Konrad, Tome 3 : La Pierre du remords

Le roman d'Arnaldur Indridason présente plusieurs enquêtes indépendantes, entremêle le passé et le présent, et fusionne surnaturel et escroquerie. Tous ces éléments affaiblissent la tension dramatique de l'histoire et le mystère entourant le meurtre de l'inconnue, en égarant le lecteur sur diverses pistes. Tout au long des investigations, on déplore le manque d'éléments nouveaux pour relancer les recherches et capter l'attention du lecteur. Ce n'est qu'aux dernières pages que ce polar parvient à éviter l'écueil.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas relu un Indridason, mais je ne suis pas du tout déçu d'ne relire. Au contraire, j'adore toujours autant sa manière d'écrire et ces histoires criminelles islandaises qui sont très prenantes. Loin de celles qu'on peut lire d'habitude. J'ai apprécié cet épisode, bien qu'il soit le troisième et que je n'ai pas lu les précédents, cela ne m'a pas gêné pour la compréhension de l'histoire.

J'ai fait connaissance de Konrad, inspecteur de police à la retraite.

Le livre commence par différentes scènes,vues par un voyeur à l'aide de son télescope.C'est lui qui va prévenir la police au sujet du meurtre de Valborg, assassinée chez elle.

Valborg avait demandé l'aide de Konrad qu'il lui a refusée.

Au fil des pages,les pièces du puzzle savamment éparpillées vont se reconstituer se mêlant à une autre quête de Konrad : celle de découvrir la vérité sur le meurtre de son père,escroc du spiritisme.

Tout se mélange : le passé,le présent,le réel,le spiritisme,propres à brouiller les pistes mais comme dénominateur commun les regrets et les remords surtout de Konrad qui dit arriver toujours trop tard.

On suit Konrad pas à pas dans ses recherches,ses doutes,ses présemptions et c'est ce qui en fait un personnage sympathique,proche et aussi reste et solitaire.

Son enquête sur la mort de Valborg a un train d'avance sur celle de la police ce qui a le don d'énerver son ancienne collègue.

Le livre se termine sur la mort du père de Konrad,comme si on y était,et on n'en a pas fini avec Konrad.

J'ai bien aimé même si le début est assez lent et que la fin addictive se devine, presque.

Pas le meilleur d'Indridason.

Je me suis ennuyé.

J'ai du mal avec Konrad le policier en retraite

Arnaldur Indridason utilise le même procédé que pour les précédents épisodes en mêlant une enquête actuelle à celle concernant l'assassinat du père de Konrad qui sert en fait de fil conducteur à la série.

L'affaire est, comme à l'accoutumée, addictive et passionnante à suivre, le profil de Konrad s'épaissit, l'auteur nous dévoile un pan supplémentaire de son histoire personnelle et des traumatismes vécus par les siens alors qu'il vivait sous le joug de son délinquant de père.

Retraité de la police, les moyens d'investiguer de Konrad sont restreints. Se heurtant régulièrement aux limites de sa légitimité, il fait preuve d'abnégation, ses remords ne lui laissant que peu de répit.

Je ne doute pas que l'épisode suivant soit du même calibre.

Konrad se lance a corps perdu dans la recherche de l'enfant d'une femme décédée alors qu'il avait refusé de l'aider. En parallèle, il essaie de découvrir qui a tué son père...

J'ai adoré ce roman, du pur Indridason qui, au-delà de nous offrir un roman, nous offre toujours des infos historiques et légendes sur son pays...

Une intrigue bien ficelée, des personnages attachants, le décor immuable de l'Islande, mais au final une lecture pas franchement enthousiasmante, parfois un brin poussive. Je pense en avoir fini avec Indridason, en tout cas avec l'ancien flic Konrad...

Un roman très bien écrit, très bien ficelé et qui nous tiens en haleine.

Le personnage principal est particulièrement attachant.

Un excellent moment de lecture pur les amateurs du genre.

Histoire touchante, secrets enfouis, vies gâchées…Encore un enquêteur tenace et curieux, qui cherche à découvrir la vérité malgré les années passées. Belle intrigue, lecture agréable mais beaucoup de longueur au niveau des dialogues qui ne nous amène pas grand chose, au final…

Suite à un coup de fil anonyme la police découvre le corps d'une sexagénaire étouffée par un sac plastique. Au vu de l'état de l'appartement il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné. L'enquêtrice qui dirige l'enquête trouve pour seul indice le numéro de téléphone de Konrad un ancien collègue à elle. Interrogé Konrad lui révèle que Valborg voulait qu'il retrouve l'enfant qu'elle avait abandonné à sa naissance mais qu'il avait refusé.

Pris de remords il se lance dans une enquête pour retrouver l'enfant mais aussi le meurtrier de la sexagénaire.

Si l'on suit de loin en loin le travail de la police le récit est presque exclusivement centré sur l'enquête menée par Konrad.

Une enquête, comme il est d'habitude chez l'auteur, qui se déroule sur un rythme très lent, d'autant plus qu'en parallèle le personnage central enquête sur la mort de son père assassiné et sur les multiples méfaits qu'avait commis ce dernier.

Malgré un rythme d'enquête lent le style de l'auteur est vif et fluide, et les chapitres courts permettent une lecture aisée. L' récit comme le premier opus alterne présent et passé changeant de narrateur en fonction des situations.

Toutefois ce récit s'avère de qualité inférieure au premier opus de la série.