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Extrait ajouté par BibHLM 2010-11-30T20:21:09+01:00

Un coup de poing dans le ventre, le souffle coupé, le cœur en compote, l'estomac complètement écrabouillé. Une douleur physique insoutenable. Je me suis demandé si je m'en remettrais un jour, de cette douleur-là. J'avais mal à en hurler. Mais je n'ai pas hurlé. Ce que je ressens maintenant que la douleur est toujours là mais qu'elle ne m'empêche plus de marcher ou de parler, c'est une sensation d'impuissance et d'absurdité totales. Alors c'est comme ça ? Tout d'un coup, tous les possibles s'éteignent ? Une vie pleine de projets, de discussions à peine commencées, de désirs même pas accomplis, s'éteint en une seconde et il n'y a plus rien, il n'y a plus rien à faire, on ne peut plus revenir en arrière ? Pour la première fois de ma vie, j'ai ressenti le sens du mot jamais. Eh bien, c'est terrible. On prononce ce mot cent fois par jour mais on ne sait pas ce qu'on dit avant d'avoir été confronté à un vrai « plus jamais ». Finalement, on a toujours l'illusion qu'on contrôle ce qui arrive ; rien ne nous semble définitif. Mais quand quelqu'un qu'on aime meurt... alors je peux vous dire qu'on ressent ce que ça veut dire et ça fait très mal. C'est comme un feu d'artifice qui s'éteint d'un coup et tout devient noir. Je me sens seule, malade, j'ai mal au cœur et chaque mouvement me coûte des efforts colossaux.

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Extrait ajouté par Kura-kura 2024-01-11T11:13:41+01:00

Neptune a eu les chiasses mardi, vous savez, eh bien elle l’a soigné.

Une chiasse toute seule, c’est bien trop mesquin.

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Extrait ajouté par Kura-kura 2024-01-09T11:12:31+01:00

« Mais à quoi ça sert, la grammaire ? » a-t-il demandé.

« Vous devriez le savoir », a répondu madame-je-suis-pourtant-payée-pour-vous- l'enseigner. « Ben non, a répondu Achille avec sincérité pour une fois, personne n'a jamais pris la peine de nous l'expliquer. » Mme Maigre a poussé un long soupir, du genre « faut-il que je me coltine encore des questions stupides

» et a répondu : « Ça sert à bien parler et à bien écrire. »

Alors là, j'ai cru avoir une crise cardiaque. Je n'ai jamais rien entendu d'aussi inepte. Et par là, je ne veux pas dire que c'est faux, je veux dire que c'est vraiment inepte. » Dire à des adolescents qui savent déjà parler et écrire que la grammaire, ça sert à ça, c'est comme dire à quelqu'un qu'il faut qu'il lise une histoire des W.-C. à travers les siècles pour bien savoir faire pipi et caca.

C'est dénué de sens !  

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Extrait ajouté par Kura-kura 2024-01-08T21:18:11+01:00

C'est pas parce qu'on est athée qu'on n'est pas capable de voir la puissance de l'ontologie métaphysique. Ouais, ce qui compte, c'est la puissance conceptuelle, pas la vérité. Et Marian, ce sale curé, il assure, le bougre, hein, ça calme. 

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Extrait ajouté par Kura-kura 2024-01-05T09:34:58+01:00

Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins autoincommodants, une haleine de mammouth. Je n'ai pas fait d'études, ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante. 

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-06-05T16:29:45+02:00

Après cinquante-quatre ans de désert affectif et moral, à peine émaillé de la tendresse d’un Lucien qui n’était guère de moi-même que l’ombre résignée, après cinquante-quatre ans de clandestinité et de triomphes muets dans l’intérieur capitonné d’un esprit esseulé, après cinquante-quatre ans de haine pour un monde et une caste dont j’avais fait les exutoires de mes futiles frustrations, après ces cinquante-quatre années de rien à ne rencontrer personne ni à être jamais avec l’autre :

Manuela, toujours.

Mais aussi Kakuro.

Et Paloma, mon âme sœur.

Mes camélias.

Je prendrais bien avec vous une dernière tasse de thé.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-06-05T16:28:12+02:00

— Dois-je le répéter ? demande Kakuro qui a l’air – diable ! – de s’amuser.

— Je… kof… kof…, toussé-je.

Le kof kof est un répons traditionnel de la prière fraternelle des tribus gagaouzes.

— Je… enfin… kof… kof…, poursuis-je brillamment.

Puis, avec une classe qui courtise les sommets :

— Koâ ?

— Je vous le dis une seconde fois afin que ce soit bien clair, dit-il avec cette sorte de patience infinie qu’on a avec les enfants ou, plutôt, avec les simples d’esprit. Renée, vous n’êtes pas votre sœur.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-06-05T16:26:52+02:00

— Je cherche Colombe, dit Tibère.

Appréciez, s’il vous plaît, le ridicule de cette phrase. Je cherche Juliette, dit Roméo, est quand même plus fastueux.

— Je cherche Colombe, dit donc Tibère qui ne craint que le shampooing, ainsi qu’il est révélé lorsqu’il se défait de son couvre-chef non parce qu’il est courtois mais parce qu’il a très chaud.

Nous sommes en mai, que diable.

— Paloma m’a dit qu’elle était ici, ajoute-t-il. Et il rajoute :

— Merde, fait chier.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-06-05T16:25:38+02:00

Vous savez quoi ? Je me demande si je n’ai pas raté quelque chose. Un peu comme quelqu’un qui aurait de mauvaises fréquentations et qui découvrirait une autre voie en rencontrant quelqu’un de bien. Mes mauvaises fréquentations à moi, ce sont maman, Colombe, papa et toute la clique. Mais aujourd’hui, j’ai vraiment rencontré quelqu’un de bien. Mme Michel m’a raconté son traumatisme : elle fuit Kakuro parce qu’elle a été traumatisée par la mort de sa sœur Lisette, séduite et abandonnée par un fils de famille. Ne pas fraterniser avec les riches pour ne pas en mourir est, depuis, sa technique de survie.

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Extrait ajouté par NicolaK 2023-06-05T16:25:00+02:00

Le pire est passé, me dis-je.

C’est sans compter avec un destin couleur rose bonbon : je me retourne et me retrouve nez à nez avec Paloma.

Qui n’a pas l’air content du tout.

— On peut savoir à quoi vous jouez ? me demande-t-elle d’un ton qui me rappelle Mme Billot, ma toute dernière institutrice.

— Je ne joue à rien du tout, dis-je faiblement, consciente de la puérilité de ma conduite.

— Vous avez prévu quelque chose de spécial demain soir ? demande-t-elle.

— Eh bien non, dis-je, mais ce n’est pas pour ça…

— Et peut-on savoir pourquoi, au juste ?

— Je pense que ce n’est pas une bonne chose, dis-je.

— Et pourquoi donc ? insiste mon commissaire politique.

Pourquoi ?

Est-ce que je le sais, au reste ?

C’est alors, sans crier gare, que la pluie se met à tomber.

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