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Commentaires de livres faits par kiraan

Extraits de livres par kiraan

Commentaires de livres appréciés par kiraan

Extraits de livres appréciés par kiraan

date : 01-04
- La prochaine fois que vous descendrez me voir, pourriez-vous m'apporter un cas simple? demanda Sykes penchée au-dessus du cadavre d'Alphonse Cotillard, l'adolescent trouvé dans les bras de sa mère. Par exemple, un gars sans tête. Là, vous diriez: 《Quelle est la cause du décès, doc? 》 à quoi je répondrais: 《Eh bien... Il n'a pas de tête, ça fait un bon début.》
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date : 01-04
- Êtes-vous saoul? demanda le sergent en lui boutonnant le col.
- Malade... Intoxication alimentaire.
- Oh, dit-il en se radoucissant un peu. À cause de quoi?
- Onze bières, rota Winter.
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date : 17-03
Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence, aucune manie, aucun indice flagrant qui puisse témoigner d'un trouble de la personnalité. Je mange équilibré, je ne suis pas une mère angoissée pour ses enfants, je n'ai pas de problème pour jouir lors de mes rapports sexuels, je ne suis pas hypocondriaque. Mes amis m'adorent, mes collègues m'apprécient, je n'ai aucun fétiche sexuel particulier, je n'ai pas peur d'être seule chez moi le soir, j'ai pardonné leurs erreurs à mes parents, je suis proche de mes sœurs, je ne suis pas envieuse, je ne suis pas distraite, je n'ai pas de problème avec l'alcool et je ne fume que très occasionnellement. Mais je suis folle amoureuse de mon mari et tout mon corps se met à me démanger dans mon lit le soir.
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"Autant vous dire tout de suite que les psys, j'en ai rien à cirer. Mais vu qu'on va passer un paquet d'heures ensemble, autant qu'on tape un peu la discute, nan?
- Je suis là pour ça. On peut parler de ce que vous voulez.
- De la pluie et du beau temps?"
Je levai les yeux vers la minuscule lucarne, dont la vitre poussiéreuse ne laissait passer qu'une lumière sale et pauvre.
"On se les gèle et ils annoncent de la pluie." Je m'adossai à la chaise et posai les mains à plat sur la table. "Et maintenant on peut parler de vous. De votre vie. De la prison." Je comptai jusqu'à trois, les yeux dans les siens. "Ou de ce que vous ferez quand vous sortirez d'ici."
Ses pupilles se dilatèrent brusquement. Une mydriase spontanée étant souvent le signe d'une grande excitation, mon petit espoir de ne pas avoir affaire à un psychopathe disparut aussi vite qu'il était apparu.
"Vous pouvez rien dire à personne, hein? C'est bien ça le deal, Doc?"
Je soupirai avant de réciter, d'une manière mécanique qui déplut à mes oreilles:
"Sauf si ce que vous me confiez laisse clairement entendre que quelqu'un est en danger immédiat. Pour le reste, ça m'est interdit, en effet.
- Et vous pouvez pas déblatérer sur moi, comme quoi ce serait une connerie de me laisser sortir?
- Non. C'est le rôle de l'expert-psychiatre. Tout ce que vous me direz ne sortira pas d'ici et je ne ferai aucune recommandation. Tout ce que l'on saura, c'est que nous nous sommes vus.
- Rien d'autre?
- Rien d'autre.
- Cool. Mais je crois que vous allez regretter qu'on parle pas de la pluie et du beau temps, Doc."
Mes menottes à moi s'appellent le secret médical.
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date : 22-02
- Tu vas en faire quoi, de ton trou? à demandé Ivan. Il n'y a plus d'animaux à enterrer à Gudhammar, que je sache.
- Je veux voir jusqu'où je peux aller. C'est le chemin qui compte, pas le but.
- Ta mère ne va pas être contente de toi.
- Ma mère n'a jamais été contente de moi.
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date : 22-02
- Comment envisages-tu ton avenir, Francesca?
- Pour l'instant, je n'ai pas le courage d'en parler ni d'y penser.
Je sentais que c'était la stricte vérité.
J'en avais infiniment marre de l'avenir.
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date : 22-02
Le docteur Molan a allumé sa pipe. J'aurais aimé qu'il ouvre la fenêtre. C'était quoi, d'ailleurs, ces façons? Fumer dans une pièce confinée, sous le nez de ses patients?
- Raconte-moi, Francesca, a-t-il poursuivi en croisant les jambes. Pourquoi donc as-tu souhaité mourir?
Pourquoi avais-je souhaité mourir?
J'étais contente qu'il n'ait pas changé ses méthodes et qu'il ne me laisse jamais le temps de répondre, car à peine ai-je poussé un soupir et haussé les épaules qu'il enchaînait déjà avec ses interminables questions secondaires. L'existence me paraissait-elle dénuée de sens? Avais-je perdu ma foi dans l'avenir? Avais-je des problèmes de sommeil?
- Je crois que tu es déprimée, a-t-il déclaré avec le plus grand sérieux après que j'ai réussi à calmer certaines de ses interrogations.
- Ah bon? Tu es sûr?
Il n'a pas eu l'air de déceler l'ironie, car il s'est contenté d'acquiescer en disant que tout ce que je venais de lui révéler le confortait dans cette opinion. Si on ajoutait à cela la tentative de suicide, le message était clair. J'étais sérieusement déprimée.
- C'était juste un appel au secours, ai-je répété.
- Bon, si tu t'obstines à l'appeler ainsi. Mais nous t'avons entendue, Francesca. Nous avons entendu ton appel.
- Tant mieux. Quelle chance pour moi que vous ayez l'ouïe fine.
- As-tu déjà envisagé... - Il a tiré sur sa pipe. - As-tu déjà pensé à laisser ton intelligence prendre le pas sur ta tendance auto-destructrice? Car tu es une fille intelligente, Francesca. En es-tu consciente?
- Je ne sais pas. Je ne me sens ni spécialement intelligente, ni spécialement destructrice.
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Sentir la moquette sous ses pieds, c'est vraiment agréable, rassurant.
Il a étanché sa soif à même le robinet; Le goût de l'eau dans sa bouche, c'est agréable.
Il a ouvert la fenêtre; recevoir l'air frais en pleine figure, c'est agréable. Entendre les oiseaux chanter, c'est très agréable.
Même le goût des larmes est agréable.
Vivre, c'est agréable.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Flo
ne le sait plus.
Comme moi, bientôt...
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En définitive, ce n'est pas la mort qui enchaîne. C'est la vie.
Avec toutes ses contraintes absurdes, ces choses que l'on s'impose à soi-même; ces barrières que l'on érige patiemment autour de soi. Par obligation, par peur, bêtise ou convenance. Par habitude ou par pudeur.
On participe à construire sa prison, dorée ou pas, barreau après barreau. Et même si on dispose des clefs, rester à l'intérieur pour y périr lentement...
François est en train de scier les barreaux, de briser les murs. Dommage que ce soit si tard.
Trop tard.
Il semblerait que l'approche de la mort rende lucide.
Il se déshabille, mordu instantanément par le froid.
Est-ce qu'on a froid quand on est mort? Éternellement froid?
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- Il faut que je le retrouve!
- Écoutez, il va certainement revenir de lui-même, dans quelques jours. Inutile de vous lancer à sa poursuite, il vous sera difficile de le retrouver... Même si nous pouvons le localiser, c'est avec un temps de retard. Je pense qu'il vaut mieux que vous l'attendiez chez vous. Par contre, vous pouvez toujours lui laisser un message en lui disant que vous connaissez la vérité. Ça l'incitera peut-être à vous contacter.
- Je vais devenir folle à attendre!
- Je comprends, madame. Mais au moins, vous savez maintenant qu'il n'a pas été enlevé ou assassiné.
Florence marche lentement jusqu'à la porte.
- Je sais seulement qu'il va mourir, murmure-t-elle.
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Moi, je ne veux pas passer des mois à l'hosto, à jouer les cobayes. À me regarder crever lentement... À voir les autres, ceux qui sont en bonne santé, ceux qui sont libres, venir me rendre visite et s'apitoyer sur mon horrible sort! Je ne veux pas devenir un morceau de barbaque allongé sur un lit, un numéro de dossier dans un hosto! Je ne veux pas qu'on me charcute, qu'on m'intube, qu'on me perfuse... Je ne veux pas subir ce que mon vieux a subi. Ce que je n'ai pas su lui éviter.
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Il y a beaucoup de gens qui croient en Dieu. Je n'ai jamais été du genre à prier, mais je ne suis pas de taille à lutter contre ceux qui le font, car ils sont trop nombreux. Et si Dieu existe, il y a bien un revers de médaille, n'est-ce pas? Il y a quelque chose qui pousse les hommes à commettre des actes de vertu, et il y a quelque chose qui les pousse à commettre des actes de haine et de cruauté.
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- Mais Jasperville vous empêche de repartir, n'est-ce pas? demanda Jack.
- Oh, j'entends souvent dire ce genre de choses, mais ça me passe au-dessus. Un lieu n'a pas ce pouvoir. Quand on a envie de partir et qu'on ne le fait pas, le problème n'est pas dans le lieu, mais dans la tête.
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Il y a bien des choses, Jacques, qui se tapissent dans les ombres, mais c'est dans l'esprit des hommes que se trouvent ces ombres. Pensées, imagination, projections... On se convainc soi-même que ce qu'on voit et ce qu'on croit voir ne font qu'un, mais non. C'est rarement le cas. On accorde à un homme le bénéfice du doute, même lorsqu'il est méchant, car on sait qu'on n'est pas soi-même exempt de reproches et on aimerait être traité avec la même clémence. On fait trop confiance. On a une foi excessive dans la nature profonde de l'homme. Mais il y a des hommes faibles, des hommes vulnérables, qui peuvent se laisser envahir par une idée, par une croyance, et ils passent pour des hommes réellement possédés alors que ce sont eux qui ont créé cette possession. Ils veulent croire que c'est un autre être qui les pousse à faire des choses terribles, à commettre des actes barbares, et ils tiennent à cette hypothèse tout autant que nous.
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Oui, aurait-il dû répondre à cette femme. Toutes les histoires que vous avez entendues sont vraies, mais elles ne représentent qu'une infime partie de la vérité. Dans un mois, vous ne saurez plus où vous êtes. Vous aurez perdu tout sens de l'orientation. Partout, l'obscurité vous attendra, mais vous ne saurez même pas dans quelle direction vous regardez. Le temps s'efface. Même le soleil se cache. Au bout d'un an vous aurez l'impression d'avoir perdu tout lien avec le monde extérieur. Vous ne pourrez plus entrer en contact avec lui, ni lui avec vous. Même si vous trouvez un moyen de vous en échapper, vous garderez en vous des pans entiers du passé, que vous ne distinguerez plus du présent. La ligne de partage aura disparu. Donc, oui, Vivienne, vous pouvez croire que ces histoires ne sont que des rumeurs et des contes de bonnes femmes, mais la réalité est encore pire. Et je suis bien placé pour le savoir, car j'ai été témoin de la majeure partie de ces événements et je les porterai en moi jusqu'à la fin de mes jours.
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La vérité, c'est que le pire arrive aux gens bien. Et le passé est un pays qui a sa langue à lui, une langue que la plupart apprennent à oublier. Les mots de cette langue sont comme des chansons apprises par cœur. Au moindre rappel, elle reviennent et la mélodie est aussi familière, aussi obsédante que jamais.
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Les toits rongés par le silence des
chambres

où l’on rêve de partir en emportant
la maison

la fenêtre du rez-de-chaussée
la rue qui coulait sur le pont

ce qu’il y a eu de soleils de nuits

ne leur appartiendront jamais mais le
vide qu’ils répandent

quand ils disent

ils ont volé les chevaux



*



Premier jour du printemps

Les oiseaux chantent à cinq heures

il reste des plumes de nuages sur les
ardoises

Tu penses à lui dans la rame du
tramway qui part vers Hôtel Dieu

il répond comme un peuple perdu qui
chante au fond de toi
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Tu es las des révoltes programmées
entre midi et deux

des vestiges du passé quand le présent s’écroule
toujours plus famélique

de moins en moins familier

de la condescendance du monde quand il prend
racine dans la fuite en avant

Tu veux la richesse des nuits d’été
le saccage de tes désespoirs

faire l’amour avec ta terreur d’être vivant



*



Exaspérée par le bruit et le silence

tourner autour du taillis des questions
sans réponses

En rester là à l’heure qui précède le soir
sous la lumière allumée au-dessus du bureau

L’angoisse traîne de ne pas être à la hauteur

d’un baiser prolongé

d’ un acte de résistance



*



Minuit

musique de l’autre côté de la rue

la table est desservie depuis des
heures

Il faudrait que je dorme sans ajouter
un mot

entre le croissant de lune la terre
mouillée

Il faudrait s’asseoir souffler sur les
bougies du monde

croire encore une fois aux gestes
aveugles

au triomphe de quelque chose
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date : 14-12-2023
Avant je te disais

Je n’aime pas la perfection
mais j’aime l’absolu

J’ai vieilli et tout est devenu
flou

comme les nuits d’hiver quand on
n’ose plus s’éloigner de la lampe

de la chaise

de peur de passer le brouillard entre
les vivants et les morts



*



Septembre est à l’heure et je ne suis
pas prête

Je me souviens marcher vite tôt le
matin

rentrer et me réveiller dans le

tramway une station après la
mienne

les yeux embués sur la Loire

Ce matin le soleil entre dans
le salon

en août il entrait par la cuisine

Le café est brûlant

Il me reste cinq cigarettes et un
sachet de pains au chocolat à un
euro cinquante

des rêves d’amour

des peurs d’enfant

et j’aurais tellement voulu les
séparer



*



Quand j’étais malade je disais
à ma mère

J’ai le goût

Elle me donnait des granulés jaunes
dans une grosse cuillère

J’avais les joues brûlantes et des larmes
de chaleur dans les yeux

Le ciel est bleu

On dirait qu’il penche derrière les toits

Avant- hier un ange a glissé
sur la pente

il n’avait pas d’ailes

Il est sur terre depuis un jour
et il a le goût



*



Je dois faire un cv

j’ai écrit

Je n’ai pas beaucoup travaillé
à l’école

et je suis toujours paresseuse

Emma pense que j’ai inventé
la galette de semoule

moi je ne me souviens plus d’où
la recette est tombée

J’ai déménagé douze fois

D’une adresse à l’autre

j’ai laissé une boîte à musique

des livres

et des pulls

Un jour j’irai les chercher
derrière les ours marron

les poupées sans maman

Je resterai

Comme travail je ferai Objet perdu



*



Je ne veux pas travailler

je veux des murmures

regarder la lumière mourante à la fin
du jour

mais ne pas voir la mienne décliner

de gestes mesurés
de peines réduites

Je suis en vacances

J’honore la mémoire de la petite soldat
qui disait

devant la nuit en feu des larmes rouges
dans la bouche

Si je vis jusqu’à demain je prendrais des
notes



*



J’entends les bruits de la circulation

A chaque fois je pense à mon enfance
quand on traversait les routes en voiture

Les odeurs de tabac froid et d’hiver se
mélangent à l’ombre de mes parents

La nuit cache la laideur des gens des choses
des immeubles

et je reviens au présent

comme quand mon père garait la voiture
avec le même étonnement
la même peur

Où dorment les rêveurs
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date : 14-12-2023
J’attends le soir pour habiter
le ciel

Je sais monter

pousser les nuages avec ma hanche

celle sur laquelle tu poses la paume
de ta main

c’est aussi un nuage

J’attends devant la porte

comme j’attendais que ma mère
dise

Entre

pour venir dans sa chambre

Je m’assois et je regarde un peu en bas
la lueur des arbres et des océans

comme des petites mares bleues

Quand les lampes sont des croissants
dans les maisons

je suis là-haut même si j’ai perdu
mes ailes
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Le professeur avait une sensation étrange chaque fois qu'il arrivait à un petit résultat avec la classe. Il se sentait récompensé. Il pouvait sembler difficile d'expliquer ce que signifiait atteindre un objectif qui pouvait sembler très modeste, mais pas pour un enseignant, pas pour Loris Martini. À ce moment-là, il était parfaitement conscient d'avoir semé une idée dans leurs têtes. Et que cette idée n'en partirait plus. Les notions pouvaient être oubliées, mais la formation spontanée de la pensée suivait un parcours différent. Cette idée allait les suivre pour le restant de leurs jours, cachée dans un coin de leur cerveau mais prête à surgir quand ils en auraient besoin.
Ce sont les méchants qui font l'histoire.
Ce n'était pas uniquement de la littérature. C'était la vie.
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date : 26-09-2023
Aux innocents, ces damnés inconscients,
À leurs aînés irresponsables qui exposent les gorges de leurs enfants au fil des couteaux,
Aux autorités démissionnaires et aux peuples aveugles,
Aux ignorants horrifiés par la cruauté des loups,
Je veux dire que
Leurs mains pleines seront coupées,
Leurs cœurs arrachés,
Leurs vertus salies,
Leurs esprits pervertis.
Et tout ce qu'ils ont pu trouver de beau en ce monde sera détruit.
[...]
Face au loup, l'agneau,
Face au violeur, la vierge,
Face au bourreau, la victime,
Face à l'assassin, l'innocent,
Face au chaos, nous tous.
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date : 26-09-2023
Ne les appelez pas des enfants. Ils sont ce que nous avons commis de pire. Ils sont notre tourment, notre... punition. Ne les appelez pas des monstres, ils sont une part de nous. Ou alors nous sommes tous des monstres. Réfléchissez-y... sommes-nous tous des monstres?
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date : 19-09-2023
La haine ne posait qu'un seul problème, aux yeux de Gabe. Et ce n'était pas qu'elle vous dévorait ou vous détruisait. Ça, c'était des conneries. La haine pouvait vous soutenir dans les pires moments. Le chagrin, le désespoir, la terreur. L'amour et le pardon vous tenaient chaud, mais seule la haine vous donnait des ailes.
Non, le problème avec la haine, c'est qu'elle finissait toujours par se consumer. Et à présent qu'il en avait vraiment besoin,
Spoiler(cliquez pour révéler)
qu'il voulait la lâcher sur la femme qui lui avait pris sa fille,
il découvrait que son réservoir était vide. Presque à sec.
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date : 17-09-2023
On ne découvre nos véritables limites qu'une fois au pied du mur. Jusqu'où nous sommes prêts à aller pour ceux qu'on aime. Les plus grands actes de cruauté naissent de l'amour le plus pur.
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date : 17-09-2023
Neuf ans s'étaient écoulés depuis qu'elle était partie. Depuis cette terrible nuit qui avait fracassé leur famille en mille morceaux. Peut-être avait-elle toujours été fragile. Comme la plupart des familles. Le sang est certes plus épais que l'eau, mais il est parfaitement inutile pour coller quoi que ce soit.
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