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- Alors, sinon, qu'est-ce que tu penses de notre collège ? T'as remarqué des canons ?
- Non, pas de canons, ai-je répondu, intriguée. Pas de boulets non plus, ni de fusils ou quoi que ce soit de ce genre.
Molly m'a devisagée, mais elle a vu que je ne blaguais pas
- Un canon... c'est un beau mec. Franchement, t'as jamais entendu cette expression ? C'était où ton ancien collège ? Sur Mars ?
Afficher en entier— Tu sais, les secrets peuvent être malsains dans un couple, a-t-il dit en croisant les bras.
— Qui a parlé de couple ? Tu vas un peu vite ! On n’est pas obligés de tout partager, ce n’est pas comme si on était mariés.
— Ah, parce que tu veux m’épouser ?
Afficher en entierL'ange es venu
L'ange a vu
L'ange, déchu
Afficher en entierPour moi, le plus frustrant était le mot aimer.Tant de significations pour un si petit mot.
Afficher en entier-Tu sais, ne pas te parler pendant ces quelques jours, c'est la chose la plus dure que j'ai jamais vécue.
Il a soupiré.
-On a l'impression que c'est la fin de tout, hein ?
-Oui, comme si on n'allait plus jamais goûter au bonheur, ai-je approuvé. C'est ce qui arrive quand une personne devient ta raison d'être.
Afficher en entierFantôme s'est mis à grogner et a bondi du canapé pour aller renifler sous la porte.
- Qu'est-ce qu'il vient faire ici, celui-là ? a marmonné Gabriel tout bas. Il n'avait pas besoin d'ouvrir la porte pour savoir qui se trouvait derrière.
- C'est qui ? ai-je murmuré en coeur avec Ivy.
- Nul autre que notre héroïque capitaine de collège.
- Xavier Woods ? ai-je soufflé, incrédule, en me regardant vite fait dans le miroir.
Il n'était pas tard, mais j'étais déjà en pyjama, celui avec des vaches. Ivy a eu l'air amusé.
Je me suis blottie derrière le canapé.
- Je t'en prie, n'ouvre pas, je ne veux pas qu'il me voie comme ça !
Afficher en entierPour moi, le plus frustrant était le mot Aimer. Tant de signification pour un si petit mot. Les gens le prononçaient a tort et à travers, pour parler de leur attachement à un objet, un animal, un lieu de vacances ou encore un plat appétissant. Et ils pouvaient l'associer dans la même phrase à la personne la plus importante de leur vie. Franchement, quelle insulte ! Il aurait dû y avoir d'autre termes pour décrire les émotions les plus intenses. D'autant plus que l'amour était le principal souci des humains. Ils cherchaient tous désespérément la personne qu'ils pourraient appeler leur "moitié". D'après ce que j'ai lu, être amoureux revenait à n'avoir plus qu'une seule personne en tête. Le reste du monde n'avait plus aucune importance aux yeux des amoureux. La moindre séparation les rendait mélancoliques et les retrouvailles faisaient palpiter leur cœur à nouveau. La puissance de ce sentiment me laissait songeuse. L'être aimé pouvait devenir si cher que son visage resterait à jamais gravé dans votre mémoire. On pouvait tenir à cette personne plus qu'à sa propre vie. Incroyable ! Nous, les anges, n'avions pas le droit de tomber amoureux.
Afficher en entierEn croisant son regard, j'ai compris que mon monde se résumait à lui et que jamais je ne pourrais le quitter.
Afficher en entier- Tu ferais mieux d'aller en cours, lui a-t-il dit de sa voix de prof.
- Non, j'attends Beth.
- Elle ira mieux dans une minute, a répondu Gabriel, glacial. Tu prendras de ses nouvelles plus tard si tu veux.
- Je ne partirai pas à moins qu'elle me le demande, a-t-il insisté.
Je me suis demandé quelle tête faisait Gabriel, mais quand je me suis retournée, les marches se sont dérobées sous mes pieds. Ma vue s'est brouillée, j'ai murmuré le nom de Xavier et je l'ai vu faire un pas vers moi. Puis j'ai dû m'évanouir dans les bras de Gabriel.
Afficher en entier"- Des fois, on rencontre une personne, et on a comme un déclic. On se sent à l'aise, comme si on se connaissait depuis toujours, on est soi-même, pas besoin de jouer un rôle."
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