée. Elle tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Quelques petits chapitres en milieu de roman et c'est tout.

La fin est un peu trop expéditive, limite bâclée. J'en étais à 97% de ma lecture et je me demandais comment l'auteure allait réussir à conclure en donnant toutes les réponses aux diverses questions en suspens. Et bien dans un épilogue de 6 pages que je n'ai pas trouvé terrible. A croire qu'elle était pressée d'en finir.

Au final une lecture agréable de part le côté nostalgie. J'ai été ravie de retrouver tout ce petit monde qui m'a rappelé bien des souvenirs mais ça ne restera pas une lecture mémorable pour moi. Un roman qui ravira les fans du début mais si vous voulez découvrir cette série commencer par les premiers.

Merci à #NetgalleyFrance et JC Lattès pour cette lecture et ce petit retour dans le passé.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

Très bon polar . Il y a longtemps que je n’avais pas lu cet auteur , j’ai été agréablement surprise .

excellent polar qui vous tient en haleine jusqu'au bout

Je me rappelle quand j’étais bien plus jeune et que j’étais dans mes premières lectures de polars et thrillers, je piquais les livres de Patricia Cornwell à ma maman. A l’époque, il s’agissait des aventures d’une médecin-légiste, Kay Scarpetta. Le tout premier tome, « Postmortem » paru en français, date déjà de 1992 ! Près de 30 ans, plus tard, Patricia Cornwell revient avec un nouveau livre, comblant la suite de son héroïne fétiche. Bien entendu, l’auteure n’a pas cessé d’écrire mais elle s’est diversifiée dans plusieurs séries et one-shots.

« Autopsie » est donc la vingt-cinquième aventure de Kay Scarpetta. Pourtant, cette héroïne est loin de se la couler douce et de vivre une petite vie bien monotone. Elle se réinstalle en Virginie où elle y reprend la tête de l’unité médico-légale. Son mari, Benton, lui travaille pour les Secret Services. Peu de temps après l’installation du couple, un corps est retrouvé pas très loin de chez eux. Au fil de l’enquête, la trace d’un potentiel tueur en série se rapproche de chez eux.

Je pense que les fans de la première heure seront ravis de retrouver leur personnage fétiche dans de nouvelles aventures. Pour ma part, cela m’a apporté beaucoup de nostalgie avec un énorme saut dans le temps me retrouvant lors de mes premiers émois de littérature noire.

Pour ma part, cela ne sera sûrement pas ma lecture de l’année mais je ne me suis pas embêtée pour autant. J’ai, par contre, été surprise à deux égards. Le premier est qu’il y a de nombreuses références aux précédents tomes de la série mais sans grands rappels des événements. Vous pourrez avoir l’impression d’être un peu perdu si vous n’avez pas lu les livres dans l’ordre mais ce sentiment ne perdura pas bien longtemps. Vous pourrez passer outre ce petit désagrément !

Ensuite, j’ai été très déboussolée en arrivant aux dernières pages car, pour moi, il restait de nombreuses interrogations alors que le nombres de pages s’amenuisait fortement. Le final se déroule en fait très vite et est un peu placé là, sans trop de préparations. Pour les lecteurs qui aiment les constructions fines et travaillées alors vous risquez quand même d’être déçus…

C’est un thriller qui se lit assez facilement. L’empreinte de Patricia Cornewell est d’offrir à ses lecteurs une enquête policière somme toute traditionnelle, en suivant Kay Scarpetta, sans grandes scènes sanguinolentes. Il n’y a pas de gros retournements de situations, comme chez d’autres auteurs mais cela se lit bien et sans prise de tête.

A l’approche de l’été, ce nouveau livre de Patricia Cornwell trouvera son public, que ce soient les aficionados de la première heure que pour les nouveaux venus qui souhaiteraient enfin se lancer dans un livre de cette auteure.