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L'aiguille dans la botte de foin



Description ajoutée par Nadia974 2011-04-10T10:45:59+02:00

Résumé

"Perro" (le chien) Lascano est officier de police à Buenos Aires. C'est un policier intègre, position difficile à tenir dans l'Argentine de la dictature. Profondément affecté par la mort de sa femme, il se réfugie dans le travail. Un matin, il est envoyé près du Riachuelo, où trois cadavres ont été signalées : un jeune homme et une jeune femme dont les crânes ont explosé sous l'impact des balles, marque caractéristique des méthodes "d'exécution" des militaires. L'autre corps présente un aspect sensiblement différent ; il s'agit d'un homme bedonnant, d'âge mûr, dont la tête est intacte. Une tache de sang dessine une fleur sur sa chemise. Comme le dit Fuseli, le médecin légiste, "les morts parlent à ceux qui savent les écouter". Lascano va s'efforcer de faire parler ce troisième cadavre, mais ce ne sera pas chose facile dans un pays où des hommes aigris et dangereux comme le major Giribaldi font régner la terreur.

L'aiguille dans la botte de foin met en scène un policier atypique dans ce premier volume d'une future série. L'écriture de Mallo, tranchante comme celle des meilleurs romans hard-boiled, et parfois étonnamment poétique, nous plonge dans le quotidien de Buenos Aires sous la dictature. Si la critique sociale et politique est omnipérsente, il se dégage de ce livre un indéfinissable esprit argentin qui en fait tout le sel.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Irene-Adler 2018-08-07T22:38:13+02:00

L’humidité de l’air est telle qu’il pourrait rejoindre son véhicule à la nage.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Goupilpm 2020-01-29T16:20:10+01:00
Or

Un matin, alors qu'il vient juste de quitter son domicile, le commissaire Lascano est contacté par radio par le département de la police : un camionneur a découvert deux cadavres. Alors qu'il arrive à l'endroit indiqué il croise un véhicule qui quitte précipitamment le chemin. Arrivé sur place, il constate qu'il n'y a pas deux cadavres mais trois. Si deux des corps ont la tête éclatée par balles signe d'une exécution par la junte militaire, le troisième corps ne présente pas les mêmes caractéristiques, et de plus il est encore sec alors que la pluie n'a cessé de tomber.

Dans ce premier tome de la série, c'est plus le climat dans lequel l'enquête va se dérouler qui est mis en avant que l'enquête elle m^me car dés le début du roman le lecteur connaît rapidement ce qui s'est passé. L'auteur nous dépeint une Argentine des années 70 sou dictature où les riches ou du moins ceux qui ont des appuis peuvent tout ce permettre. C'est dans une ambiance très sombre où les vols d'enfants, les exécutions sommaires des subversifs, les communistes, sont journaliers, et que la junte militaire à tous les droits que le lecteur va naviguer aux côtés du policier.

L'enquête en elle même occupe peu de place, elle consiste uniquement en deux ou trois interrogatoires de proches de la victime ou de ses clients. Le policier a plus de soupçons que de preuves véritables. L'auteur met surtout en avant les difficultés rencontrées par le policier dans ce climat si particulier. Il nous dépeint également le quotidien du policier, qui a perdu son épouse, en dehors de son métier. Sa vie personnelle occupe peut être un tantinet importante par rapport à l'enquête.

Les personnages qu'ils soient sympathiques comme le commissaire ou bien cupides ou corrompus l'auteur nous les dépeints riches en couleurs.

Le style de l'auteur est sobre, et par moments il se veut poétique ce qui a pour effet de le rehausser par rapport à la noirceur générale qui s'en dégage. Par contre les dialogues sont écrits de manière compacte, sans tirets lorsque l'on change d'interlocuteurs ce occasionne des difficultés au lecteur pour comprendre qui parle.

Plus qu'un policier l'auteur nous livre un très bon roman noir à la fois sombre et cynique.

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Argent

Dans les années septante (70), il ne faisait pas bon être en Argentine… À tout moment, vous pouviez vous faire arrêter, torturer, abattre, violenter… Plus, si affinités.

Encore moins facile d'être un flic intègre dans cette Argentine corrompue, dans cette ville de Buenos Aire gangrenée par la dictature et la junte militaire.

Le commissaire Perro Lascano crève de douleur : sa femme Marisa est décédée et il traine son cafard, son ennui, voit la nuit le fantôme de la femme qu'il aimait.

Le pays crève, le pays a mal, les gens n'osent rien dire, il ne fait pas bon être de Gauche là-bas, il ne fait même pas bon d'avoir des idées.

La preuve, au sujet des trois morts : Lascano sait que les deux tués d'une balle dans la tête, c'est l'armée, on n'enquête pas là-dessus ! Mais l'autre, là, le mec tué d'une balle dans le ventre, c'est pas un coup des militaires…

Au travers de plusieurs personnages, l'auteur nous plonge dans l'Argentine qui n'est pas celle des cartes postales, dans un pays où des tas de gens disparaissent pour un oui ou pour un non, où tout est corrompu, où l'on ne peut faire confiance à presque personne car les gens intègre, il y en a peu.

Les personnages sont au bout du rouleau, abîmés, usés, sympas (Lascano), drôles et honnêtes (le médecin légiste Fuseli), jaloux, ambitieux, avides, cupides, frustrés, corrompus, salauds (Giribaldi & Amancio), pourris ou cupide (Horatio & Biterman)…

Et tout est bon pour arriver à ses fins, que ce soit le vol, les meurtres, ou étouffer l'affaire du commissaire Lascano.

Sans devoir en faire des tonnes, Ernesto Mallo nous brosse leurs portraits en quelques paragraphes, résumant ainsi leurs passés qui donna naissance à leurs caractères et qui ont contribué aux actes commis par eux.

L'enquête est aussi un bon prétexte pour l'auteur de nous en apprendre plus sur cette période noire des années 70 (on est en 79) qui laissera des cicatrices dans le pays et des gens qui chient dans leur froc en voyant des bérets verts ou des képis de flics.

Par contre, je ne sais pas si c'est une maladie chez les auteurs sud-américains, mais Ernesto Mallo fait la même chose qu'Edyr Augusto avec ses dialogues : pas de tirets cadratins devant les phrases, pas de guillemets, le dialogue brut, avec les phrases l'une à la suite de l'autre.

Mais ici, c'était plus clair que chez Edyr Augusto car il y avait un espace avant les dialogues et ils étaient en italiques, et sans descriptions dedans, ce qui a rendu la lecture plus facile que dans « Pssica ».

Une lecture d'où l'on sort groggy car tout est sombre, sordide, malsain, morbide, dangereux. Mais j'aimerais retrouver mon flic intègre dans une autre de ses aventures parce que j'ai apprécié Lascano et son mal-être qu'il noyait dans le travail ou lieu de le noyer dans l'alcool.

Bref, rien de joyeux dans ce polar noir de chez noir, sans sucre, sans édulcorants, sombre, cynique,… En fait, il raconte la vérité, et c'est ça qui fait encore plus mal car la fiction sera toujours en de-ça de la réalité.

♫ Don't cry for me Argentina ♪

♪ The truth is I never left you

♪ All through my wild days ♫

♪ My mad existence ♫

♪ I kept my promise ♪

♪ Don't keep your distance ♫

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Date de sortie

L'aiguille dans la botte de foin

  • France : 2009-09-09 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 3
Commentaires 2
extraits 22
Evaluations 2
Note globale 7.5 / 10

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