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Extrait ajouté par Chaa27 2016-04-06T15:08:36+02:00

Je finis donc ma transformation seule, laborieusement, mais sans douleur. Ce qui est déjà pas mal, selon moi. Je m'écroule au sol, recroquevillée, épuisée. Je me laisse bercer quelques minutes par le chant des grillons, avant de doucement sombrer dans l'inconscience.

Ah non, pas encore !

Je lutte pour garder les yeux ouverts et vois Max revenir entre deux battements de paupières, habillé d'un pantalon de survêtement noir, une couverture à la main. Il m'en couvre, sans un mot, me soulève dans ses bras et me porte à l'intérieur. Je me retrouve plaquée contre son torse, le nez plongé dans son cou. Sans même y réfléchir, je respire son odeur musquée, boisée, rassurante et agréable, puis la mémorise. Toujours dans le brouillard, j'aperçois non pas l'intérieur de la dépendance, comme je le pensais, mais mon lit et sa couette bleue. Je n'ai même pas remarqué qu'il m'avait ramenée au château, encore moins que nous étions passés par les escaliers. Ouais. Dans les vapes. Encore.

Je sens qu'il se penche pour me déposer sur le matelas, toujours sans réfléchir, je m'accroche à son cou, peu désireuse de quitter ce cocon protecteur. Je le sens sourire et replacer ses bras sous moi pour me garder encore un peu près de lui. Il s'installe à demi assis contre mon oreiller, toujours sans un mot, en me serrant contre son torse. Je referme les yeux et profite de cet instant à la limite de l'inconscience, loin de mes problèmes, loin des vérités, mais empli de bien-être.

[...]

Après ce qui me semble être des heures, je sens du mouvement près de moi et décolle péniblement une paupière pour voir que Tigrou est revenu me rendre visite. Visiblement, il prend ma porte fenêtre pour une chatière. Il se met à ronronner, à tourner pour chercher sa place et vient finalement se lover contre mon dos. Je me rendors aussitôt, réconfortée par sa simple présence.

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Extrait ajouté par Sorcelune 2016-08-31T14:01:03+02:00

Je bondis sur mes pattes. Mes pattes ! Je me suis transformée ! Je suis une louve ! Mon excitation se traduit par une série de hurlements, ce que le renard ne semble apprécier que modérément.

-Kayla, bon sang, calme-toi !

Mais bien sûr. Comme si c'était possible... J'essaye de voir à quoi je ressemble, ce qui s'avère difficile. Non seulement je ne vois pas les couleurs, mais en plus c'est un peu comme essayer de regarder ses fesses sous forme humaine. Mission impossible. En revanche, cela me permet de découvrir un nouvel élément de mon anatomie : une queue. Je la vois là, au bout de mon arrière-train, se balancer de gauche à droite... gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite... une véritable et terrible tentation. Ce à quoi je ne sais pas vraiment résister... Mes dents se referment à deux petits centimètres du bout touffu et foncé, et me voilà partie dans une ronde endiablée. Moi, Kayla Marchal, petite-fille de Jonathan Marchal, alpha de la redoutée meute de la Vallée Noire, je cours après ma queue. Pathétique. Mais assurément très amusant !

-Si tu ne t'arrêtes pas, je te jure que je te filme. Et je ferai assez de copies de la vidéo pour qu'elle te poursuive toute ta vie.

Je stoppe net, pesant le pour et le contre. Max m'adresse un petit sourire ironique, mais je vois bien qu'il ne plaisante pas. Espèce de... Mon regard se pose un peu plus loin derrière lui. Des miroirs. Plein de miroirs. Oubliant jusqu'à l'existence du renard, je me précipite au devant pour avoir une idée de ce à quoi je ressemble sous ma forme de louve. Le premier mot qui me vient à l'esprit : grise. Ouais, pas facile de s'adapter à cette vision canine. Mon pelage est très clair, bien que légèrement plus foncé au niveau des pattes. La pointe de mes oreilles semble noire, comme le bout de ma queue.

Gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite...

Je détourne vite mon attention de la tentatrice, pour observer plutôt mon allure générale. Assise sur l'arrière-train, la queue battant toujours, gueule ouverte en une grimace lupine qui pourrait passer pour un genre de sourire, langue pendante, oreilles dressées et tête légèrement penchée. Oh merde. Je ressemble à un chien. Pire : à un chien adorable, bien qu'énorme, qui attend que son maître adoré daigne jouer avec lui. Ah pour sûr il y en a plus d'un que ça ferait rire dans ma meute. Je me redresse aussitôt pour prendre une posture plus adaptée à un loup digne de ce nom : queue bien droite, prête à bondir, crocs sortis, oreilles couchées, regard assassin et grognements.

Hum. Pas mal.

Max, qui n'a pas bougé, se rappelle à moi en pouffant de rire. En me tournant vers lui pour lui adresser un grognement, je vois la porte d'entrée, légèrement entrebâillée. Suivant mon impulsion, je me précipite vers elle, dérapant en arrivant à sa hauteur pour ne pas m'y écraser le museau. Ouais. Je suppose qu'il faut un peu de temps pour maîtriser sa forme animale. Je pousse la porte avec ma patte pour me retrouver à l'air libre, sous la chaleur aveuglante du soleil, assaillie par une multitude de sons, d'odeurs et de sensations. Le vent qui caresse mon pelage, l'odeur des feuillages, le battement d'ailes d'une mésange... tout ça m'apparaît bien plus clairement que d'habitude, même lorsque je puisais l'énergie de ma sphère, bien que le monde ne soit plus qu'une palette d'infinies combinaisons entre noir et blanc. Toujours guidée par mon instinct de louve, je me mets à courir. Je me rue aussi vite que possible, pourtant sans but précis. Le plaisir que j'en retire est sans pareil, bien plus intense que tout ce que j'ai pu ressentir jusque-là. Incroyable. C'est donc ça être une louve ? J'ai toujours vu ça comme un déploiement de force et de vitesse, comme avoir un arsenal à disposition. Mais je n'ai jamais pensé au plaisir. C'est... intense.

Lancée à pleine vitesse sur le sentier qui sillonne la propriété, je me rappelle un peu tard le ruisseau qui le traverse. Trop tard pour freiner des quatre pattes. Trop tard pour un changement de direction. Seule solution : sauter. Je suis capable de faire des bonds assez impressionnants sous forme humaine. Même pour une morphe. Sauf que je dois bien avouer que je ne contrôle pas encore grand-chose sous cette forme-là. Je fais donc de mon mieux pour bondir de l'autre côté de l'eau, ce qui représente une distance de cinq mètres. Tout à fait réalisable. Enfin... ça l'aurait été si j'avais correctement pris appui sur mes pattes arrière. Toujours en l'air, je vois bel et bien la rive opposée se rapprocher, mais pas aussi vite que l'eau sous moi. Oh, merde.

"Plouf".

L'eau froide s'infiltre dans ma gueule, dans ma truffe et dans mes oreilles. Mon pelage s'alourdit, lui aussi recouvert par l'eau. Je jurerais que le corbeau, installé en hauteur et pas le moins du monde effrayé par ma présence, se moque de moi. Heureusement, je reprends très vite pied, le lit du ruisseau étant peu profond. Je patauge au mieux jusqu'à mon point de départ, peu désireuse d'avoir à retraverser plus tard. Bien sûr, Max m'attend, bien au sec, campé sur ses deux pieds. Ah, et mort de rire, bien sûr. Je m'arrête juste devant lui, trempée, toussant et crachotant.

-Je crois que j'aurais dû te filmer, je te jure que...

Je me secoue à la manière d'un chien, l'éclaboussant autant que possible. Histoire de rire un peu, moi aussi.

-Kayla ! T'étais vraiment obligée de faire ça ?

Je lève la tête vers lui, laissant pendre ma langue sur le côté.

-Fais la maligne, vas-y, ne te gêne surtout pas.

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Extrait ajouté par sasha-ruby 2016-12-15T23:50:25+01:00

- T'as perdu chérie...

Je profite de son moment d'arrogance toute masculine pour lui planter mes griffes de métal droit dans la gorge, juste sous la pomme d'Adam.

Il me relâche aussitôt pour couvrir sa blessure des deux mains.

- Ca t'empêchera de dire des conneries, imbécile. Quand on a perdu, c'est qu'on est mort. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir...lui dis je.

Il s'écroule, la moelle épinière sectionnée.

Je lui jette un dernier regard, froid.

Pas de sentiments.

T'as perdu, chéri.

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Extrait ajouté par Sorcelune 2016-08-31T11:41:36+02:00

(Max et Kayla)

-Allez, suis-moi dehors. Je voudrais bien voir à quoi ressemble ta louve et de quoi elle est capable.

Je me fige. Nous y voilà donc. Comment me sortir de là ?

J'ai été accueillie dans ce clan comme si je faisais partie de la famille. On me considère comme digne de la meute. Pour le moment. Je ne doute pas que tout ça changera dès qu'on se rendra compte que je n'ai pas de loup. Que je suis anormale, ou "pas finie" comme ils disent.

Je fais mine de regarder l'heure.

-Oh merde ! Il est déjà dix heures ! Tu vas réussir à me mettre en retard pour le boulot ! On continuera une autre fois pas de soucis, mais là, faut vraiment que j'y aille, désolée !

Il me regarde, abasourdi.

-Euh, Kayla, je croyais que tu commençais ton service à quatorze heures et encore, juste parce que tu remplaces une autre fille...

Effectivement, j'aurais dû aller travailler à dix-huit heures. Sauf que l'une des filles, Marina, m'a demandé de prendre la moitié de ses heures. Une histoire avec un type "trop top" qui l'a invitée à un mariage "trop classe" où il y aura tout plein de gens "trop chics". Je ne sais plus si c'est bien dans cet ordre, mais je sens qu'elle risque de... bah... d'en faire trop quoi.

Je décide de jouer la carte de la blonde un chouïa superficielle. C'est un truc qu'une des filles du clan utilisait toujours avec son père pour obtenir tout ce qu'elle voulait. Lui savait commander des morphes armés jusqu'aux dents, mais était impuissant face à la futilité d'une gamine.

M'inspirant d'une des scènes auxquelles j'ai pu assister, j'affiche un visage à la fois impatient, légèrement hautain, mais surtout incrédule.

-Non, mais tu ne te rends pas bien compte, je crois. Je suis de sortie ce soir, et en plus, je dois partir direct du boulot, ce qui veut dire que je dois TOUT préparer...

Allez, autant sortir le grand jeu.

-Je dois encore choisir ma tenue pour aller au Vivarium, hors de question de garder mes fringues de serveuse, préparer de quoi me maquiller, de quoi me recoiffer... Oh mon Dieu, il faut encore que je me fasse les ongles ! Mais d'abord la tenue hein, pour savoir de quelle couleur les faire. Et il faut aussi que je m'épile ! Bon sang, j'en ai pour un moment...

-OK ! C'est bon ! N'en dis pas plus, j'ai compris ! On verra ça plus tard... dit-il en grimaçant.

Et voilà. Le truc avec les hommes en général, c'est de les abrutir avec des détails dont ils n'ont strictement rien à faire, et d'y accorder une importance capitale. Hihi.

-Merci Max ! Bon, je me dépêche, on se voit demain !

Je lui fais signe tout en m'éloignant. Ah les mecs. Le problème de la majorité d'entre eux, c'est qu'ils casent toutes les filles dans le même sac.

Je me dirige en trottinant vers le château vide, heureuse que ma ruse ait fonctionné. Mais soudainement stressée par mes propres paroles...

Tout compte fait, ces quelques heures ne seront peut-être pas de trop...

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Bon, ce n’est pas le tout, mais maintenant que je lui ai annoncé mon programme, il vaut mieux que je m’y tienne… Je m'arrête net sur le seuil de la cuisine, attirée par un détail que je n'avais pas vu en entrant. Posée sur le buffet à ma gauche, trône une peluche adorable : un louveteau à la langue pendante. Je m'approche, sourire aux lèvres. Un petit mot se trouve juste à côté, bien en évidence :

Mon petit chéri, désolée pour le retard, mais j'ai enfin réussi à nettoyer ton doudou, Crocs. J'espère qu'il ne t'a pas trop manqué, mais il est comme neuf ! Bisous, Maman.

Mon sourire se mue rapidement en un fou rire tout à fait incontrôlé, attirant l'attention de Ian. Voir passer successivement sur son visage l'interrogation, la compréhension, la honte et la colère ne m'aident en rien. Il s'approche d'un pas rageur et se saisit de la peluche ainsi que du mot doux de maman

. — C'est pas mon doudou ! me crie-t-il, vexé. Enfin, ça ne l'est plus. Ça l'était quand j'étais petit, dit-il plus doucement. Mais ça ne l'est plus !

La colère s'entend à nouveau dans sa voix. Je ne peux que l'écouter, pliée en deux tellement j'ai mal au ventre à force de rire. — C'est... c'est un porte-bonheur ! Rien de plus !

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Extrait ajouté par Missmoi 2017-06-04T15:13:04+02:00

- Tu es venue en voiture ? me demande le fils alpha

- Non, à cloche-pied !

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Extrait ajouté par alouicia 2016-11-28T16:48:18+01:00

Elle passe ses bras autour de sa nuque et je sens un grondement tout sauf féminin monter dans ma gorge.

Mais qu'est-ce que...

Saloperie d'instincts ! Ma louve ne veut pas montrer le moindre poil, mais apparemment, ça ne l'empêche pas de s'être choisie un mâle et d'être déjà territoriale ! C'est même pas un loup ! En toute logique, elle aurait dû choisir Ian !

Non, pitié, pas Ian...

Un nouveau grondement m'échappe, vite étouffé par la musique.

Super, bientôt elle va me faire aller pisser sur Max pour marquer sa propriété.

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Extrait ajouté par Tifaannyy 2019-01-19T19:50:26+01:00

- Alors ma question est la suivante, Kayla : envers qui es-tu loyale ?

Je le fixe pendant un bon moment, avant de retrouver la parole, enfin...

- Euh... J'ai le droit d'appeler un ami ? Ou à l'avis du public peut-être ?

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Extrait ajouté par Tifaannyy 2019-01-19T20:06:41+01:00

- Euh, Tigrou ?

Ouais, je sais, c'est débile. Mais c'est tout ce qui m'est venu.

Le mâle se retourne, regard noir, mâchoire contractée.

- J'aimerais autant que tu t'en tiennes à Max, si tu veux bien.

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Extrait ajouté par Tifaannyy 2019-01-19T20:02:07+01:00

- Je me pose quand même une question, dis-je en cachant mon nouveau rougissement derrière mes cheveux.

- Tout ce que tu veux... répond-il d'une voix charmeuse.

- Comment arrives-tu encore à passer les portes avec l'ego surdimensionné que tu te trimbales ?

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