L'Agent des ombres, tome 7 : Chiens de guerre
Auteur
- Michel Robert (Écrivain)
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extrait
Cellendhyll s’était installé au grand air, à l’ombre d’un trio d’oliviers. Une peau de chamois huilée étalée devant lui, sur laquelle reposaient son sabre en méthalion, cadeau de Maurice, et sa dague à lame sombre, sa compagne la plus fidèle et la plus acérée.
Entretenir ses armes était l’une des activités de base de tout guerrier respectable. Mais pour un homme de la trempe de l’Adhan, c’était bien plus. Une sorte d’acte religieux. Un moyen pour lui de se ressourcer, d’oublier les tracas, de revenir à l’essence des choses, de retrouver son intégrité.
Tout d’abord, il examina soigneusement leurs tranchants respectifs, sachant fort bien que ces derniers étaient irréprochables. Ses lames, en effet, ne révélaient jamais le moindre défaut. Ce rituel, quoi qu’il en soit, restait incontournable. Il en avait besoin, justement, plus que jamais, pour calmer ses noires pensées et soulager son humeur.
Ensuite, l’Adhan empoigna un chiffon huilé qu’il se mit à passer sur toute la longueur de son sabre. Encore et encore, patiemment, à gestes lents, précis, sobres, concentrés.
Il pouvait apprécier à nouveau, à sa juste mesure, le fantastique travail de Maurice. L’homme était sans aucun doute complètement loufoque, voire fou à lier, mais lorsqu’il forgeait une arme, il en devenait proprement génial.
L’Ange se demanda en quelles circonstances il reverrait l’homme-mystère. Car ils se retrouveraient, il ne pouvait en douter. Maurice lui était lié, sans qu’il comprenne comment et pourquoi.
Qui était Maurice ? Quels étaient ses pouvoirs ? Ses buts ? Ses aspirations ?
Éternelles questions. Aussi éternelles qu’agaçantes.
Et plutôt que de se creuser vainement l’esprit et se retrouver affligé d’une migraine, Cellendhyll préféra revenir à ses lames.
Il reposa délicatement le sabre et s’empara de sa dague. Sa Belle de Mort. Dépourvue de conscience à présent qu’il avait libéré le roi Arasùl, actuel seigneur des Ténèbres, ne gardant de ses fantastiques pouvoirs que son équilibre et son tranchant exceptionnels, capable de percer jusqu’à l’acier le plus robuste.
Il admira une nouvelle fois sa forme fuselée, si particulière. À son tour, il passa le chiffon sur sa ligne sombre aux reflets rubis. Son doigté s’apparentait à une caresse. Pouvait-on ressentir une véritable affection pour un simple objet ? Oui, Cellendhyll en avait la preuve en cet instant. Et il ne se trouvait nullement ridicule d’éprouver un tel sentiment. D’ailleurs, la Belle de Mort n’avait rien d’un banal instrument. Il la fit rouler entre ses doigts habiles, la passa d’une main à l’autre. La dague répondait parfaitement à ses mouvements, irremplaçable, elle semblait toujours incarner l’extension la plus meurtrière de lui-même.
Il finit par la reposer et son regard de jade se fixa à nouveau sur le sabre que lui avait forgé Maurice.
Ce fut plus fort que lui, il reprit la lame en méthalion, se leva, alla se placer au milieu de la terrasse.
Le sabre s’éleva dans ses mains, comme avide de lui plaire, avide de fendre l’air, de lui prouver qu’il n’avait pas d’égal. L’Ange le tenait à deux mains, devant lui, pointe à l’horizontale. Très lentement, il le ramena au-dessus de sa tête et pivota tout aussi lentement sur lui-même. Il asséna une première frappe, délicate, en ligne droite. Puis une autre, en oblique vers la gauche, et enfin une troisième, dans un mouvement opposé. Il se sentait en communion totale avec la lame bleutée. Il la redressa à nouveau, de sa main gauche, cette fois, le bras fléchi à hauteur de son oreille, puis, sans à-coup, effectua un léger arc de cercle avant de la ramener devant lui. Il la saisit une fois encore à deux mains et répéta la séquence entière, cette fois plus vite, en ajoutant une estocade vers l’arrière. Il réitéra le même cycle, encore plus vivement, avec en plus un fouetté en diagonale haute, merveilleux d’assurance et de grâce, l’esprit libre de toute pensée parasite.
Il accéléra un cran au-dessus, devenu tourbillon d’acier en plein combat, son corps abandonné dans ce ballet martial qui lui était propre, aussi naturel que sa respiration, ses deux cœurs battant en parfaite harmonie. Il transpirait, à présent, mais son souffle restait égal, maîtrisé. Ses muscles ondulaient, délivrant ce qu’il fallait de puissance, sans jamais le trahir.
L’Ange dansait dans un espace hors du temps, redevenu lui-même.
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Commentaires récents
Nouvelle aventure de Cellendhyll de Cortavar (et mésaventures...) qui nous fait découvrir un passé trouble qui reste une énigme (sera-t-elle dévoilée dans le tome 10 ?).
Toujours aussi fan de cette série malgré quelques défauts d'écriture (des répétitions parfois) mais rien de bien méchant et qui finalement ne gâchent rien au plaisir de suivre ce personnage si complexe et fascinant !
Michel Robert nous transporte dans son univers qui ne ressemble à aucun autre mais qu'on imagine sans aucune difficulté grâce aux nombreuses descriptions dont il a le secret. Et c'est sans parler des combats qu'on pourrait presque voir !
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Pour être honnête, la première moitié du livre m’a semblé un peu longue, peu d’action beaucoup trop dans la romance et de sexe. En revanche la seconde partie était bien mieux . La fin me
Donne quand même envie de continuer
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La suite toujours aussi prenante de notre héros préféré Cellendhyl de Cortavar. LE seul petit bémol que je pourrais faire et que au fil des épisodes, les combats deviennent légèrement répétitifs.
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Un tome encore nettement en dessous des 5 premiers, malheureusement mais cette fois le schéma a changé puisque notre héros est confronté directement à sa mission sans tomber dessus par le plus simple hasard. Il sait à quoi s'en tenir.
Je suis contente que sa relation avec Constance Spoiler(cliquez pour révéler)ce soit terminée, cette jeune femme m'a tout de suite horripiler, séduisant Cellendhyll à tout prix, rejetant Priam et pourquoi au finale, elle qui se tarit d'être la Phoenix haït le combat, elle se comporte comme une fonctionnaire lambda ou une médiocre enquêteuse, elle condamne Cellendhyll sur son attitude après qu'il ait accepté son attachement pour elle et se re-précipite dans les bras de Priam car môsieur est "La Lumière". Je découvre donc une femme naïve, buter d'idéaux qui la rend sourde à certaines réalités, qui rechigne le combat alors que ça formation est dans ce sens et d'une nature de jugement agaçante. Tout comme la fille de notre voleur préféré. Enfin, Cellendhyll à bien fait, je reste une inconditionnelle fan de Estrée et lui, pour moi il était fait l'un pour l'autre.
On aperçoit Gamaël une seule fois, ce qui m'a vraiment déçu, j'en attends beaucoup de lui et de sa relation avec Cellendhyll, comme deux frères similaires, un peu comme avec les deux chiens de guerre. Le loki reste absent, on a du le voir quoi ? Deux tomes sur les 7 jusqu'à présent, c'est décevant d'autant que l'absence de Estrée.
La paix relative entre Cellendhyll et Morion me satisfait, j'apprécie le Prince des Apparences.
Je ne m'en fait pas pour la mère folle de son Rosh, elle va probablement se faire tuer en déclenchant la haine de Cellendhyll ou ressuscité son fils sous une magie pervertie et mourir quand même mais en laissant encore un nouveau problème sur les bras.
Je ne comprends pas l'attachement de Priam pour Cellendhyll, maintenant que nous savons à peu près les évènements du passé, Spoiler(cliquez pour révéler)quelle rapport entre la mère et Priam ? D'autant que les deux nouveaux personnages et la loge noire son encore à élucider.
L'absence des ténèbres m'agace prodigieusement aussi, j'ai envie de découvrir le seigneur des ténèbres.
M'enfin, la série n'est pas terminée, espérons qu'elle remplit son potentiel. Cependant la fin était à prévoir, Cellendhyll triomphant encore. Un meilleur tome certes mais sans suspense. J'espère une amélioration nom de dieu !
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Toujours aussi fan, j'adore et j'ai déjà commencé la suite. Les aventures de Cellendhyll sont toujours passionnantes même s'il est vrai que les scènes de combat se révèlent un peu similaires.
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J'ai bien aimé ce tome qui nous montre que la cours des lumière n'est pas mieux que le Chaos. L'auteur à complètement renoncé à l'intrigue qu'il à commencé avec le Chaos en dehors de la vengeance avec l'embauche des tueurs à gage. La présence de Gameël n'apporte rien à l'histoire ne servant que de fan service. Estrée est toujours absente se que je trouve dommage.Les combats sont toujours aussi répétitif et les scènes de sexes suivent le même chemin. Je trouve que contrairement au tome précédent, la relation entre Constance et Cellendhyll change trop brusquement comme si l'auteur avait voulut s'en débarrasser sans savoir comment.
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La cour de la Lumière a l'air aussi pourrie que celle du Chaos. Pour des gens qui sont sensé représenter des valeurs positives, ils font preuve d'une bassesse extraordinaire. En plus, il y a l'air d'avoir un autre pouvoir qui influence la Lumière. Un pouvoir qui est en train d'essayer de manipuler Cellendhyll.
Ce tome montre quelques nouveaux mystères surtout que Morion, l'ancien maître de Cellendhyll a l'air d'être au courant de tout. Ça va être intéressant de voir comment Cellendhyll va se débrouiller. Et en plus il reste quelques assassins sur lesquels il va pouvoir passer sa colère. Je suis curieux de voir les prochains événements.
Une dernière chose : l'auteur est clairement en train de déconner au niveau des relations amoureuses entre Cellendhyll et toutes les jolies filles qu'il rencontre. Sans compter toutes les scènes de sexe interminables. Elles sont répétitives et deviennent d'un chiant à mourir.
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J'ai bien aimé ce septième tome. On fait la connaissance de nouveaux personnages très intéressants. J'ai beaucoup apprécié les combats entre Taï-Feng et Cellendhyll et Vargh Loken et Cellendhyll.
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Moins pénible à lire que le précédent mais l'intrigue principale est toujours prise en otage par une volonté d'exploiter un filon c'est à dire d'empiler les tomes inutiles à la vue du succès des 5 premiers.
Presque inutile...
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Vivement la suite, Cellendhyll est mon héros masculin préféré.
https://lemondedelhyandra.wordpress.com/2015/08/15/lagent-des-ombres-tome-7-chiens-de-guerre-par-michel-robert/
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Dates de sortie
L'Agent des ombres, tome 7 : Chiens de guerre
- France : 2012-10-11 (Français)
- France : 2014-09-11 - Poche (Français)
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Résumé
Cellendhyll de Cortavar tourne en cage à Tygarde, le palais de la Lumière. Son allégeance forcée à l'empereur Priam le rend fou et sa relation avec Constance s'étiole. Très vite, pourtant, il est chargé par l'empereur d'une nouvelle mission : arrêter Vargh Loken, échappé de la forteresse de l'Oubli et bien décidé à tuer Priam qui l'a trahi. Vargh a réuni ses Chiens de guerre, de redoutables soldats d'élite, les seuls capables d'affronter l'Ange du Chaos...
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