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Black Mountain, une petite ville endormie au fin fond de la Caroline du Nord. Une petite ville où la police locale n'a guère affaire à plus d'un homicide par an, et encore, et ou les gens ont bien du mal à s'habituer à fermer leur porte à clé la nuit, même de nos jours. Ce n'est guère le genre d'endroit où rôdent le serial killers, et pourtant... Quelle autre explication trouver au meurtre de la petite Emily, onze ans, enlevée chez elle après avoir assisté à une réunion paroissiale, et retrouvée quelques, jours plus tard ? D'autant que le modus operandi de l'assassin rappelle étrangement celui de Temple Gault, le tueur qui a réussi à échapper au F.B.I. et à Kay Scarpetta à l'issue d'Une peine d'exception. Appelés sur les lieux, Scarpetta et ses acolytes habituels, Marino et Wesley, vont avoir affaire à forte partie...
Les silhouettes fantomatiques des cerfs s'avancèrent jusqu'à l'orée de la masse sombre formée par les bois sur lesquels ouvrait ma fenêtre. Nous étions le 16 octobre. Peu à peu, le soleil se leva, diluant la nuit. Les canalisations d'eau regimbèrent et se plaignirent aux étages environnants. Des lumières s'allumèrent dans les autres chambres. Les rafales péremptoires des armes à feu pointillèrent l'aube naissante, provenant de stands de tir que je devinais sans les apercevoir. Je m'étais assoupie au son des détonations et je me réveillais de même.
Il s'agit là d'un bruit permanent, à Quantico, Virginie, où l'Académie du FBI m'évoque une île entourée de Marines. Je m'installais quelques jours chaque mois à l'étage de haute sécurité, où nul ne pouvait me joindre, à moins que je ne le souhaite, et encore moins m'emboîter le pas,.encouragé par un nombre excessif de bières englouties en salle de réunion.
Au contraire des coutumes Spartiates qui prévalaient dans les chambres destinées aux jeunes recrues et aux policiers en visite, la suite que j'occupais pouvait s'enorgueillir d'un téléphone, d'un poste de télévision, d'une cuisine et d'une salle de bains que je n'avais à partager avec personne. En théorie, l'alcool et les cigarettes étaient proscrits. Cependant, j'étais bien certaine que les agents spéciaux ou les témoins protégés en ces lieux se conformaient à ces règles avec à peu près autant de constance que moi.
Tandis que le café réchauffait dans le four à micro-ondes, j'ouvris ma serviette et en tirai le dossier qui y patientait déjà lorsque j'étais arrivée hier soir. Il m'était si pénible de m'immerger dans une telle chose, de m'installer dans mon lit pour l'étudier, que j'avais repoussé jusque-là sa lecture. En ce sens, j'avais changé.
Depuis mes années de médecine, je m'étais accoutumée à être confrontée à n'importe quel genre de choc, à quelque heure du jour ou de la nuit que ce fût. Je ne comptais plus les jours et les nuits sans dormir passés dans des services d'urgence, les autopsies pratiquées jusqu'à l'aube, seule dans une morgue. Au fond, le sommeil n'avait jamais été pour moi qu'un bref intermède me menant vers un lieu vide et sombre dont je ne me souvenais ensuite qu'épisodiquement. Pourtant, quelque chose avait pernicieusement basculé au fil des années.
Une fois de plus, je me suis laissé tenté par suivre l’évolution l’un des personnages de fiction que je préférais quand j’étais jeune lecteur, Kay Scarpetta. Je suis toujours autant bluffé par la manière dont je parviens à m’immerger aussi facilement aux côtés de ce médecin qu’aucun d’entre nous ne souhaite rencontrer un jour. En même temps, qui voudrait obtenir un rendez-vous avec une femme qui passe ses journées à réaliser des autopsies sur des corps victimes d’atrocités inqualifiables ?
Patricia Cornwell, grâce à sa propre expérience personnelle et professionnelle, nous propose de nous plonger dans une intrigue qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière page. Malgré un soupçon relativement évident sur l’identité de l’assassin de cette jeune fille de onze ans, l’angoisse monte de page en page où l’on prend vraiment conscience que l’héroïne est devenue un personnage auquel on s’attache émotionnellement au point de craindre par sa vie à chaque instant.
J’apprécie beaucoup le fait de retrouver des personnages récurrents d’un ouvrage à l’autre sans pour autant rendre le lecteur esclave de la série. Rien n’empêche, effectivement, de prendre le train en marche tant l’auteure parvient à nous proposer une oeuvre indépendante les unes des autres tout en offrant aux lecteurs assidus des subtilités et du contenu supplémentaire à apprécier.
Patricia Cornwell introduit de manière naturelle la relation homosexuelle d’un personnage qui nous accompagne d’ouvrage en ouvrage. Je suis agréablement surpris qu’en 1994, il existait déjà des êtres humains considérant l’orientation sexuelle des individus comme étant une « normalité » qu’il n’est pas nécessaire de définir à l’aide de mots. Une femme aime une femme. Pourquoi donc les auteurs du XXIe continuent-ils à préciser que deux femmes qui s’aiment sont lesbiennes alors que l’on ne précisent jamais qu’une femme aimant un homme est hétérosexuelle ?
Petite déception en cours de route au moment de prendre conscience que les éditions des Deux Terres n’ont pas fait le choix de proposer une traduction fidèle du titre de ce cinquième opus de la série consacrée à Kay Scarpetta (The Body Farm) qui occupe une place centrale dans la résolution de l’enquête principale. Je trouve cela plutôt décevant de vouloir changer radicalement un titre d’ouvrage sans aucun respect pour le travail de Patricia Cornwell et malheureusement, ce sera le cas dans la quasi-totalité des ouvrages de la série.
J'ai trouvé cette enquête bien construite. Par contre, j'ai un peu de mal avec le comportement bourrin, macho de Marino qui est un véritable stéréotype du gros beauf, et qui est l'opposé de celui de Benton Wesley, très poli, très gentleman.
Livre qui se lit d'un traite. Mais pourquoi ce titre absurde dans la version française : Anglais : La ferme des corps - Français : la séquence des corps.
La séquence des corps a été mon 1er livre de Patricia, je l'ai lu en deux tempstrois mouvement tellement il était addicitf et aussi pointu. On voit tout de suite que l'ecrivain a fait partie du milieu médical tant les précisions sur ce milieu est détaillé. C'est pourquoi, j'ai aimé ce coté realiste mais également le scénario.
J’ai beaucoup aimé ce tome. L’intrigue est très prenante et j’ai trouvé intéressant qu’il y ait un lien direct avec l’histoire précédente. L’écriture est toujours simple et légère et le récit se lit rapidement.
Une fin un peu prévisible mais l'ensemble tient la route. On continue d'en apprendre un peu plus sur les personnages qui entourent Kay... ça sonne quand même comme un bon thriller.
Alors oui, peut -être que la trame de fond reste la même mais les histoires se suivent sans se ressembler. Celle ci est particulièrement triste et prenante.
Les personnages grandissent (lucy), évoluent (marino), certaines relations s'intensifient, d'autres se dégradent mais cela reste un très grand plaisir de voir évoluer tout ce petit monde.
Résumé
Livre 5 de Kay Scarpetta
Black Mountain, une petite ville endormie au fin fond de la Caroline du Nord. Une petite ville où la police locale n'a guère affaire à plus d'un homicide par an, et encore, et ou les gens ont bien du mal à s'habituer à fermer leur porte à clé la nuit, même de nos jours. Ce n'est guère le genre d'endroit où rôdent le serial killers, et pourtant... Quelle autre explication trouver au meurtre de la petite Emily, onze ans, enlevée chez elle après avoir assisté à une réunion paroissiale, et retrouvée quelques, jours plus tard ? D'autant que le modus operandi de l'assassin rappelle étrangement celui de Temple Gault, le tueur qui a réussi à échapper au F.B.I. et à Kay Scarpetta à l'issue d'Une peine d'exception. Appelés sur les lieux, Scarpetta et ses acolytes habituels, Marino et Wesley, vont avoir affaire à forte partie...
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