L'Étudiant étranger

En trois mots, je dirais que ce livre n'est pas trop mal. Pas trop mal parce que je l'ai bien aimé, ma lecture n'a vraiment pas été déplaisante. Pour autant, je n'ai pas non plus été transcendée. Selon moi, il s'agit d'un bon roman d'apprentissage, avec un personnage loin d'être inintéressant, auquel on pourrait tous s'identifier à certains moments (d'autant plus que j'ai lu ce livre alors que je me trouvais à l'étranger pour un stage d'été). Certes, les descriptions de l'Amérique sudiste des 50s m'ont paru authentiques, et certes, les leçons auxquelles le narrateur s'est vu confronté m'ont parfois bien parlé, et ce serait mentir de dire que ses interactions et ses différentes relations tout au long du livre n'ont pas suscité mon intérêt.. Mais voilà, je me suis parfois bien ennuyée. Je crois que j'ai trouvé certaines descriptions plates, et que l'égoïsme du personnage principal (dont on connaît le nom sans le connaître, c'était bien joué ça, d'ailleurs) m'a parfois poussée à me détacher de lui, comme il semblait se détacher des gens dont il n'avait plus besoin, autrement dit des gens qui ne se conformaient pas à sa vision du rêve americain, si je puis dire.. Même si d'un autre côté, je ne pouvais m'empêcher de comprendre et excuser son comportement : après tout, à cet âge-la, ce qui compte c'est notre propre épanouissement, ce qui compte, c'est ce qu'on a décidé qui compterait, le reste n'en vaut pas la peine, alors comment lui en vouloir ?

En bref, et je crois me répéter, je pense que c'est un bon livre. Ni plus, ni moins. Il est loin d'être mauvais, vraiment pas. J'ai même envie de lire le second tome pour découvrir comment la suite des évènements va impacter notre jeune étudiant en pleine crise d'entre-deux-âges, néanmoins s'il y a bien une chose que je peux affirmer, c'est que je n'en garderai pas non plus un souvenir vif et immuable.

J'ai lu ce livre quand j'étais au collège, j'avais à l'époque le rêve américain et les aventures de Philippe Labro ont mis en quelques sortes des étoiles dans les yeux. Déjà le fait qu'il puisse se rendre aux états Unis me rendait envieuse mais les difficultés sociales de l'époque évidement m'ont ouvert les yeux sur l'injustice du haut de mes douze ans. Philippe Labro a su rendre son récit authentique car les lignes reflètent tout à fait les années 50 américaines avec ce qu'elles avaient de plus beau à offrir mais aussi de plus horrible.

Un très bon roman initiatique ! Philippe Labro nous livre ici, un roman autobiographique sur sa première année passée au États-Unis. Il arrive à nous immerger dans cette université des années 1960 où les mœurs, les us et coutumes diffèrent tellement de la France.

Lu étudiante. Je n'avais pas été plus emballée que cela par l'autobiographie de l'auteur. Il y relate son expérience estudiantine aux États-Unis, dans les années 50. J'avais presque préféré l'adaptation cinématographique, bien qu'assez lisse et "américanisée".

Malgré des longueurs, j'ai aimé ce roman.

Un récit très agréable, servi par une écriture simple et accessible. J'ai beaucoup aimé découvrir ce livre.

Trés bon livre de Labro, qui nous livre les étudiants des années 50 en amérique avec son style. Embarqué dans ce voyage initiatique.

Une lecture intéressante où l'on découvre la perception d'un étudiant français sur un campus américain du milieu des années 50 avec ses premiers émois amoureux, et surtout la mascarade des codes de l'université et de la société américaine.. Bon roman d'initiation faisant l'étude sociologique de ce peuple conservateur, à l'époque de l'éclosion du rock et la fin de la ségrégation raciale.

La jeunesse étudiante de l'auteur est très intéressante. Plus il donne de détails et plus on veut en savoir c'est vraiment addictif!

C’est un livre que j’ai lu il y a très longtemps. Très honnêtement, il ne m’a laissé un souvenir impérissable. Même si j’admets bien volontiers que Philippe Labro a une plume.