Commentaires de livres faits par Kyouki-no-Tenshi
Extraits de livres par Kyouki-no-Tenshi
Commentaires de livres appréciés par Kyouki-no-Tenshi
Extraits de livres appréciés par Kyouki-no-Tenshi
Ce nouveau tome, qui en annonce d'autres, reprend le charme de la série originale et permet de verser quelques dernières larmes sur la tragédie des vampires, tandis qu'on s'amuse encore de l'innocence de Yuki !
Un petit coup de coeur :)
Ce bonus occupe une trop grande place, ralentit l'avancement de l'intrigue, et, à mon sens, intervient trop tôt dans la parution de la série : sa lecture pourrait être confuse puisqu'elle rappelle immanquablement le début du tome 1, mais ne prend pas les mêmes directions (logique, c'était un test de la part de l'auteur). Il aurait sans doute été plus pertinent de garder ce bonus pour plus tard...
Mis à part ce reproche, qui concerne plus l'édition que la qualité du manga, "IM - Great Priest Imhotep" reste une découverte des plus intéressantes et qui continue de me plaire !
On peut-être sceptique (et je l'ai été) quant à la crédibilité du scénario : un grand prêtre égyptien qui se retrouve dans les rues japonaises, moui... Mais faire un tel reproche à IM, c'est oublier que bon nombre de shônen ont ce "défaut", qui peut tantôt être une facilité scénaristique grossière, tantôt un bon délire un peu wtf. Et la seconde solution colle plutôt bien à l'univers d'IM !
On nous propose donc de suivre les aventures d'Im, illustre prêtre de l’Égypte antique, qui a une mauvaise réputation à la hauteur de son pouvoir. Outre la véracité historique douteuse du scénario (et je ne m'attarde pas dessus parce que ça n'a, selon moi, pas grand intérêt ici), le personnage d'Im est plutôt intéressant. Son design est très stylé, et son caractère a de quoi faire rire tout en attirant l'attention : dans le premier tome (seul que j'ai lu au moment de cette critique), on n'apprend presque rien sur son passé, mais on sait qu'il cache quelque chose. Et ce peu d'information a suffit à me donner envie de lire la suite !
L'autre personnage, Hinome, pendant féminin du héros, ne sort pas vraiment de l'ordinaire pour le moment : jeune fille solitaire et méprisée par les autres, elle fait la rencontre d'Im de façon fortuite et doit le supporter depuis lors. Sa relation avec le jeune prêtre n'est pas sans me rappeler la relation entre Yato et Hiyori dans Noragami... D'ailleurs plusieurs traits d'IM me font penser à cet autre shônen : on a affaire à des dieux, à un combat contre des créatures maléfiques et à un duo divin/humain !
Pour conclure, IM - Great Priest Imhotep démarre avec un premier tome intéressant. Si on peut lui reprocher un petit manque d'originalité sur les poncifs du shônen, on peut toutefois espérer un développement intéressant dans les tomes suivants, car le manga laisse penser qu'il ne grille pas toutes ses cartouches et qu'il a encore quelques atouts dans sa manche !
Rares sont les séries jeunesse que je lis encore et surtout que j'apprécie, mais celle-ci m'a maintenue en haleine !
Je n'en dirai pas plus, de peur de se spoiler, si ce n'est que j'ai trouvé la série bien écrite, originale, captivante et globalement très bonne !
Si vous êtes en lettres, ou si vous vous y destinez, je vous le conseille très vivement !
Cette nouvelle est une vraie perle de la littérature fantastique et gothique, à la fois angoissante, envoutante et poétique.
Dans ce tome, la théorie se confirme : même phénomène, et il est toujours dans cette même ligne directrice. Le fait que le manga aborde le thème de la sexualité pourrait 'déranger', mais je trouve qu'il apporte un certain sérieux au propos. Loin d'un manga ordinaire ecchi et sans fond, la question est ici plutôt bien traitée et amenée sans fan-service.
Parlons du contenu :
Découvrir Shura est un réel plaisir, c'est un personnage que j'aime beaucoup, et qui m'intriguait. Son histoire colle tristement bien au personnage... elle reste la même tout en gagnant en profondeur.
Par contre, je suis la seule qui soit partagée entre me réjouir de découvrir de plus en plus Yukio et ses multiples facettes, et le fait que Rin soit complètement laissé de côté ?
En bref, un tome qui a ravivé mon intérêt pour cette série, qui va d'ailleurs avoir un second anime !
Au passage, la couverture est splendide !
J'aime beaucoup la façon dont l'auteur n'axe pas son histoire uniquement sur son protagoniste et offre d'autres perspectives !
Cette suite de la première série me donne un peu l'impression de commencer l'histoire là où elle aurait pu (du ?) commencer. En effet, le propos est complet et savamment mené, avec une intrigue qui, sans être d'une brillante complexité, relève quand même d'une logique très appréciable et le mélange thriller/horreur marche du feu de Dieu.
On peut soupçonner (peut-être à tort) que Sui Ishida est lui même amateur de lecture quand on remarque le travail sur les mots et les références culturelles (je pense à certains éléments qui me semblent être des clins d’œil aux textes bibliques).
A ce sujet, suis-je la seule à avoir une envie folle de lire les romans de Sen Takatsuki à chaque fois qu'ils sont abordés dans le manga ?
L'écriture est à la fois raffinée et dure, s'adaptant à l'ambiance des lieux décrits ou au comportement des personnages, ce qui donne à l'ensemble du roman une dimension plutôt prenante.
Ce tome s'axe principalement autour des trois femmes vampires dont on suit les pérégrinations au détour des rues d'une Rome en effervescence. Le mystère (amené par deux aspects du roman : l'espionnage et le fantastique) marche bien, dans l'ensemble, et il y a une forme de poésie assez simple mais qui fonctionne dans l'écriture.
En bref, je dirais que c'est peut-être mon préféré de toute la trilogie, c'est une lecture agréable, je recommande ces romans aux amateurs de vraies œuvres vampiriques !
Voilà ce que j'ai envie de crier quand je lis ce manga. Pourquoi ? Parce qu'il est tout simplement excellent, que diable !
J'explique mon enthousiasme :
Tout d'abord, en matière de shônen, je m'ennuyais un peu depuis quelques mois, car c'est devenu difficile de trouver de bons mangas qui ne soient pas hyper prévisibles... et je suis tombée sur le 1er tome. Je n'ai pas eu le coup de foudre, mais c'est par la suite que j'ai compris le potentiel de ce manga !
La structure tient du shônen classique et n'apporte pas de vrai nouveauté. C'est dans le développement des personnages et de l'intrigue que se trouve la fraîcheur de MHA. La façon dont les ficelles sont tirées (des ficelles déjà connues) réussit à m'intéresser et à me surprendre un tant soit peu ! Et je ne demande pas plus, juste un peu d'originalité ! Ce que MHA réussit à merveille.
C'est donc une petite perle qui nous vient tout droit du Shônen Jump et que je conseille à ceux qui n'ont pas encore découvert !
D'après moi, c'est une petite perle à surveiller de près !
A la fois classique et original, ce nouveau venu a un énorme potentiel pour la suite !
Les personnages sont très attachants, et l'intrigue, sans être révolutionnaire, reste fraîche et innovante. On retrouve le topos du héros qui doit devenir plus fort pour atteindre son objectif, mais (parce qu'il y a un mais !) avec une pointe d'originalité : malgré ses efforts, Izuku ne devient pas instantanément imbattable au bout de deux chapitres, au contraire, il lui reste encore beaucoup à faire, ce qui permet au lecteur de continuer à le voir évoluer. Le héros, banal à mourir, sort du lot comparé aux autres héros de shônen tels que Luffy et compagnie, qui sont parfois un peu lassants.
C'est donc un manga vraiment très prometteur qui s'est attiré ma sympathie d'otaku parfois un peu blasée ces derniers temps !
Sans etre un must-have, il reste une bonne lecture pour les fans de cet excellent manga !
Pour ceux qui attendent la suite depuis maintenant quelques années, sachez que Hoshino a reprit l'écriture, mais que son état de santé ne lui permet de sortir des chapitres que très lentement. De même, l'anime reprend en juin-juillet 2016 !
Si le début de la série laissait soupçonner une banale BD humoristique sur les déboires de jeunes filles superficielles maltraitant leur amie mal dans sa peau, il s'est avéré que "Les Nombrils" est devenu bien plus que ça. La profondeur et l'intérêt de cette BD sont difficilement soupçonnables au premier abord, et je dois avouer que quand je l'achète en librairie, moi jeune prof de français de 23 ans, je me demande de quoi j'ai l'air avec une BD qui semble être pour jeune fille dans les mains.
Tout l'intérêt des Nombrils, c'est entre autre la sincérité et la justesse de l'intrigue, qui tend à traiter les difficultés du quotidien à travers des personnages qui se sont habilement démarqués de leur rôle du début de la série. Chacune des trois filles a acquis une profondeur, des défauts, a surmonté des difficultés, a évolué. Rares sont les ouvrages à me faire apprécier pleinement leurs personnages, et pour "Les Nombrils", je me surprends à apprécier même Vicky, véritable peste soumise aux exigences de sa mère qui, malgré ses actes odieux, est appréciable pour sa détermination et ses moments de faiblesse. Jenny, quant à elle, change radicalement de personnage dans ce tome, et sa transformation est tout simplement brillamment intégrée à l'intrigue, en reprenant des codes connus des lecteurs de la BD : le faire-valoir, la superficialité, la manipulation et la révolte. Pour autant son grand retour n'est pas une pâle copie de celui de Karine. Cette dernière montre une facette plus terne de sa personnalité : devenue plus ferme, elle n'en est pas moins inébranlable et se montre prête à certaines bévues pour avancer.
"Les Nombrils" n'est pas qu'une BD pour adolescentes. Cette catégorie s'appliquait sans doute aux premiers tomes, mais dernièrement, la série gagne à être découverte différemment, par un public plus large. Les messages délivrés à travers les aventures et les mésaventures des personnages sont des petites morales qui font du bien, des messages positifs mais loin d'être naïfs.
Et si je m'en servais pour une séquence de cours ? Hm... bonne question.