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Bayard ne fut pas vraiment surpris lorsque Gillian marcha hardiment sur lui,se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa cordialement sur les deux joues ,en réponse à sa remontrance.

-Quel enthousiasme! dit-il. Il se peut que je sois ravi d'avoir été envoyé à Averette, finalement!

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Voilà qui était intéressant aussi… Entre les baisers pleins d’ardeur de la dame et l’affection évidente que lui portait le nouvel arrivant, peut-être sa première impression était-elle erronée. Il avait supposé que la châtelaine d’Averette était le genre de noble dame à faire une bonne nonne.

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Alors qu’ils s’approchaient de la barbacane, dix soldats de la garnison sortirent au petit trot et bloquèrent l’entrée, leurs lances pointées en avant comme un mur hérissé de piques. La herse avait été abaissée et les portes intérieures fermées. Bayard avisa plusieurs archers alignés sur les murailles. Il ne s’attendait pas à plus agréable accueil.

— Vos hommes sont bien entraînés, observa-t-il dans une tentative de parvenir à une sorte de trêve, alors que la dame et lui s’arrêtaient devant l’entrée du château.

Elle n’aurait pas pu paraître plus fière à cette remarque si elle les avait entraînés elle-même.

— Oui, répondit-elle.

Puis elle annonça d’une voix claire et forte aux soldats :

— Tout va bien !

L’expression qui se peignit sur le visage des hommes d’armes était la preuve que, si leur dame ne voyait pas de danger immédiat, eux restaient néanmoins prêts à se battre.

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Quelles nouvelles cet individu arrogant pouvait-il lui apporter d’Adelaide et de la cour du roi ? se demanda Gillian tandis qu’elle se hâtait vers le château. Elle doutait qu’elles soient bonnes en tout cas.

Ses deux sœurs et elle étaient pupilles du roi, qui avait de ce fait tout pouvoir sur elles. Il pouvait les marier selon ses desseins et intérêts, sans la moindre considération pour leur bonheur. Il confiait bien la tutelle de jeunes héritiers à des hommes immoraux qui pillaient leur domaine avant qu’ils ne soient majeurs ! De fait, il n’accordait aucune pensée au bien-être et à la sécurité de ceux dont il était responsable, y compris le peuple d’Angleterre !

Qui pouvait savoir ce qu’il avait pu décider et dans quelle mesure cette décision pouvait l’affecter, elle, ainsi que les gens d’Averette ?

Et pourquoi était-ce un chevalier qui avait été dépêché pour lui remettre le message de sa sœur ? Si cette dernière était malade, un serviteur aurait aussi bien fait l’affaire.

Se pouvait-il que le roi John ait choisi un époux pour Adelaide, Elisabeth — Lizette, pour ses proches — ou elle-même, et que cet homme soit le fiancé désigné ?

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Angleterre, 1204

Messire Bayard de Boisbaston leva le bras droit pour arrêter ses hommes, puis se tourna vers son écuyer, désignant d’un ample geste du bras qui fit tinter sa cotte de mailles la construction située de l’autre côté de la vallée boisée.

— Eh bien, Frederic, que pensez-vous du château d’Averette ?

Plissant les paupières, le jeune Frederic de Sere regarda la forteresse de pierre grise bâtie sur la butte en face d’eux et remua nerveusement sur sa selle.

— Il est petit, non ?

— C’est en effet ce que l’on pourrait penser d’après ce que l’on en voit, concéda Bayard, mais tous les châteaux ne sont pas construits en cercle. Il se pourrait que la barbacane et les tours qui font face à la route ne soient que l’extrémité la plus étroite de la forteresse.

Il lui indiqua les tours de chaque côté de la grande porte.

— Les archers ont une bonne vue de la herse et de bons angles pour tirer sur quiconque s’approche de l’entrée.

Il avait également remarqué que les arbres et les buissons avaient été coupés sur les deux bords de la route, laissant une bande d’au moins dix pieds de large à découvert de chaque côté. Aucun ennemi ou bandit ne pouvait prendre des voyageurs en embuscade avant que ceux-ci n’aient le temps de tirer leur épée pour se défendre.

Frederic écarta une mèche châtain de ses yeux.

— Oui, je vois, messire…

— En route pour Averette ! dit alors Bayard en mettant son cheval au pas.

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