Commentaires de livres faits par Kmydaukho
Extraits de livres par Kmydaukho
Commentaires de livres appréciés par Kmydaukho
Extraits de livres appréciés par Kmydaukho
Dans Les étincelles, nous suivons Phoenix, 23 ans, ainsi que sa grand-mère, sa mère, et son frère. Tous sont très impactés par le décès brutal de leur père il y a 3 ans. Se mêlent au deuil, un sentiment de trahison, de rancoeur. Un jour, Phœnix trouve dans la cave, la preuve que son père était en danger… Un long combat commence !
L’auteur traite dans ce livre un sujet d’actualité : un scandale écologique. Il rend notamment hommage aux lanceurs d’alerte. En soi, c’est intéressant mais les thèmes ne sont pas approfondis. J’imagine qu’il y a eu un gros travail de recherche, donc félicitations à l’auteur pour ça.
L’histoire en elle-même est assez simpliste et niaise, aucune surprise, même dans les rebondissements qu’on voit venir à des kilomètres. Tout est prévisible, en plus d’être naïf et peu crédible.
Les personnages sont peu profonds dans leur psychologie et c’est bien dommage car j’aurais aimé m’attacher à eux.
Le tout mêlé avec de l’amour, des bons sentiments… Trop mielleux pour moi. J’aime les romans feel-good mais pas comme ça.
Peut-être à lire si vous souhaitez un livre sans prise de tête, peut-être idéal en bord de plage… mais si vous recherchez à découvrir l’auteur je vous conseille ses autres romans.
Ce livre parle du silence des adultes, de la pédocriminalité, d’injustices liées aux origines et à la classe sociale. Des sujets qui m’intéressent et que je trouve vraiment importants, mais que je n’ai pas trouvés dans ce livre aussi percutants que ce que j’avais imaginé et que j’aurais aimé.
Pour autant, les quelques retours que j’ai lu à son sujet sont assez bons, donc je vous conseille de faire votre propre avis. Ce qui ne m’a pas forcément plu, plaira forcément à d’autres, j’en suis persuadée.
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Le sujet est parfaitement maîtrisé et la psychologie des personnages est travaillée. Nous sommes plongés dans un thriller psychologique où l’ambiance rappelle celle de « Desperate Housewives ».
Prévoyez du temps pour lire ce livre, car une fois plongé dedans, vous ne voudrez plus le lâcher ! Le récit est prenant, addictif, la plume est incisive et captivante !
Un accident survient, mais vous apprendrez que les murmures datent de bien avant ce drame.
Nous suivons quatre couples, et notamment quatre femmes, que je vous laisserai le plaisir de découvrir, ou plutôt... découvrir leurs secrets, leurs quotidiens très différents les uns des autres, dans ce quartier où les secrets et les faux semblants sont au rendez-vous.
Durant ma lecture, j’ai pensé à une citation de Jacques Salomé. Je cite : « L’herbe est toujours plus verte chez les autres... jusqu’à ce qu’on découvre que c’est du gazon artificiel. »
Ce thriller psychologique est, selon moi, un véritable page-turner ! Deux livres lus de l’auteure, deux excellentes lectures, j’ai hâte de découvrir le troisième !
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La mère de famille, interpelle les médias en disant :
« Je lance un appel à tout le monde, tout ceux qui peuvent nous aider, c’est vraiment un appel au secours. »
Puis : « N’importe qui qui voit Fiona, n’importe qui, qui a Fiona, qu’il nous la ramène ! »
La France entière s’inquiète, on a pitié pour cette femme éplorée. Les gens se mobilisent. La population Clairemontoise vient en aide à cette famille.
Mais coup de théâtre + de 4 mois + tard. Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf (beau-père de la petite) sont placés en garde à vue et finissent par avouer leur mensonge. Ils disent avoir enterré Fiona dans la forêt d’Aydat. Des équipes sont mobilisées pour retrouver le corps de la petite, en vain. La France entière passe de l’émotion la + forte, à la haine la + absolue envers cette femme. On apprend que la petite a été battue à mort. En + d’avoir menti sur les causes de la disparition de la petite, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf ont dissimulé des faits importants aux autorités.
Presque 10 ans après les faits, et malgré de nombreuses recherches, le corps de Fiona n’a jamais été retrouvé.
Dalie Farah revient sur cette affaire qui nous a tous, beaucoup révolté. Une « enquête journalistique » documentée, intéressante, même si, personnellement, je n’ai pas appris grand chose. Si j’ai globalement aimé ce livre, je suis mitigée du fait que l’auteure mêle son histoire personnelle à ce fait divers. Elle même a été victime de mauvais traitements dans son enfance, donc l’affaire Fiona l’a particulièrement touché. Elle raconte de façon intime son histoire, ses traumatismes et les conséquences.
Pas que je me fiche de son parcours de vie, de son vécu ou que je n’ai pas été touché par son histoire, mais disons que j’aurai aimé qu’on se focalise uniquement sur Fiona.
C’est une lecture qui questionne sur la violence, les blessures de l’enfance, la maternité…
Quelques longueurs, mais un récit bouleversant, pour ne pas que Fiona soit oubliée, pour lui rendre hommage.
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L’intrigue tient la route, les deux personnages principaux sont intéressants et leur psychologie est travaillée. J’ai vraiment apprécié Talia.
Le suspens est au rendez-vous, la tension monte au fil des pages jusqu’à ce dénouement auquel je ne m’attendais pas.
Pour clôturer, j’ai apprécié la mise en lumière du RAID. Les informations sur cette unité d’élite sont pertinentes !
« Duel » a été une très belle découverte, je ne peux que vous conseiller de le lire pour vous faire votre propre avis !
Si vous me suivez, vous savez que Karine Giebel est l’une de mes auteure chouchou, une valeur sûre comme j’aime le dire ! Alors lorsque j’ai vu que je n’arrivais à entrer dans aucune lecture au début du mois de Mars, je me suis dirigée vers ce livre, non sans appréhension.
Maintenant que je l’ai lu, je peux comprendre pourquoi il divise les lecteurs. Le sujet n’est pas simple. Pour ma part, j’ai apprécié cette lecture du début à la fin. J’ai été happé dès les premières pages et pourtant l’ambiance est glauque et malsaine (c’est peut dire)
Je n’ai pas envie de dire « passion destructice » parce que les faits commis sont des crimes. TW: vi*ls, harcèlement s&xuels, vi0lences…..Disons que c’est l’histoire d’une longue descente aux enfers, avec de l’amour dedans. Je ne saurai le résumer autrement, sans trop en dévoiler.
Dans ce livre, on retrouve la noirceur habituelle de Karine Giebel. Elle a le don de nous emporter dans des histoires glauques, dramatiques, écœurantes. Et pourtant, l’on en redemande encore car la plume est addictive et qu’elle maîtrise ses sujets et ses intrigues !
Comme vous l’aurez compris, ce livre est une réussite pour moi, même si je comprends que les thématiques abordées de cette manière on pu déranger certains lecteurs. Mais je crois que c’est ce que l’auteure recherchait… : nous indigner ! Et bien c’est réussi !
Hâte de lire le prochain, qui sort dans quelques petits jours !
C’est une histoire à trois voix qui raconte le doute, l’espoir et la soif d'enfin être soi.
J’ai rapidement accroché avec la plume de l’auteure, qui est agréable et fluide. Les pages défilent, et l’on se demande comment cela va se finir pour ces deux femmes et cette petite fille.
J’ai aimé les thématiques abordées dans ce récit : adultère, manipulation, séparation, reconstruction, difficulté à procréer, mensonge, alcoolisme…
D’ailleurs, l’alcoolisme est un sujet qu’on ne retrouve pas souvent dans des romans, et pourtant, on sait à quel point cela peut être destructeur pour la personne, mais également pour son entourage. J’ai vraiment apprécié le fait que cela soit abordé, d’autant que le sujet est bien traité. Tout comme les autres thématiques qui sont abordées dans le livre et qui sont fidèles à la réalité.
Les personnages sont attachants, on les suit dans leur reconstruction personnelle, avec chacune, un point de vue sur leur situation différente. C’était touchant.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, placée sous le signe de l’espoir et de la reconstruction !
Ce livre est le témoignage de son père, qui revient sur l'enfance de Jeffrey et cherche à comprendre comment et pourquoi son fils est devenu un tueur en série. Qu'ont-ils raté dans son éducation ? Est-ce que cela vient de la dépression de sa mère lorsqu'elle était enceinte de lui ? Aurait-il pu éviter tout cela ? Comment n'a-t-il pas pu voir ? Est-ce héréditaire ? Beaucoup d'interrogations sont soulevées dans ce témoignage.
De façon chronologique, on suit cette famille dans sa descente aux enfers, et honnêtement, j'ai été touché même si le côté froid et détaché du père ne m'a pas permis d'éprouver de l'empathie pour lui. En revanche, il n'est pas dans le déni, ne cherche pas à trouver des excuses à son fils ou à s'en dédouaner totalement, et c'est appréciable.
J'ai trouvé le récit intéressant et la plume fluide. Si les faits sont sordides, il n'y a pas de détails morbides. C'est écrit avec pudeur.
Inutile de préciser que j'ai eu une grosse pensée pour toutes les victimes de Jeffrey Dahmer.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’on suit deux cousins qui ont grandi ensemble. Leur famille connaît un certain nombre de drames, mais ils sont soudés jusqu’à ce que des sentiments contradictoires s’en mêlent : jalousie, culpabilité… L’un est protecteur, l’autre provoquant. Un événement va se dérouler et les lier dans le silence.
✨ Le récit m’a emportée dès le début. Les chapitres sont courts, la plume de Claire Favan est toujours aussi prenante et accrocheuse. Bref, l’histoire est rythmée et ne laisse pas place à l’ennui.
Si j’ai aimé ce livre, je reconnais que certaines scènes m’ont semblé un peu tirées par les cheveux, ce qui fait perdre, selon moi, un peu de crédibilité à l’histoire. Je ne peux pas détailler au risque de spoiler, mais le manque de réalisme à certains moments a fait que je n’ai pas totalement cru en tout ce que je lisais. Pour autant, cela ne m’a pas empêché de tourner les pages avec une facilité déconcertante.
La psychologie des personnages est travaillée. J’ai eu beaucoup d’empathie pour Corinne, la capitaine de police. Cette injustice m’a indignée, m’a frustrée, et là je retrouve bien Claire Favan qui sait jouer avec nos émotions.
C’est une histoire de mensonges, manipulations, jalousie, d’amour et de haine.
En bref, malgré quelques reproches, j’ai passé un très bon moment de lecture. Claire Favan fait partie de mon top 3 de mes auteures préférées, j’aime énormément sa plume, elle m’embarque à chaque fois, mais « Le roi du silence » n’est pas son meilleur selon moi. Pour autant, je ne peux que vous le conseiller car il est bon, que vous passerez un bon moment avec cette histoire machiavélique, où le suspense est maintenu du début à la fin.
💛 Je n’avais jamais lu de livre où ce sujet était abordé donc ce fut intéressant d’en découvrir d’avantage, d’autant que c’est un métier qui m’intrigue.
L’histoire est originale et la plume est fluide. Elle questionne le monde du travail et l’équilibre à trouver entre le professionnel et le personnel, à travers l’histoire de couple de Richard, et ses nouveaux comportements à la limite de la paranoïa.
Difficile de vous en parler sans trop vous en dévoiler car c’est un ouvrage de 141 pages. D’ailleurs, plus de pages et plus de détails n’auraient pas été de refus pour ma part. Ça a été une superbe lecture et le temps est passé trop vite ! Je serai bien restée un peu plus au côté de Richard ! J’ai été agréablement surprise par la fin à laquelle je ne m’attendais pas du tout !
C’est un livre qui se lit facilement, rapidement. Vous ne vous ennuierez pas avec les péripéties de Richard ! Foncez !
Difficile de trouver les mots justes pour vous en parler, c’est un livre difficile à classer, atypique, « déjanté » mais original et fascinant !
Ce récit aborde le sujet de la santé mentale et notamment des monstres de l’enfance du narrateur, qui resurgissent à l’âge adulte.
Une immersion totale dans le monde psychiatrique.
De psychologue clinicien, le narrateur fait à présent parti des patients.
J’ai aimé cette lecture bien qu’elle soit assez sombre de par son sujet. C’est un livre court, mais qui embarque grâce à sa poésie et ses métaphores.
Ce livre est un tome deux mais cela ne m’a pas dérangé de le lire sans avoir lu le premier. D’ailleurs c’est une trilogie mais chaque livre peut se lire indépendamment.
C’est ce qu’à vécut Chloé Daniels.
De retour chez elle, ses proches vont lui raconter sa vie d’avant : avocate, elle était séparée d’un mari violent et mère d’un enfant… Un enfant mort, par sa faute, dans l’accident de voiture dont elle a réchappé.
Son père, psychiatre, et l’un de ces collègues vont l’aider à retrouver la mémoire, mais les séances d’hypnose vont virer au cauchemar.
✨ Je n’avais jamais entendu parler de ce livre qui est un thriller psychologique, mais le résumé m’a de suite intrigué. De l’auteure j’ai lu « Sisters » il y a 5 ans et ça avait été un coup de cœur.
J’ai découvert « Entre les lignes » par l’intermédiaire des livres audios et je n’ai pas été déçue. J’ai bien aimé la narratrice, pas de commentaire particulier sur l’audio en lui-même, il est qualitatif selon moi.
Concernant le récit, il est bien écrit, la plume est fluide et l’histoire entraînante. Le suspense est au rendez-vous.
Peut-être que le dénouement est un peu prévisible, c’est vrai que je n’ai pas eu cet effet de « waw! Incroyable » mais tout de même ça m’a bien plu, j’ai passé un bon moment d’écoute !
Lien de ma chronique : https://www.instagram.com/p/C322pefK7SG/?igsh=MXZ3b3BzcjA5dG0zZA==
Effectivement, les chapitres alternent entre Sarah et Orlane, puis des chapitres « entretien d’enquête » où plusieurs personnages liées à elles racontent, se confient, font part de leur culpabilité ou de leur déni…concernant les faits. Beaucoup n’ont rien vu, ou n’ont rien pu faire.
En moyenne, plus d’un élève par classe est concerné par l’harcèlement scolaire.
J’ai été cette élève.
Cette lecture m’a ramené à des souvenirs douloureux. Ma vie aurait été si différente sans ça. Mais bref… on est pas là pour parler de moi. En tout cas, le récit est réaliste et montre à quel point cela peut détruire une vie de faire subir ça à quelqu’un.
C’est un livre que je conseille vivement de découvrir même si certains passages sont difficiles et soulèvent le cœur.
Un roman qui est dédié à la jeunesse (mais on le ressent pas) et que je conseille aux adultes également. À lire aussi pour ceux qui ont lu Raisons obscures et qui l’ont aimé car la construction de Ne vois-tu rien venir est différente.
D’ailleurs, j’ai préféré cette version jeunesse que l’originale car elle s’attarde bien plus sur les faits, elle m’a encore plus impacté.
Avec ce livre, Amélie Antoine dénonce ce fléau qu’est le harcèlement scolaire. Une adaption plus que réussie, une lecture bouleversante, foncez sans hésitation !!
C’est plus un témoignage qu’un roman. Effectivement ce livre est tiré de faits réels.
L’auteure nous parle de trois femmes, trois destins liés. Elle dénonce des violences abominables, des mariages forcés, vi0ls conjugaux, certaines croyances et traditions, polygamie…et brise les tabous sur la condition féminine au Sahel.
Ayez le coeur accroché car ce livre ne vous épargnera pas. On a l’impression de lire des choses qui datent d’un siècle lointain vu le traitement des femmes, mais non, on est bien à notre époque actuelle et c’est d’autant plus effrayant.
C’est un ouvrage assez court qui se lit rapidement et sans difficulté particulière. La plume est plutôt simpliste, le style est assez répétitif.
Un peu cliché et généraliste dans l’approche je trouve.
Très honnêtement, je m’attendais à vraiment être bousculé et impacté avec cette lecture mais je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages et je m’attendais à ressentir bien plus d’émotions vu le sujet abordé.
On ne peut rester insensible à ce récit, les faits sont abjects et c’est inacceptable qu’à notre époque il se déroule encore des choses de la sorte. Mais il m’a manqué un quelque chose. Ce n’est pas à la hauteur d’une déception mais disons que je reste plutôt mitigé sur ma lecture. J’ai bien aimé ce récit mais sans plus.
Je n’avais pas entendu parler de cette affaire donc j’ai pris plaisir à la découvrir et une fois de plus, j’ai été conquise !
C’est un ouvrage qui se lit très rapidement, personnellement j’étais à fond dedans. La plume est fluide, le travail d’investigation est remarquable.
Une fois de plus, c’est une affaire qui questionne, qui fascine. Cette famille paraissait parfaite mais il n’en est rien. Au delà de ces deux crimes, il y a eu beaucoup de morts autour de cette famille ainsi que du détournement d’argent.
J’ai aimé cette lecture ainsi que la série qui a été faite et diffusée par Netflix sur cette affaire.
Si vous aimez le genre true-crime, ce livre ainsi que toute la collection 10/18 en partenariat avec @societyofficiel vous plaira !
Chaque chapitre nous dévoile un souvenir, un moment de vie, mais pas de façon chronologique. Les chapitres sont courts, c’est très fluide à lire. Certains sont drôles, d’autres plus poignants, mais ainsi est faite la famille : de joie, de bons moments comme des moments plus durs, notamment avec la perte d’un proche, mais toujours soudée.
L’auteur a rédigé son récit où « c’est écrit comme on parle » et cela apporte la sensation que l’on se sent proche de lui, d’être avec lui. Cela m’a surprise au début mais je m’y suis très vite habitué.
J’ai passé un moment de lecture agréable et léger, ça m’a évidement rappelé des souvenirs d’enfance (même si pour le coup, pas du tout de la même époque puisque dans ce récit l’on est plutôt sur les années 70).
Je suis très attachée aux souvenirs alors même si ce récit à un côté personnel du fait que cela soit les souvenirs de l’auteur, il n’empêche que je suis passée d’un chapitre à l’autre avec impatience et curiosité.
Étant amatrice de faits divers et de true crime, j’avoue ne pas avoir réfléchi très longtemps avant de sauter sur ce livre. Oui, il faut être réaliste, le nom de Xavier Dupont de Ligonnès dans un titre, ça attise la curiosité et ça fait vendre. Pourtant, rien qu’avec le titre, qui porte volontairement la confusion, en présentant ce scénario comme proche de la vérité, j’aurai dû être alerté que ça n’allait pas le faire avec moi. Bien évidement, je n’ai pas eu la surprise de me faire tromper, puisque si l’on avait retrouvé cet homme, la France entière aurait été au courant.
Avec le recul, j’ai sauté à pieds joints mais cet ouvrage n’était pas fait pour moi. Ce n’est pas du tout ce que je recherchais ni ce à quoi je m’attendais.
Je n’avais jamais lu l’auteur, et très honnêtement j’ai eu du mal avec la plume, je n’adhère pas au style. Si je reconnais que l’histoire est pleine d’humour, cette clownerie littéraire ne m’a pas fait rire longtemps. Je me suis forcée pour le lire jusqu’au bout, histoire d’en parler en connaissance de cause.
C’était la première fois que je lisais l’auteur (pourtant l’extraordinaire voyage du fakir a été un grand succès…mais il ne m’a jamais donné envie que ce soit de près ou de loin) Je n’avais donc pas conscience de son style littéraire, sinon je pense que je ne me serai pas dirigé vers ce type d’ouvrage car ce n’est pas mon style.
Cet ouvrage est plus l’histoire de l’obsession d’un homme pour XDDL qu’un roman enquête. D’ailleurs, on finit par se perdre entre ses fantasmes et la réalité car l’auteur a librement remplis les trous avec son imagination, ses hypotheses, ses spéculations, concernant cette mystérieuse disparition. (Heureusement je connais très bien l’affaire.)D’ailleurs beaucoup de fiction qui traîne en longueur et alourdis le tout.
Le récit est très particulier, loufoque. J’ai beaucoup de choses à reprocher à ce livre mais je m’arrêterai en disant que si vous souhaitez lire un ouvrage sur cette affaire, ce n’est pas celui que je recommanderai car l’on y apprend rien. Il est important de se faire son propre avis,je vous invite à le lire si vous en avez envie.
Je rajouterai pour finir,que les propos concernant le suicide « ceux qui le font ne disent rien » (je résume) c’est totalement faux et les chiffres officiels le prouvent. Perpétuer ce mythe, cette fausse idée, en prenant son cas personnel pour une vérité m’a agacée. (Si il n’y avait que ça…)
Mais comment cet homme si gentil qui sourit et ne se plaint jamais a pu en arriver là ? C’est la question que toute la famille se pose. « Tous cherchent d’abord la circonstance atténuante, le possible accident, celui où l’on tue comme on ferait l’amour, avec trop de passion. »
L’auteure, est la cousine de Pierre. Ils étaient proches, ont grandi ensemble, elle avait beaucoup d’affection pour lui. Mais comment réagir lorsqu’une personne qu’on estimait beaucoup, tue sauvagement sa femme ? Et comment se positionner après tout ça ?
J’ai beaucoup aimé ce récit, parce qu’il est honnête. Je l’ai lu quasiment d’une traite. L’auteure est objective, elle ne cherche pas à minimiser les faits. Elle nous livre son ressenti, nous parle de sa relation avec son cousin, comment elle a vécu l’annonce, le choc que cela a pu être pour la famille…
On apprend que vers la fin du livre comment Pierre a tué sa femme, et c’est d’une telle violence… c’est certain que l’on imagine pas un être cher être capable de telles horreurs.
Johanne Rigoulot nous offre un point de vue intéressant sur un crime et son auteur. Il y a la famille de la victime, mais aussi, la famille du tueur, celle à laquelle on ne pense pas forcément en premier lieu. Comment faire face à l’horreur ? As t-on aussi le droit de se considérer victime dans ces cas là ?
Un récit intime, authentique et bouleversant qui nous montre une autre facette des faits divers.
Après la série, j’ai donc voulu découvrir l’enquête d’Alice Géraud. J’ai choisi le format audio pour découvrir cet ouvrage, et je n’ai pas de regret.
Cet ouvrage détaille toute l’affaire d’un homme dont je n’ai même pas envie de citer le nom mais qu’on surnomme « le violeur de la Sambre ». Effectivement, durant trente ans, cet homme a agressé sexuellement ou violé, minimum 57 victimes, le matin. Le mode opératoire était toujours le même.
Cette enquête met en évidence les déficiences policières sur cette affaire. Comment est-il possible qu’on ai laissé cet homme commettre ces horreurs si longtemps ? Les plaignantes ont été fortement malmenées lorsqu’elles se rendaient au commissariat pour porter plainte, elles n’ont pas toujours étés entendues, les faits ont été trop souvent minimisées, elles ont été trop souvent accusées de mentir, de fabuler !!! Elles n’ont pas été crues, et cette ordure a continué durant 30 ans !!!!
C’est un ouvrage qui révolte, parce que ce n’est pas une fiction, mais malheureusement bien la réalité des faits. Cet homme aurait dû être condamné bien plus tôt, mais il en est ainsi…
Je ne peux que vous conseiller cet ouvrage si les faits divers vous intéresse, par contre attention il faut avoir le cœur accroché car le lecteur n’est pas épargné dans les détails. Il est question de viols et d’agressions sexuelles donc si vous ne le sentez pas, passez votre chemin.
La journaliste a fait un travail remarquable avec cet ouvrage, j’ai vraiment apprécié cet ouvrage qui est vraiment très complet, et bien plus que la série.
Lien vers la chronique sur insta : https://www.instagram.com/p/C14wa4hKN4c/?igsh=MXFueXh3czFwanBpeQ==
En 1976, Suzana débarque des États-Unis avec son mari, dans une grande maison des bords de Loire. Dany, un jardinier est chargé de s’occuper de leur jardin mais très vite, le malaise s’installe.
Dix ans plutôt, en Californie, Suzana est accompagnée de Stuart, un homme pour qui elle a tout quitté. Ils vivent une vie de bohème, voyagent beaucoup, font des rencontres… ils espèrent des lendemains meilleurs.
Je ne souhaite pas trop en dévoiler sur l’histoire, mais je ne peux que vous inciter à la découvrir car elle mérite d’être lue.
C’est un ouvrage qui m’a happé du début à la fin grâce à cette jolie plume, vivante et lumineuse. L’histoire s’inscrit dans une époque particulière et je n’ai pas souvent eu l’occasion de la découvrir à travers mes lectures, donc c’était d’autant plus plaisant d’y être immergée.
Le récit est captivant et fluide, j’ai été surprise par certaines révélations, notamment par le dénouement car je ne m’y attendais pas !!
Les sujets abordés sont pertinents et bien traités, certains passages sont dramatiques et sombres. Et à juste titre… vous le verrez en le lisant, je vous laisse la surprise…
Suzana est un personnage mystérieux, que j’ai particulièrement apprécié découvrir.
C’est une superbe découverte !
J’ai aimé suivre les personnages dans leurs aventures, j’ai adoré me faire surprendre par l’histoire, en bref, ce roman est une franche réussite, et je vous souhaite un bon voyage en le lisant…
Si vous avez besoin d’un peu de douceur, d’un livre « doudou » alors celui-ci fera parfaitement le job.
On suit quatre personnages qui vont s’aider mutuellement et redonner du sens à leur vie respective. Les personnages sont touchants, émouvants et attachants. Je vous laisserai découvrir leur histoire respective.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman dit « feel-good ». Je crois que j’ai vraiment mes périodes pour les lire et peut-être que ça n’était pas la meilleure pour moi.
Effectivement, si j’ai vraiment apprécié l’histoire dans son ensemble, je dois admettre qu’au début j’ai ressenti un surplus d’humour. C’est un peu comme quand on te chatouille : au début ça te fait rire, et puis quand ça dure trop longtemps ça devient agaçant. Bon, c’est ce que j’ai ressenti au début et puis… je me suis laissée porter par l’histoire et j’ai apprécié les thématiques abordées.
J’ai passé un bon moment de lecture, malgré le fait que je me sois faite spoiler par quelqu’un sur babelio (pourquoi vous faites ça alors qu’il y a une option exprès pour indiquer un spoil ?) et malgré quelques petits reproches, qui ne m’empêcheront pas de lire les suivants de l’auteure…
J’avais beaucoup aimé le premier tome, et même si j’appréhendais un petit peu de lire celui-ci, j’avoue que je n’ai pas mis de temps avant de le sortir de ma pal tant j’étais impatiente !
On retrouve notre chère Millie, qui vient de décrocher un nouveau travail chez les Garrick, un couple fortuné qui possède un somptueux appartement avec vue sur New York. Chez eux, elle fait le emménage et prépare les repas. Mais tout était trop beau pour être vrai… Son patron Douglas Garrick a des humeurs changeantes et sa femme Wendy est enfermée constamment dans la chambre d’ami. Mais pourquoi ?
C’est un ouvrage que j’ai dévoré malgré le fait que l’intrigue sent un peu le réchauffé, surtout si vous avez lu le premier tome peu de temps avant. Les ficèles sont globalement les mêmes, et pourtant, je suis passée outre pour me laisser porter par cette histoire addictive.
Certes, l’effet de surprise n’a pas été là, on se doute un peu de ce qui va se passer, mais ça m’a plu car l’écriture est fluide, l’histoire entraînante et les rebondissements nous tiennent en haleine.
Avec le recul, je ne suis pas déçue de les avoir lu à peu de temps d’intervalle, j’ai écouté mes envies, j’ai foncé et c’était top ! Mais effectivement, si vous voulez avoir un peu de surprise, ressentir moins de similitude, il vaut mieux espacer les deux lectures.
Je n’ai pas été déçue de ce deuxième tome qui est à la hauteur malgré les petites remarques que j’ai à lui faire. Je pense que les deux livres peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre sans trop perdre d’éléments.
Pour finir je ne peux que vous conseiller de découvrir cette duologie qui m’a happé du début à la fin !
Les mots sont difficiles à trouver pour décrire ce que j’ai ressenti en lisant cet ouvrage, car c’est une lecture finalement un peu particulière, j’ai ressenti comme une nouvelle expérience de lecture avec ce titre. Je ne saurai vous dire autrement. Cela a été confus dans ma tête après ma lecture, et c’est aussi ce que j’ai aimé.
D’abord publié en 2015 sous le titre « L’affaire du Lux Bar » il est à présent publié aux éditions Non Nobis avec le titre « Lux bar memories » et une nouvelle couverture qui donne envie de siroter un bon cocktail pendant notre lecture…
Le Lux Bar est un bar à Montmartre, où l’auteur a vécu.
Le bar est un endroit fondamental d’expression dans notre société où finalement, pleins de choses s’y déroulent et de grandes décisions y sont prises.
C’est de la propre expérience de vie de l’auteur que s’inspire cet ouvrage, et si une grande partie est autobiographique il n’empêche que c’est romancé.
Une grande liberté d’expression et d’écriture… faisant de cet ouvrage un livre facile à lire et rythmé. Toute une vie passe et l’on ne s’ennuie pas. Il faut dire… quelle vie ! L’auteur a fait plusieurs fois le tour du monde, est marié avec une brésilienne. Il est un petit fils d’espions du MI6…
« C’est l’histoire d’un type qui, n’ayant pas bien compris ce qu’il était venu faire sur terre, n’arrive pas à prendre la vie au sérieux et se laisse emporter par ses passions : l’écriture, Paris et les chats. Dans cet ordre.
À quoi l’on pourrait rajouter, en veillant à ne pas trop charger la barque parce que les passions, ça pèse plus lourd que les rêves: les femmes, Rio de Janeiro et le whisky. »
Cet ouvrage reprends un peu toutes les époques, 1968, avant 68, Londres à la grande époque, Le Brésil, Paris et particulièrement Montmartre.
J’ai vraiment bien aimé ce livre, même si cela n’est pas forcément facile d’en parler sans trop en dévoiler, car c’est un court ouvrage.
Il est accessible à tous, facile à lire.
L’auteure nous propose des solutions, des pistes de réflexions pour que les choses évoluent.
Un ouvrage que je conseille vivement !
Ce livre documentaire enquête revient sur les faits, et notamment sur le meurtre de la petite Maëlys et sur celui du caporal Arthur Noyer.
Je suis assez documentée sur cet homme, ce monstre, sur ces affaires. Le livre ne m’a rien appris en particulier, mais je l’ai plus apprécié que le livre « Rapport sur Nordahl L. » écrit par Michel Moatti, dit « le livre que Nordahl a voulu faire interdire ». L’approche et la plume de Maxime Fermine m’ont bien plus captivée.
Si vous souhaitez lire un livre qui parle de Nordahl Lelandais, et qui revient sur les faits, je conseillerai vivement celui-ci car il est complet, les chapitres sont courts et la plume glaçante mais entraînante.
Maxime dresse un portrait de Nordahl Lelandais sans jugement, en étant impartial. Il revient sur l’enfant qu’il était avant d’être un meurtrier, sur sa personnalité... sur cette énigme qu’est cet homme, sur ses addictions à l’alcool et à la drogue…
Avec sensibilité et empathie, Maxime Fermine raconte la douleur des familles des victimes, mais aussi la douleur de la famille de Nordahl.
J’ai vraiment apprécié cette lecture, même si l’on n'apprend rien de plus que ce que l’on sait déjà.