Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 451
Membres
1 012 178

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

L'ami de l'ordre



Description ajoutée par Bibounine 2023-10-18T20:02:44+02:00

Résumé

L'Ennemi du peuple est un journal anarchiste ou libertaire créé et dirigé par Émile Janvion et dont le nom, inspiré de la pièce de Ibsen fut l'idée de l'écrivain Georges Darien.

Afficher en entier

Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-18T19:56:56+02:00

"Ce drame, évocation d'une époque où les doigts lâches des satisfaits rivèrent le glaive aux mains du bourreau, est dédié à monsieur Francisque Sarcey, ami de l'ordre et bon homme"

Georges Darien.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Giles 2014-11-14T12:23:25+01:00
Or

26 mai 1871, le tocsin résonne dans Paris. La défaite de la "Commune" est consommée. La veille, on s'est battu toute la journée dans les rues et, dans cette artère, la barricade n'est tombée qu'au petit matin.

Les "communards" tiennent encore le haut du quartier mais les soldats de l'ordre sont redescendus vers les boulevards extérieurs afin de les contourner.

L'abbé, accueilli chaleureusement par Marie, est rentré.

Arrêté la semaine précédente, il était depuis prisonnier des insurgés qui ont fusillé monseigneur l'archevêque.

La troupe de l'armée régulière, aux ordres de Thiers, a délivré l'abbé, il y a deux heures.

On sonne. L'abbé va ouvrir.

Entre, sur scène, Mr de Ronceville qui, inquiet pour l'abbé, vient aux nouvelles.

Il est royaliste, intransigeant et droit.

Son idéal est la justice.

Mais, pour lui, en politique la justice est la trique.

Il n'a jamais eu qu'un ami : un garibaldien qu'il avait peut-être percé d'une balle et qui est mort, étendu à côté de lui, dans l'ambulance qui les transportait tous les deux.

On sonne. L'abbé va ouvrir.

Entre, sur scène, Mr Bonhomme qui craignait aussi pour la santé de l'abbé.

C'est un bourgeois. Il est commerçant.

C'est un homme d'ordre, un partisan convaincu de Thiers.

Il n'est pas de la "calotte". Il a lu Voltaire.

Mr Bonhomme raconte ce qu'il a vu en chemin. Il fait une description implacable de l'apocalypse, de ce cruel charnier que sont devenues les rues de Paris.

Il évoque les convois de prisonniers qui, enchaînés, deux par deux, entre deux haies de cavaliers, vont vers Versailles.

Il se réjouit du massacre des communards, des pelotons d'exécution.

Il a vu un prêtre dénoncer Eugène Varlin, un ouvrier relieur, très convaincu, très modéré, qui s'était déclaré hostiles aux mesures de rigueur, opposé aux actes de barbarie.

L'abbé est un homme miséricordieux, un véritable homme de Dieu.

Son église est celle du pardon.

Par cette dénonciation, il porte désormais une tâche sur sa soutane qu'il ne pourra laver que par le salut d'un ou plusieurs proscrits de la Commune.

On Sonne. L'abbé va ouvrir.

Entre, sur scène, une pétroleuse.....

"L'ami de l'ordre" est un drame en un acte qui a été représenté, pour la première fois, sur la scène du Théâtre du "Grand-Guignol" en octobre 1898.

C'est une pièce magnifique écrite par Georges Darien.

Né en 1862, à Paris, Georges Darien, lors des événements de la Commune n'avait pas dix ans. Il semble se souvenir. Il évoque d'une manière lumineuse.

Les personnages qu'il peint dans ce morceau de Théâtre, le sont avec force, talent, humanité et honnêteté.

Les conversations, les dialogues qu'il tisse entre eux sont réalistes.

La pièce a peu vieilli.

C'est une pièce, bien écrite, intelligente et forte.

Elle est aussi un cri contre l'injustice.

Afficher en entier

Les chiffres

lecteurs 1
Commentaires 1
extraits 3
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode