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« — J’espère que quelqu’un parle grec, bordel, marmonna Garrett. Ce petit problème sera pas facile à expliquer.
— Je me débrouille, dit Diego. Je suis doué pour les langues. Mais bon, un pistolet, c’est quand même une sorte de langue universelle.
— Tu peux le dire, putain de merde, convint Garrett. Mais surtout, allez pas dire à ma femme que je parle mal, ajouta-t-il en dévisageant ses frères, l’œil mauvais. »
Afficher en entierDès qu’elle aperçut Rio, elle se rua sur lui, lui adressa un sourire et lui dit à travers ses dents serrées :
— Salut, mon chéri. Il paraît qu’on va se faire un petit voyage en amoureux dans ce putain d’Alaska !
— Permets-moi de te complimenter sur ta tenue, ma chère P.J., déclara-t-il en s’esclaffant.
— Tu dois m’appeler Grace, connard. On ne peut pas se permettre la moindre erreur. Alors fais gaffe.
Afficher en entier— Tu ne peux pas rester là comme ça, s’exclama-t-elle, désespérée. Vas-y, Rio. Tu ne dois plus être loin de tes hommes. Va retrouver ton équipe. Laisse-moi ici et reviens me chercher après.
— Dis pas de conneries, aboya-t-il laconiquement. J’irai nulle part sans toi. Je vais pas te laisser. La ferme.
Afficher en entier« — Je vais lui bricoler un lit, proposa Browning. Ce ne sera pas le Ritz, mais ça fera l’affaire.
— Comment tu peux savoir à quoi ressemble le Ritz ? grommela Alton. Espèce de snob.
— Là, tu me confonds avec Diego, déclara Browning avec une grimace de mépris. C’est lui, le mec qui se la raconte. »
Afficher en entierNe pas la désirer ? Merde. L’homme des cavernes en lui criait victoire en se martelant le torse à coups de poing. C’était con, mais il était ravi qu’elle n’ait pas eu d’autre amant avant lui. Qu’elle n’ait jamais avant lui désiré un autre homme assez fort pour se donner à lui.
Afficher en entierIl entendait dans sa tête la voix de Grace qui lui chuchotait ses impressions, et elle révélait une telle détresse qu’il aurait voulu hurler de rage. Il aurait voulu escalader cette paroi à toute vitesse pour dégommer ces brutes qui l’avaient poursuivie sans relâche. Il aurait voulu pouvoir buter une seconde fois les salauds qui l’avaient démolie au point qu’elle préférait mourir que d’endurer leurs supplices.
Il savait que Nathan Kelly était capable de communiquer par télépathie avec Shea, la sœur de Grace, mais il ne s’était jamais demandé si lui et Grace pourraient le faire aussi. Ce fait ne lui avait pas semblé important, à l’origine. Rio s’était surtout concentré sur l’urgence de la retrouver pour la mettre en sécurité. Il n’avait accordé aucune importance à quoi que ce soit d’autre.
Il tenta de la contacter mentalement, lui parlant doucement, cherchant à la rassurer.
Ces salauds ne remettront pas la main sur toi, Grace. Tu es en sécurité maintenant. Je suis là, je vais t’aider. N’abandonne pas. Tu vas survivre.
Afficher en entierLa chambre était immense et décorée dans un goût très masculin. Elle en déduisit que ce devait être sa chambre à lui. Elle secoua la tête et recula d’un pas.
— Je ne peux pas prendre ta chambre. Tu dois bien en avoir une autre pour moi.
Rio sourit et fit « non » de la tête.
— Non. Mes hommes les occupent toutes. À moins que tu souhaites partager avec l’un d’eux.
Grace plissa le front, et Rio éclata de rire. La jeune femme comprit qu’il avait vu à son expression à quel point cette idée lui faisait horreur.
— Je peux dormir sur le canapé. J’ai juste besoin d’une couverture. Même pas en fait. Le canapé me semble absolument paradisiaque.
Afficher en entierelle réprima difficilement l'envie de lui balancer un coup de genou dans les couilles pour vérifier s'il tenait réellement plus de la machine que de l'homme.
Afficher en entier— Du fric ? C’est du fric que vous voulez ? Vous seriez capable de monnayer votre don pour sauver la vie d’une enfant ?
L’entendre ainsi la juger et la condamner la mit en rage. Une rage dangereuse. Elle devait garder son calme. Elle n’était pas en position de laisser éclater sa propre colère.
— Après tout ce que vous avez fait pour m’amener jusqu’à vous, après ces innombrables jours de douleur et d’agonie que vous m’avez infligés dans le cadre de vos expériences pour vérifier que je pouvais soigner votre fille, vous osez prendre cette attitude arrogante et bien-pensante parce que je veux négocier avec vous ? (Elle eut un rire moqueur.) Vous n’avez aucune carte en main, monsieur Farnsworth, poursuivit-elle. Vous vous bercez d’illusions si c’est ce que vous pensez. Ça ne m’étonne pas, vu votre ego démesuré. Allez-y, tuez-moi. Je vous mets au défi de le faire. Mais qui sauvera votre fille ? Torturez-moi. Passez des journées entières à essayer de me pousser à bout pour que je vous accorde tout ce que vous voulez. Sauf que votre fille n’a plus beaucoup de temps à vivre. Et je m’en fous. Vous ne pouvez rien me faire qui ne m’ait déjà été fait. Je ne peux pas subir plus que je n’ai déjà subi. Pendant que votre vanité, votre arrogance vous laissent croire que vous êtes tout-puissant, n’oubliez pas que votre fille peut mourir d’un jour à l’autre. Et malgré tout, pauvre idiot prétentieux que vous êtes, vous remettez mon sens de l’éthique en cause ! Pensez-vous vraiment que j’accorde la moindre importance à ce que vous pensez de moi ? Pauvre ver de terre bouffeur de merde !
Afficher en entierIl avait beaucoup de choses à penser. Beaucoup de décisions à prendre. Certaines avaient déjà été prises. Comme lorsqu’il avait vu Grace pour la première fois et décidé qu’elle était sienne.
Il l’avait recherchée. Avait juré de la protéger. Et elle était là, dans les bras de Rio, dans son refuge personnel.
Pour lui, ça ressemblait fort à une putain de demande en mariage.
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