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— [...] Ce n’est une imitation de rien ; elle est simplement devenue une meilleure version d’elle-même.
C’était là une maxime de la Falsification réussie : si l’on améliorait légèrement un original, les gens acceptaient souvent la contrefaçon parce qu’elle était bel et bien supérieure.
Afficher en entierLes gens, par nature [...] tentent de soumettre ce qui les entoure. Nous bâtissons des murs pour nous abriter du vent, des toits pour arrêter la pluie. Nous apprivoisons les éléments, plions la nature à notre volonté. Ça nous donne l'impression de tout contrôler.
Sauf que nous ne faisons que remplacer une influence par une autre. Au lieu que ce soit le vent qui nous affecte, c'est un mur. Un mur crée par l'homme. Les doigts de l'influence de l'homme sont partout, ils touchent tout ce qui nous environne. Des tapis tissés par l'homme, de la nourriture préparée par lui. Absolument tout ce que nous touchons, voyons, sentons, vivons dans la ville est le résultat de l'influence d'un individu.
Afficher en entierMaitrise toi, se dit-elle avec insistance. Deviens quelqu'un capable d'affronter ça.
Afficher en entier- Je crois que vous découvrirez que je suis nettement meilleur que la plupart en manière de tromperie.
- Je crois que c'est vous qui allez être surprise, rétorqua Gaotona. Nous sommes, alors tout, des politiques.
Afficher en entierChaque personne était pareille à un puzzle.
C’était ainsi que Tao, son premier formateur en Falsification, lui avait expliqué les choses. Un Faussaire n’était pas un simple arnaqueur ou escroc. C’était un artiste qui peignait à l’aide de la perception humaine.
N’importe quel gosse des rues crasseux pouvait arnaquer quelqu’un. Un Faussaire visait des objectifs plus élevés. Les arnaqueurs ordinaires travaillaient en masquant les yeux de quelqu’un, puis en prenant la fuite avant que le pigeon ne comprenne. Un Faussaire devait créer quelque chose de si parfait, de si beau, de si vrai que ses victimes ne se doutaient jamais de rien.
Afficher en entierL’oncle Won avait appris à Shai que se faire battre était l’une des règles de la vie. Que si doué que l’on puisse être, il existait toujours quelqu’un de meilleur. Si l’on gardait constamment ce fait en mémoire, on ne devenait jamais sûr de soi au point de sombrer dans la négligence.
Afficher en entierChaque individu était semblable à un épais fourré, envahi par un enchevêtrement sinueux de plantes grimpantes, de mauvaises herbes, de broussailles, de jeunes arbres et de fleurs. Aucune personne n'était une émotion unique ; aucune ne possédait un seul désir. Toutes en possédaient beaucoup, et ces désirs s'affrontaient comme deux rosiers se disputant un même carré de terrain.
Afficher en entier"He hadn't understood. There was rarely an obvious branching point in a person's life. People changed slowly, over time."
Afficher en entier“Her aunt Sol had once told Shai to smile at the worst insults and snap at the minor ones. That way, no man would know your heart.”
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