Ajouter un extrait
Liste des extraits
La veille encore, une seule route s’ouvrait devant eux, droite, monotone et triste. Aujourd’hui, tout devenait possible et l’avenir restait à écrire.
Afficher en entierUn contre treize… Fray n’avait pas une chance, et une petite voix lui criait de filer. Mais quelque chose l’en empêcha. L’idée, peut-être, que tout était perdu et que fuir ne servirait à rien. Ou était-il trop têtu ? Voire cinglé au point de croire qu’il pouvait gagner dans des conditions pareilles ?
Face à la mort, il repensa à ses plus grands regrets. Pourquoi n’avait-il pas rejoint plus tôt les Protecteurs ? S’il n’avait pas tant tenu à prouver que son père avait tort, ils auraient pu travailler ensemble pendant des années. Et il aurait appris à utiliser son pouvoir. De plus, son père ne serait peut-être pas mort cinq ans plus tôt. Mais avec des « si »…
La cruelle vérité s’imposa soudain à lui. Quoi qu’on fasse, on mourait toujours seul.
Afficher en entierDès qu’il entendit Choss, le Vorga frémit, mais il garda les yeux fermés.
— Mon ami, dit-il, je ne comprendrai jamais certaines choses au sujet de ta ville et de tes semblables. Pourquoi cette manie de bâtir avec des pierres ? Pourquoi manger des porcs et des vaches ? Et pourquoi vivez-vous si loin de la mer ?
Gorrax ouvrit les yeux.
— Mais vos draps et vos couvertures, quelle idée géniale ! J’adore ça.
Afficher en entier— Que dois-je faire, Ben ?
— Je n’en sais rien… À ta place, je penserais à une occupation où l’intelligence et la chance ne jouent aucun rôle.
Munroe éclata de rire. D’abord discrètement, puis si fort qu’elle en eut les larmes aux yeux. Et elle s’esclaffait toujours quand elle sortit de La Corde du bourreau.
Afficher en entier— Deux bras, deux jambes et une tête ! Tout ce qu’il faut pour se battre, Choss.
De l’humour vorga…
Afficher en entierLes cinq membres restants de la patrouille commencèrent à malmener les spectateurs têtus. Les bras croisés, Byrne se contenta d’observer le spectacle. Comprenant que rien ne se passerait tant qu’ils seraient là, les curieux se résignèrent à dégager le terrain. Quelques obstinés restèrent où ils étaient, mais Byrne les ignora. Se penchant sur la dépouille, il souleva un coin du manteau. Afin de ne manquer aucun détail, il se força à oublier qu’il s’agissait d’un être vivant et pensant. Quand on y arrivait, l’examen d’un corps devenait beaucoup plus facile.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)La Recruteuse posa un ballot sur le lit. Fray l'ouvrit et découvrit une tunique noire, des gants et un masque d'or.
-Aideras-tu les autres ? Veux-tu devenir un Recruteur de la Tour Rouge ?
Afficher en entier