Extraits

" Cette occasion de lui parler en tête à tête était unique. Il fallait savoir profiter de l'instant présent et c'est bien ce qu'elle avait l'intention de faire. Il était magnifique, viril en diable. Elle n'osait même pas le regarder de peur qu'il ne s'aperçoive de son trouble. Car oui, il l'a troublait. Un torse légèrement poilu, des pectoraux et des abdominaux parfaitement dessinés et une taille qu'on avait envie d'entourer de ses bras étaient une invitation à l'indécence. Même le silence entre eux était sensuel.

Waouh mais quel mec, quel corps, quel… Oh la la, quelle tentation !

Calme-toi ma vieille, de toute façon il est bien trop beau pour toi et puis surtout il est fiancé. "

De retour dans la chambre, il vit que Jenifer avait bougé mais qu’elle dormait toujours. Elle était à présent sur le dos, le bras droit replié vers sa tête, main gauche posée sur son ventre. Devant cette jolie vision, Thomas s’assit délicatement à ses côtés. Ses seins généreux se soulevaient au rythme lent de sa respiration. Il resta ainsi quelques minutes à l’admirer avant qu’elle n’ouvre les yeux pour le gratifier de l’un de ses plus beaux sourires en s’étirant voluptueusement. Elle l’attira ensuite doucement à elle en quête d’un langoureux baiser. Les mains posées de chaque côté du corps de sa fiancée, il s’abandonna à sa bouche. Leurs langues se mêlèrent l’une à l’autre avec délectation avant que Thomas ne s’écarte. La brillance des yeux de Jenifer ne laissait aucun doute sur son désir de sexe matinal. Prenant la main droite de Thomas, elle vint la poser sur son sein gauche. Pas besoin d’un dessin pour comprendre ce qu’elle voulait. Il commença donc à lui caresser délicatement le téton du bout de son pouce le faisant durcir de plus en plus. Après quelques secondes, elle lui attrapa de nouveau la main et la dirigea lentement vers son bas ventre, pendant qu’elle même glissait sa main droite sur la cuisse de Thomas jusqu’à son entrejambe. Il sourit.

« Désolée, dit-il d’une voix suave, mais je dois y aller. Il va falloir tenir jusqu’à ce soir ma beauté.

– Non, c’est pas juste, fit-elle avec une moue enfantine. La journée commençait si bien.

– Un peu de frustration ne te fera pas de mal, la taquina-t-il tout en lui déposant un baiser sur le front.

– Mais tu sais que je peux très bien me débrouiller toute seule, dit-elle en écartant le drap laissant apparaître un pubis totalement épilé et en commençant à exciter son clitoris du bout des doigts.

– Nous sommes donc bien peu de choses nous les hommes. Mais si j’étais toi, j’attendrais que mon futur mari me fasse grimper au rideau. Tu sais combien mon arme secrète te fais de l’effet, lui murmura-t-il à l’oreille.

– C’est bien pour ça que je voulais la voir à l’œuvre tout de suite mais soit, je vais patienter. Dommage pour toi, je mouillais déjà.

– Tu es incorrigible, dit-il en passant son index sur le bout du nez de sa fiancée. Allez, il faut que j’y aille. On se voit plus tard ma puce.

– Et tu me feras l’amour ?

– Et je te ferai l’amour, lui confirma-t-il avant de refermer la porte de la chambre derrière lui. »

" ─ Mais quelle vague de lucidité ! Faites gaffe, elle va vous submerger et vous risquez de ne pas vous en remettre.

─ Allez-y vous gênez pas, je crois que je l'ai bien cherché.

─ Oh mais je n'ai absolument aucune intention de vous ménager. Sachez que naturellement je suis sans filtre. Je dis aux gens ce que je pense que ça leur plaise ou non. Oh bien sûr, j'essaye de me soigner pour mes proches qui me bassinent à longueur de journée sur le fait que la vie en société n'est pas propice à une trop grande franchise. Ça s'appelle la diplomatie. Mon cul oui ! Ça s'appelle l’hypocrisie. Quoi qu'est-ce qui vous choque ? demanda-t-elle en le regardant, « le mon cul » ou le fait que je vous informe que je vais vous secouer comme un prunier ?

─ Les deux je suppose."