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LES ENSEIGNANTS :
M. Ferraro, instituteur et bibliothécaire. Lorsqu'elles étaient petites, il a récompensé Lila et Elena pour leur assiduité de lectrices.
Mme Oliviero, institutrice. Elle a été la première à remarquer les capacités de Lila et Elena. A dix ans, Lila a écrit un récit intitulé "La Fée bleue". Cette histoire a beaucoup plu à Elena qui l'a donné à lire à Mme Oliviero. Mais l'institutrice, en colère parce que les parents de Lila avaient décidé de ne pas envoyer leur fille au collège, n'a jamais dit ce qu'elle pensait de ce récit. Elle a même cessé de s'occuper de Lila et s'est uniquement consacrée à la réussite d'Elena. Elle meurt d'une longue maladie, peu après la fin des études universitaires d'Elena.
Afficher en entierRino Cerullo, frère aîné de Lila, cordonnier lui aussi. Grâce à Lila et à l'argent de Stefano Carracci, il monte la fabrique de chaussures Cerullo avec son père, Fernando. Il se marie avec la sœur de Stefano, Pinuccia Carracci, avec qui il a un fils, Ferdinando, dit Dino. Gennaro, le premier enfant de Lila, est surnommé Rino, comme lui.
Afficher en entierLA FAMILLE CERULLO
(LA FAMILLE DU CORDONNIER) :
Fernando Cerullo, cordonnier, père de Lila. Il a refusé que sa fille poursuivie ses études après l'école primaire.
Nunzia Cerullo, mère de Lila. Proche de sa fille, elle n'a pas assez d'autorité pour la soutenir face à son père.
Raffaella Cerullo, dite Lina ou Lila. Elle est née en août 1944. Elle a soixante-six ans quand elle disparaît de Naples sans laisser de trace. Ecolière brillante, elle écrit à dix ans un récit intitulé "La Fée bleue". Elle abandonne l'école après son examen de fin de primaire et apprend le métier de cordonnier. Très jeune, elle épouse Stefano Carracci et gère avec succès d'abord l'épicerie du nouveau quartier, ensuite le magasin de chaussures de la Piazza dei Martiri. Lors de vacances à Ischia, elle s'éprend de Nino Sarratore, pour qui elle quitte son mari. Après l'échec de sa vie commune avec Nino et la naissance de son fils Gennaro, Lila abandonne définitivement Stefano lorsqu'elle découvre qu'Ada Cappuccio attend un enfant de lui. Elle déménage à San Giovanni a Teduccio avec Enzo Scanno et trouve un travail dans l'usine de salaisons de Bruno Soccavo.
Afficher en entierElena Greco, dite Lenuccia ou Lenu. Née en août 1944, elle est l'auteure de la longue histoire que nous lisons. Elena commence à la rédiger lorsqu'elle apprend que son amie d'enfance, Lila Cerullo, qu'elle est seule à appeler Lila, a disparu. Après l'école primaire, Elena poursuit ses études avec un succès croissant. Au lycée, elle sort indemne d'une dispute avec le professeur de religion sur le rôle de l'Esprit sain, grâce à ses capacités intellectuelles mais aussi parce qu'elle bénéficie de la protection de son enseignante Mme Galiani. Sur l'invitation de Nino Sarratore, dont elle est secrètement amoureuse depuis la prime enfance, et avec l'aide précieuse de Lila, elle évoque cette controverse dans un article, qui finalement ne sera pas publié dans la revue à laquelle collabore Nino. Les brillantes études d'Elena à l'Ecole normale supérieure de Pise sont couronnées de succès. A l'université, elle rencontre Pietro Airota, avec qui elle se fiance. Elle publie un roman inspiré de la vie de son quartier et de ses expériences d'adolescente à Ischia.
Afficher en entierMarcello et Michele Solara, fils de Silvio et Manuela. Vantards et arrogants, ils plaisent pourtant aux filles du quartier, sauf bien sûr à Lila. Marcello tombe amoureux de Lila et elle le repousse. Michele, un peu plus jeune que Marcello, est plus froid, intelligent et violent. C'est le fiancé de Gigliola, la fille du pâtissier, mais au fil des ans il développe une obsession maladive pour Lila.
Afficher en entier- Tout ce qu'on a pu raconter sur les pères et sur la famille ! Mais maintenant que c'est notre tour, comment on va s'en sortir ?
Afficher en entierCracher sur Hegel. Cracher sur la culture des hommes, cracher sur Marx, Engels, Lénine. Et sur le matérialisme historique. Et sur Freud. Et sur la psychanalyse et l'envie du pénis.
Afficher en entierQu'ils soient bons ou mauvais, les hommes pensent tous qu'à chacune de leurs entreprises les femmes devraient les placer sur un autel comme s'ils étaient saint Georges terrassant le dragon.
Afficher en entierUn garçon, à part les moments fous où tu l'aimes et où il te pénètre, ça reste toujours en dehors de tout. Et ensuite, quand tu ne l'aimes plus, rien que de te rappeler qu'avant tu le voulais, ça t'exaspère.
Afficher en entierLila répondit, glaciale : « Non, ça ne me fait pas plaisir, rien de ce que vous faites ne me fait plaisir. » Michele eut l’air déçu et se souvint alors de Bruno : « Tu vois, elle est exactement comme je te le disais. Son problème, c’est qu’elle a mauvais caractère. » Bruno fit un sourire gêné qui se voulait complice : « C’est vrai. — Elle t’a donné du fil à retordre, à toi aussi ? — Un peu. — Tu sais, quand elle n’était encore qu’une gosse, elle a collé un tranchet sous la gorge de mon frère, qui était deux fois plus gros qu’elle. Et pas pour plaisanter, hein, on voyait qu’elle était prête à l’utiliser ! — Vraiment ? — Bien sûr. Elle a du cran, celle-là, elle est déterminée ! »
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