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L'alicanto



Description ajoutée par Viola99 2015-12-27T12:11:12+01:00

Résumé

À Buenos Aires, le cadavre mutilé d'une jolie serveuse est retrouvé à son domicile. Le capitaine argentin Marquez sollicite l’aide de ses collègues de Santiago, car le meurtrier aurait commencé à sévir là-bas.

L’enquête est donc confiée à l’inspecteur Diego Alandia. Dans sa traque, il devra affronter un tueur particulièrement manipulateur : l’Alicanto.

L’assassin met en scène ses crimes comme autant d’œuvres d’art, tout en narguant la police à travers ses écrits. Son narcissisme est connu de tous car le criminel se sert de la tribune d'un journal pour revendiquer ses nombreux meurtres.

Les personnages ambigus se jaugent et se croisent, pour aboutir à une suite de revirements des plus inattendus. Ivres de haine et de folie, ils suivront ensemble la même quête de vengeance et de destruction.

S'inspirant de faits réels, Amadeo Alcacer, nous livre ici un récit nerveux, emporté par une trame complexe et remarquablement construite.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Viola99 2015-12-27T12:13:03+01:00

Pour vivre ici, à Santiago, il faut savoir se démerder. Même en tant qu’inspecteur de police, tu dois t’adapter à ton milieu et y puiser toutes les ressources nécessaires à ta survie. Après leur avoir administré de bonnes corrections, tu rackettes des dealers de seconde zone: l’argent pour toi et la came dans le caniveau.

De temps en temps, il est nécessaire d’accepter l’aumône désintéressée de quelques filles du bonheur qui te connaissent de vue, afin que tu puisses, grand humaniste, les autoriser à longer jusqu’à l’aube ces longs trottoirs sales.

Il y a des moments où tu n'as pas très envie d'être de nuit, alors travailler de jour reste la seule alternative. Tu saisis sur ton ordinateur pourri, relique d'un autre siècle, le témoignage de dizaines de victimes de vols à l'arraché. Taper sur un clavier n’est pas une discipline gratifiante mais c’est une corvée inévitable à laquelle il faut te soumettre.

Tu prends une pose inspirée, puis tu contemples derrière le plaignant, les idéogrammes sculptés par la peinture défraîchie des murs. Ces formes biscornues, multiples, t’emmènent dans un univers cubiste délirant. Ton interlocuteur est persuadé que tu es attentif à ses problèmes alors il déballe sa vie.

Toi, tu cherches juste à t’évader, à fuir ces procédures assommantes.

Après la correction de certains détails, le procès-verbal enfin achevé, tu relis la déclaration à haute voix. Lentement. Une fois la signature apposée, tout en faisant preuve d’une compassion feinte, tu raccompagnes le pauvre bougre à la porte.

Le téléphone sonne. Ton chef, Suarez, te demande si pour ta mission, tu as bien réuni tous les documents de l’affaire des deux call-girls assassinées l’année dernière. Tu confirmes. Il raccroche.

Lorsque la moiteur brûlante étouffe Santiago, même les petites frappes perdent toute raison d'exister. Elles en oublient leurs larcins habituels comme le vol de sacs à main, de bijoux, et le braquage de petits commerçants. Les banditos eux, ces petits narcotrafiquants du dimanche, s'arrêtent même de dealer. Ils se terrent dans leur squat puant, tels des rats sous léthargie, en attendant que la chaleur cesse.

En février, l'air aspiré dans tes poumons est tellement vicié que même respirer semble relever de l’exploit. Finalement, au bout d'un seul jour de boulot en journée, enchaîner plusieurs nuits de suite est libérateur.

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Commentaire le plus apprécié

Argent

L'Alicanto... vous savez cet oiseau mythologique, cette créature dont la légende dit qu'il a des yeux qui projettent une lumière particulière... Retenez bien ce nom...

L'inspecteur Diego Alandia, 39 ans, ancien soldat au passé plus que trouble, se voit confier une enquête épineuse, une investigation qui le conduira en Argentine. Sa mission : traquer un psychopathe qui sème la psychose dans la ville, attendre le faux pas, l'erreur qui permettra de coincer ce tueur en série, organisé et méticuleux, ne laissant aucune empreinte sur les lieux de ses crimes, se payant le luxe de communiquer avec l'inspecteur par le biais de la presse...

Voici un polar que j'ai pris plaisir à découvrir d'une part parce que le sujet est intéressant, suscite la curiosité, d'autre part parce que je trouve qu'il a une "personnalité", une originalité dans le récit. En effet, si l'emploi de la seconde personne du singulier surprend et paraît familière, très rapidement, il devient plaisant, rend la narration extrêmement vivante, rapproche le lecteur de cet inspecteur prolixe. Car il faut bien le reconnaître, notre inspecteur, par la plume habile de l'auteur, est doué dans ses descriptions, qu'il s'agisse de présenter sa famille, son parcours, sa fonction, la façon musclée qu'il a de mener ses interrogatoires, de décrire des funérailles, nous parler de son quotidien, de ses états d'âme : de beaux tableaux vivants, servis par une alternance de langage familier et de langage courant, de métaphores bien choisies, d'une bonne dose d'humour et d'une jolie touche poétique lorsqu'il évoque son unique amour...

Le décor est planté, c'est alors que nous faisons la connaissance des différents personnages qui gravitent autour de notre inspecteur : Miguel avec lequel il fait équipe et dont la personnalité diffère totalement de celle de Diego, Miguel est mou et trop respectueux des procédures, face à un Diego nerveux et impatient, plus "Maradona" parfois que Alandia. Arrive ensuite une journaliste venue interroger Diego, pour tenter de recueillir le "scoop", puis celui que tout le monde attend au tournant, un assassin sadique et pervers qui se joue de l'inspecteur...

C'est une enquête qui donne du fil à retordre à Diego, un auteur qui réussit à capter l'attention du lecteur, le perd quelquefois en même temps qu'il perd son protagoniste, l'embrouille tout comme l'Alicanto discrédite celui qui est chargé de le coincer.

Le style est vivant, se renouvelle au fil des différentes parties, enrichit donc l'écriture. Et même si le dénouement arrive presque sans transition, de façon subite, il est révélateur de la complexité du caractère humain.

Cerise sur le gâteau : les références à la peinture, la littérature et l'Histoire sont nombreuses, l'Art est devenu le serviteur de mises en scène criminelles, l'histoire un rappel des années de dictature Pinochet.

C'est bien écrit et surtout c'est original dans la façon de raconter.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par SuperNova 2015-11-23T22:15:30+01:00
Argent

L'Alicanto... vous savez cet oiseau mythologique, cette créature dont la légende dit qu'il a des yeux qui projettent une lumière particulière... Retenez bien ce nom...

L'inspecteur Diego Alandia, 39 ans, ancien soldat au passé plus que trouble, se voit confier une enquête épineuse, une investigation qui le conduira en Argentine. Sa mission : traquer un psychopathe qui sème la psychose dans la ville, attendre le faux pas, l'erreur qui permettra de coincer ce tueur en série, organisé et méticuleux, ne laissant aucune empreinte sur les lieux de ses crimes, se payant le luxe de communiquer avec l'inspecteur par le biais de la presse...

Voici un polar que j'ai pris plaisir à découvrir d'une part parce que le sujet est intéressant, suscite la curiosité, d'autre part parce que je trouve qu'il a une "personnalité", une originalité dans le récit. En effet, si l'emploi de la seconde personne du singulier surprend et paraît familière, très rapidement, il devient plaisant, rend la narration extrêmement vivante, rapproche le lecteur de cet inspecteur prolixe. Car il faut bien le reconnaître, notre inspecteur, par la plume habile de l'auteur, est doué dans ses descriptions, qu'il s'agisse de présenter sa famille, son parcours, sa fonction, la façon musclée qu'il a de mener ses interrogatoires, de décrire des funérailles, nous parler de son quotidien, de ses états d'âme : de beaux tableaux vivants, servis par une alternance de langage familier et de langage courant, de métaphores bien choisies, d'une bonne dose d'humour et d'une jolie touche poétique lorsqu'il évoque son unique amour...

Le décor est planté, c'est alors que nous faisons la connaissance des différents personnages qui gravitent autour de notre inspecteur : Miguel avec lequel il fait équipe et dont la personnalité diffère totalement de celle de Diego, Miguel est mou et trop respectueux des procédures, face à un Diego nerveux et impatient, plus "Maradona" parfois que Alandia. Arrive ensuite une journaliste venue interroger Diego, pour tenter de recueillir le "scoop", puis celui que tout le monde attend au tournant, un assassin sadique et pervers qui se joue de l'inspecteur...

C'est une enquête qui donne du fil à retordre à Diego, un auteur qui réussit à capter l'attention du lecteur, le perd quelquefois en même temps qu'il perd son protagoniste, l'embrouille tout comme l'Alicanto discrédite celui qui est chargé de le coincer.

Le style est vivant, se renouvelle au fil des différentes parties, enrichit donc l'écriture. Et même si le dénouement arrive presque sans transition, de façon subite, il est révélateur de la complexité du caractère humain.

Cerise sur le gâteau : les références à la peinture, la littérature et l'Histoire sont nombreuses, l'Art est devenu le serviteur de mises en scène criminelles, l'histoire un rappel des années de dictature Pinochet.

C'est bien écrit et surtout c'est original dans la façon de raconter.

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Date de sortie

L'alicanto

  • France : 2014-07-05 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 1
extraits 1
Evaluations 1
Note globale 7 / 10

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