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Klaus profita de ce moment d'égarement pour lui prendre le poignet afin de la ramener vers lui. Elle poussa un cri étouffé. Klaus passa son bras entre les barreaux pour ouvrir sa paume. Quelle douceur, songea-t-il en posant son pouce abîmé au creux de sa paume. Il n'avait jamais vu une peau aussi blanche et se ravit de pouvoir l'admirer de plus près. Il braqua son regard dans le sien, et au lieu d'avoir de la peine pour cette jeune éperdue, il sentit la colère bouillir en lui. S'il n'était pas enfermé, Klaus l'aurait déjà renversé sur ses genoux pour la fesser jusqu'à ce que son derrière soit aussi rouge que ses cheveux.

— Lâchez-moi ! S'écria-t-elle d'une voix qui manquait d'air.

Klaus lui arracha le cahier de la main et tira sur son poignet pour la ramener à lui.

— Je vais répondre à vos questions moi-même, murmura-t-il en la relâchant ; Revenez le chercher demain.

La lourde porte s'ouvrit laissant place au directeur.

Meredyce serra son poignet en reculant, complètement désorientée, le sang pulsant dans ses veines si rapidement qu'elle crut qu'il avait distingué sa honte dans ses yeux.

— Vous avez fini ?

— Mademoiselle Farella reviendra demain, dit-il à sa place en jetant son cahier sur son lit ; Nous n'en avons pas terminé.

Meredyce ne lui accorda aucun regard et quitta la pièce obscure.

— Demain mademoiselle Farella ! Lui rappela-t-il derrière elle avec une voix caressante.

Meredyce avait l'impression de sentir le poids de sa présence contre sa nuque avant que la lourde porte se referme derrière elle.

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Les premières feuilles du printemps commençaient déjà à revêtir les arbres. Alors qu'elle sortait de l'obscurité totale, Meredyce profitait du soleil pour se remettre de sa nuit blanche. Elle releva la tête vers les passants de central Park. Elle jalousait leur bonheur inscrit sur leurs visages. De ces couples qui s'enlaçaient. Mais ce qu'elle détestait le plus au monde c'était de devoir subir les regards de ces inconnus comme si elle était une pauvre créature abandonnée sur ce banc chaque matin depuis un mois. Était-ce si difficile pour eux de deviner qu'elle était dans une immense phase de peur ? Devait-elle crier pour être entendue ?

Chassant ses songes ridicules d'un geste furtif de la tête, Meredyce reporta son regard sur le questionnaire qu'elle préparait depuis un mois. Inspirant profondément, elle gomma l'une des questions pour la remplacer par une autre. Ce qu'elle s'apprêtait à faire était sans doute une erreur. Mais elle devait le faire. Si Betty entendait ses pensées, elle la tuerait sur-le-champ. Meredyce faisait pourtant son possible pour faire taire cette petite voix qui lui rappelait sans cesse cette nuit de juillet. Cette nuit où sa mère lui avait asséné le coup fatal d'une longue vie éprouvante.

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Il avait tout gâché...Meredyce savait à présent que la vie qui l'attendait avec lui était sinistre sans aucun projet d'avenir. Lui ? Avoir un enfant ? Se marier ? Jamais !

Il avait trop peur de devenir comme son père. Trop peur que sa femme soit aussi frivole que sa mère. Il s'arrêta brusquement, priant que l'enfer lui ouvre ses portes après avoir osé comparer Meredyce à sa mère...

Meredyce se releva sans trop savoir depuis combien de temps elle était prostrée contre cette porte à réprimer ses larmes. Elle entendit la porte claquer et un moteur vrombir à l'extérieure. Une part d'elle-même s'en voulait d'avoir agi de façon si brutale comme si elle avait voulu lui passer la corde au cou. Une autre part d'elle-même avait réalisé qu'elle était tombée amoureuse de lui....Quelques jours avaient suffi pour qu'elle tombe en amour pour un homme inaccessible à tout point de vue.

— Quelle idiote ! Murmura-t-elle contre elle-même.

Elle avait une énorme part de responsabilité dans cette situation. Elle en avait bien conscience. Mais ne valait-il pas mieux pour elle de savoir à présent que Klaus était si brisé de l'intérieur qu'il ne voulait pas construire une histoire solide avec une femme ? Si...elle valsait mieux pour elle de retomber sur terre tout de suite avant que la chute soit plus brutale. Klaus Kreighton souffrait, mais refusait de l'admettre. Meredyce ne se sentait pas suffisamment forte pour l'aider. Mais elle l'aimait suffisamment pour attendre son retour.

En espérant au plus profond de son cœur qu'il lui revienne.

En vie...

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— Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis à propos de ce dîner ? Demanda-t-il en lui servant du vin.

— Votre détermination, avoua-t-elle en refoulant la tentation de tremper immédiatement ses lèvres dans son verre.

Il sourit de nouveau, mais cette fois-ci avec arrogance.

— Pourquoi l'idée de dîner avec moi vous déplait tant ?

— Parce que je ne comprends toujours pas ce que je fais ici et les raisons qui vous motivent à persister.

Son masque froid et dur remplaça son sourire. Il reposa lentement la bouteille sur la table sans la quitter des yeux.

— Je n'ai aucune motivation, répondit-il d'une voix grave ; Vous m'intriguez Meredyce.

Timidement, elle replaça une mèche derrière son oreille.

— Il n'y a rien d'intrigant chez moi, monsieur Kreighton, je vous assure.

— Et bien moi je crois le contraire, murmura-t-il en la regardant droit dans les yeux, comme s'il cherchait à fouiller son âme.

— Alors c'est pour cette raison que je suis ici ? Demanda-t-elle incrédule ; Parce que je vous intrigue ?

Impassible il prit son verre de vin pour le porter à ses lèvres dures.

— Vous êtes bien la première femme à essayer de comprendre pourquoi elle est assise avec moi autour d'un bon dîner.

Curieusement, Meredyce sentit une pointe amère se resserrer autour de son cœur. Évidemment à quoi s'attendait-elle ? Il devait avoir un nombre de conquêtes record.

— Vos entrées monsieur.

Le serveur créa une diversion dans laquelle, Meredyce puisa dans ses dernières défenses pour reprendre ses esprits. Car la soirée promettait d'être longue...

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