Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 600
Membres
1 013 154

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

La paix avait duré juste le temps de leur donner le goût des simples joies de la vie. Le mariage de Cara, au Palais du Peuple, s’était révélé un grand moment, mais tout avait très vite tourné au cauchemar pour la Mord-Sith, pour son pauvre mari et pour tout le monde…

Serrer l’épée de Richard décuplait la colère qui couvait en Kahlan depuis des jours.

De nouveau, ils étaient impliqués dans une lutte pour la vie ! Et pour s’en tirer entiers, cette fois, il ne suffirait pas d’échapper aux Shun-tuk. S’ils ne parvenaient pas à gagner assez vite le Palais du Peuple…

Ils en étaient encore si loin. Sans chevaux, Richard et elle dans un piteux état, le voyage serait long et difficile. Mais il n’y avait pas le choix. Le seul espoir, c’était de tomber en chemin sur une ville ou un village où ils pourraient acheter des montures – et mieux encore, un nouveau chariot.

Afficher en entier

Pendant que le troisième tenait les rênes, deux soldats aidèrent Fister à hisser Richard sur le cheval. Pour les soldats, voir leur seigneur dans cet état était hautement déprimant. L’homme qui avait cru en eux, les libérant du joug de Darken Rahl, puis qui les avait conduits à la victoire contre l’Ordre Impérial, aussi faible qu’un nouveau-né ? Alors qu’il avait survécu à tous les dangers et réussi l’exploit d’apporter la paix et la prospérité au monde ?

À présent, il était inconscient et l’avenir s’annonçait bien sombre.

Une fois que le Sourcier fut en selle, les soldats et Fister l’attachèrent solidement. Les hommes ne posèrent pas de questions. Quand on appartenait à la Première Phalange on accomplissait son devoir sans discuter inutilement.

Afficher en entier

Chapitre premier

— Ramène-nous nos morts.

En même temps qu’il entendait la voix, Richard sentit sur son épaule le contact d’une main glacée.

Il se retourna et dégaina son épée.

En jaillissant de son fourreau, la lame fit retentir dans l’atmosphère feutrée de l’aube naissante sa note métallique reconnaissable entre toutes. Le pouvoir niché dans l’arme répondit à l’appel, un flot de colère se déversant dans le Sourcier afin de le préparer au combat.

Dans la pénombre, derrière lui, se tenaient trois hommes et deux femmes. Assez loin de l’endroit où il montait la garde, le feu de camp agonisant projetait ses dernières lueurs sur les cinq visages des inconnus. Les bras le long du corps, les épaules voûtées, les intrus à la silhouette étique semblaient… abattus et résignés.

Afficher en entier

- [...] Veux-tu connaître une Leçon du Sorcier de plus ? "Il y a toujours eu des gens qui haïssent, et il y en aura toujours."

Afficher en entier

Kahlan s’assit et jeta les bras autour du cou de son mari. Craignant qu’il ait été tué par les demi-humains, elle avait eu peur de ne plus jamais le revoir.

Alors qu’elle le serrait dans ses bras, sa joue contre la sienne – et tant pis si sa barbe de trois jours piquait comme un hérisson ! –, Kahlan laissa libre cours à sa joie de le savoir vivant et indemne. Glissant une main sur sa nuque, elle l’attira vers lui, vibrante de bonheur simplement parce qu’il était là, avec elle, pour le peu de temps qu’il leur restait.

Le peu de temps qu’il leur restait…

— Je suis si heureuse de te revoir…, souffla Kahlan.

Les gens autour d’eux n’existaient plus. Quand ils étaient ainsi, près l’un de l’autre, elle ne se souciait plus de rien ni de personne. Dans son âme et dans son cœur, il n’y avait que lui. Et il en serait toujours ainsi.

Richard serra Kahlan contre lui.

— Et moi, je suis fou de joie que tu sois revenue à toi…

Afficher en entier

Tout le monde se tut. Quand il « écoutait » attentivement, Richard réussissait à entendre l’écho d’une multitude de cris, au plus profond de lui-même. La voix des morts… En lui comme en Kahlan, une brèche donnait sur le royaume des esprits, et elle grandissait de minute en minute.

Actuellement, le Sourcier et l’inquisitrice existaient dans les deux mondes en même temps.

— Avec tous les pouvoirs dont nous disposons, à nous quatre, il faut tenter le coup ici ! insista Irena.

— Je vais te le dire pour la dernière fois, femme, s’agaça Zedd, et tu ferais bien d’ouvrir en grand tes oreilles. Pour qu’il n’y ait pas de danger, il faut opérer à l’abri d’un champ de protection. Sinon, le poison les tuera – et il nous détruira aussi, par la même occasion.

Afficher en entier

À bout de patience, il tendit une main vers Dobson.

Un éclair rouge explosa dans la poitrine du général, visible sous sa veste d’uniforme et sous sa peau. En un instant, toutes les parties exposées de son corps devinrent noires comme du charbon. Puis il explosa en une multitude de fragments carbonisés ne suffisant plus à remplir ses vêtements, qui se dégonflèrent comme une baudruche percée.

Des débris impossibles à identifier en sortirent pour gésir sur les pavés.

Voyant que les soldats étaient toujours tétanisés, Ludwig jugea le moment opportun pour leur proposer le choix dont il venait d’illustrer une des options.

Afficher en entier

Ce n’était pas rien, certes, mais la réaction de la jeune magicienne s’expliquait aussi par le choc en retour, après avoir traversé une épreuve qui l’avait terrorisée – et conduite à prendre des mesures radicales. À l’issue d’une bataille particulièrement violente et épuisante, Kahlan avait parfois eu envie de s’asseoir dans un coin et de pleurer.

Mais elle était une Inquisitrice. Dès son plus jeune âge, sa mère lui avait appris qu’elle ne devait pas trahir de telles faiblesses devant des gens qui comptaient sur elle. Voir un chef faillir incitait ceux qui le suivaient à perdre confiance en lui – et pire encore, en eux-mêmes.

— D’après ce qu’on m’a dit, fit Jake Fister, Samantha s’est arrêtée en plein milieu du chemin, restant plantée là… Que s’est-il donc… ?

Afficher en entier

Samantha semblait bouleversée que sa mère se soit fait ainsi rembarrer.

Zedd n’avait rien raté de la scène, mais il était bien trop futé pour se mêler d’une dispute entre deux magiciennes.

Kahlan alla rejoindre Nicci et se garda de tout commentaire. Le don de l’ancienne Maîtresse de la Mort était incroyablement puissant, elle le savait. Si le couteau de Fister et les flèches des archers ne suffisaient pas à arrêter le demi-humain, Nicci y arriverait, même si elle devait se battre à mains nues.

Malgré cette certitude, l’inquisitrice posa la main sur le manche du couteau accroché à sa ceinture. Comme elle regrettait l’absence de Cara ! Personne d’autre ne pouvait mieux protéger Richard. Hélas, la Mord-Sith s’en était allée…

Afficher en entier

Certains cadavres n’étaient plus que des momies desséchées dont les articulations grinçaient sinistrement tandis qu’ils déchiraient leur linceul moisi. Sous leurs vêtements souillés d’immondes fluides depuis longtemps séchés, la peau avait fondu, rongée par les acides de la décomposition, et ne faisait quasiment plus qu’un avec le tissu.

D’autres morts ranimés étaient encore tout bouffis, leurs frusques poisseuses de liquides visqueux. Le premier stade de la décomposition, comprit Gérald. Ceux-là n’avaient aucun mal à se débarrasser de leur linceul imbibé d’excrétions physiologiques. Mais les efforts qu’ils produisaient pour s’extraire de la terre leur arrachaient des parties de la peau et de la chair, les faisant ressembler à des écorchés vifs aux tendons et aux os apparents.

Sur certains, au creux de ces plaies, Gérald aperçut de grosses masses de vers encore affairés à leur tâche morbide.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode