Kay Scarpetta, Tome 2 : Mémoires mortes

Alors qu'elle revenait d'une longue retraite passée à écrire son autobiographie, la romancière Beryl Madison est retrouvée morte dans sa maison de Richmond, égorgée et poignardée. 27 coups de couteau. Un meurtre particulièrement violent et sanglant. Pas d'effraction. Le système d'alarme sophistiqué hurlait à l'arrivée de la police. 

Cette retraite avait été en partie causée par le harcèlement téléphonique d'un inconnu et la dégradation de sa voiture. Beryl, se sentant menacée, voulait prendre du recul. Comment le meurtrier savait-il qu'elle venait de rentrer chez elle? Si elle se savait menacée, pourquoi l'a-t-elle laissé pénétrer chez elle? Le connaissait-elle?

Détail insolite: le manuscrit retrouvé sur la scène de crime n'est pas celui de son autobiographie. Où se trouve le manuscrit original? En existe-t-il une copie? Car Marino et Kay sont convaincus qu'il contient des révélations compromettantes à propos d'un autre écrivain célèbre dont elle a été la protégée. Lorsque Cary Harper est assassiné à son tour, l'affaire prend une tout autre tournure.

Quels secrets dissimule le manoir? Pourquoi personne au village ne semble savoir que Beryl y a vécu pendant plusieurs années? Etait-elle prisonnière? Autant de questions restées sans réponse qui intriguent Kay et Marino, et auxquelles ils vont devoir répondre pour résoudre l'affaire et retrouver le meurtrier.

Mémoires Mortes, Body of Evidence dans la version originale parue en 1991, a été publié par la Librairie des Champs-Elysées en 1993 dans la collection Le Masque. L'histoire est racontée par Kay Scarpetta au passé. Le style de Patricia Cornwell est fluide, agréable à lire, se concentrant sur les faits qui constituent les éléments de l'enquête que le lecteur suit pas à pas grâce aux conversations entre Kay et Marino.

Ce second opus de la série consacrée au docteur Kay Scarpetta propose une intrigue bien ficelée, l'auteur s'appuyant sur son expérience professionnelle en tant qu'informaticienne à l'Institut Médico-légal de Richmond pour décrire les procédures et le fonctionnement de la police scientifique, ce qui fait toute la différence. Aucune approximation. Le réalisme de l'histoire n'en est que plus incontestable.

Le +: les interactions entre l'enquête proprement dite, le travail de médecin légiste de Kate à la morgue de Richmond et sa vie privée, ses pensées, ses sentiments, notamment par rapport au retour de Mark, son ex qu'elle n'a pas revu depuis dix ans.

Patricia Cornwell maîtrise parfaitement l'art du suspense, comme elle le démontre dans la scène où elle prend tout son temps (deux pages) pour révéler ce que le tueur a laissé en "cadeau" à Kay sur sa véranda, laissant le lecteur imaginer les pires choses. Elle joue avec nos nerfs, jouant sur la corde sensible pour nous impliquer dans l'histoire qu'elle raconte, notamment avec la reconstitution de l'attaque subie par Beryl particulièrement poignante: on voit la jeune femme poursuivie par le tueur dans toute sa maison, l'auteur ne nous épargnant aucun détails des blessures infligées et du parcours sanglant. Un second tome qui confirme le talent de la romancière américaine pour bâtir des intrigues haletantes et passionnantes.

Un bon polar, qui commence un peu trop lentement, mais dont la densité de la narration devient de plus en forte et de plus en plus prenante au fil du récit. Les rebondissements sont gérés de main de maître et on est ravi d'être si bien surpris, même si parfois certaines scènes prennent un peu trop fort aux tripes.

Ce second tome de la série Scarpetta est plus intéressant que le premier, la saga se bonifie avec le temps et c’est bon signe. J’adore tous les détails que l’auteure donne, ça se sent qu’elle connait le métier. Si vous lisez dans l’ordre, vous ne connaissez pas encore le style de construction du récit et vous serez surpris tout au long du roman, si vous le connaissez déjà il y aura quand même quelques surprises.

Après le viol et le meurtre sanglant de Beryl, Kay Scapretta s’attèle à faire parler les preuves pour retrouver le coupable et comprendre le pourquoi du comment, évidemment dès le début on a un nom en tête mais tout ne concorde pas vers l’ex amant. L’enquête est complexe mais elle arrivera à bout et c’est avec un bon retournement de situation qu’elle se conclue. Le rythme est bon, la découvertes d’indices et de témoignages font progresser l’intrigues, le roman reste facile à lire et bien que le sujet ne soit pas très original, il fonctionne.

Second livre de la série des Kay Scarpetta. Je ne regrette pas de déclarer souvent que Patricia Cornwell est mon auteure préférée en ce qui concerne les romans policiers. La plume est toujours habilement tenue, le rythme aussi et la finesse des explications tant comportementales que descriptives, nous emmène loin dans son bureau de médecin légiste. Ce que j'aime aussi c'est que Kay ne soit pas "parfaite", elle s'autorise quelques verres quand elle en a envie et grille des cigarettes même quand elle se jure d'arrêter. Son tempérament est remarquable. Et cette fois encore l'enquête m'a prise au dépourvu. J'ai beaucoup aimé PJ ici comme petit personnage secondaire, et ceux qui ont tissé leur toile psychiatrique tout au long de ce roman. Hâte d'en lire d'autres, comme toujours.

Un plaisir de retrouver Kay Scarpetta à la barre de l'enquête. L'histoire est intéressante et le suspense est bien présent.

Je suis vraiment heureuse d’avoir persévéré avec cette saga. Ce n’est pas le coup de cœur, mais j’ai senti une nette amélioration au cours de ce deuxième tome.

L’intrigue est mieux ficelée. Je me suis laissé prendre au jeu de vouloir démasquer le meurtrier. Et je dois malheureusement avouer que j’y suis parvenue en même temps que Kay et Marino. Tout au long de ma lecture, je ne voyais pas les liens qui pouvaient y avoir entre tous les personnages et les événements. Ce n’est qu’à la fin que l’on peut réellement saisir l'élément déclencheur qui a poussé le meurtrier à s'en prendre à Beryl.

Cela fait près de trente ans que ce roman fut écrit, mais cela n’explique vraiment pas la personnalité de Marino. Sérieusement, plus d’une fois j’ai eu le goût de fermer mon livre en lisant les remarques de ce policier. Il m’enrage tout simplement. Il mériterait une jolie paire de baffes!

Avec ce deuxième tome, je commence à adhérer au personnage de Kay. Malgré les fonctions qu’elle occupe, elle est humaine et empathique. J’ai senti une certaine vulnérabilité qui émane d’elle. J’ai vraiment l’impression que je pourrais tomber sous le charme de cette héroïne.

Un élément qui me surprend et dont je suis incapable de ne pas mentionner, c’est le nombre faramineux de cigarettes que Kay et Marino. Ce sont de petits éléments comme celui-ci qui me fait prendre conscience que les années passent…

Finalement, je vais poursuivre cette saga puisque ce deuxième tome était plus intéressant que le premier. Ce n’est pas encore une saga chouchou, mais j’ai espoir que le meilleur est à venir.

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Pour être honnête ce livre est un «page turner». J’ai été captivée par l’intrigue et j’avais énormément de difficulté à m’arrêter dans ma lecture. Si tu cherches un roman policier avec du suspense, tu seras servi!

un roman qui ne restera pas dans les mémoires (jeu de mots) sans vouloir dire que cette histoire est mauvaise, je ne me suis à aucun moment dans l'ambiance et j'ai noté des incohérences, pourtant cette auteure arrive à m'emporter d'habitude mais là il m'a vraiment manqué du suspens et du rythme

Moins prenant que le 1° livre de la série, un peu trop de longueurs mais toujours plaisant à lire.

Cela fait des années que je n'ai plus ouvert un roman de Cornwell. Je me souviens maintenant pourquoi. A part, quelques rares pépites, ses oeuvres me déçoivent. A l'instar de celui-ci. Il y a trop de narrations et de mièvreries romanesques que je ne trouve pas utile. Les personnages ne me sont pas sympathiques du tout. Et le dénouement au final est trop simple.

J'ai failli raccrocher plusieurs fois. Heureusement, à chaque fois survenait un évènement qui réveillait ma curiosité. J'ai fini par terminer à l'arrache. Sans grand plaisir. Dommage.

Par ailleurs, l'un de mes problèmes avec les auteurs féminins de thriller se retrouve ici.J'ai souvent l'impression qu'elles sont un peu trop "complaisantes" avec leur personnage principal et je trouve ça un peu agaçant.