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- Je ne suis pas en train de rêver,n'est-ce pas? demanda-t-il.
Dehvi haussa un sourcil.
- Il y a un bon moyen de s'en assurer.
- Lequel?
- Va pisser dans les bois et si tu ressens une impression d'humidité et de chaleur entre les jambes, réveille-toi.
Afficher en entierKylar gloussait encore quand il aperçut Térah Graesin, à quelques places de Logan. Son rire s'interrompit aussitôt.
- Kylar? demanda Mamma K. Quelque chose ne va pas?
Le jeune homme se secoua.
- J'attends juste que la tête de la reine explose.
Afficher en entier-... Te lever dans trois secondes, je te poignarde avec ce biscuit.
Kylar s'efforça d'émerger des brumes du sommeil, mais la voix poursuivit sans ralentir:
- Un! Deux! Trois!
Le jeune homme ouvrit les yeux et saisit le biscuit avec tant de force qu'il vola en éclats.
- Merde, dit-il en essuyant les miettes qui couvraient ses cheveux. Mais qu'est-ce qui vous prend?
Durzo le regardait avec un large sourire.
- C'était juste pour rigoler, dit-il.
Kylar se renfrogna. Son maître avait changé. Ses yeux étaient un peu plus arrondis, sa peau un peu plus claire, sa chemise un peu plus étroite à hauteur des épaules et de la poitrine.
- Mais qu'est-ce que c'est que ça? s'exclama Kylar.
- Mon petit déjeuner, répondit Durzo en enfournant un autre biscuit dans sa bouche.
- Je parle de votre visage!
- Quoi? J'ai un bouton? demanda Durzo en se frottant le front.
Il avait la bouche pleine et Kylar comprit: 'Oi? Ai un bou'on?
- Durzo! Quand vous vous êtes couché, vous ressembliez à un Ymmurien. Ce matin, vous ressemblez à un métis.
- Oh! ça. Tu veux que je t'explique? J'ai plus parlé hier soir qu'au cours des cent dernières années. (Kylar songea que ce n'était peut-être pas une exagération.) Tu ne veux quand même pas que je te raconte tout d'un coup?
- Vous êtes mortel, maintenant. Et vous êtes vieux. Vous pouvez casser votre pipe d'un instant à l'autre et je ne saurai jamais la vérité.
- Hmm! tu n'as pas tort. Selle nos montures, je vais te raconter.
Afficher en entierÊtre roi, c'est accepter que les autres paient le prix de vos erreurs, voire de vos succès.
Afficher en entier" Il absorba le ka'kari à bonne distance et approcha avec précaution, cependant Tribu avait décidé de ne pas faire de difficultés. Le jeune homme était en caleçon, car les vêtements lui donnaient un air grassouillet lorsque le Dévoreur l'enveloppait. L'Ange de la nuit devait susciter la terreur, pas les moqueries. Tribu fixa ses yeux sur Kylar et celui-ci éprouva soudain une sensation curieuse.
-Putain de...
Son caleçon s'ornait d'un large trou à la hauteur du bas ventre. Pas étonnant qu'il ait trouvé le vent frais.
-Pourquoi est-ce que tu fais ça?
Tribu le regarda comme s'il était devenu fou.
-Pourquoi est-ce que je fais quoi? demanda le ka'kari.
-Pourquoi est-ce que tu bouffes mes vêtements?
-Je suis le dévoreur.
-Tu ne pourrais pas te mettre au régime en ce qui concerne mes fringues et mes épées?
-Certaines personnes préfèrent les épées courtes.
-Les épés courtes d'accord! Mais pas avec une lame de couteau à beurre!
-Voilà un argument qui coupe court à toute réplique.
-Cesse de boulotter mes affaires, compris?
-Non, surtout que tu ne fais même pas l'effort d'apprécier mes plaisanteries.
-C'est un ordre!
-J'avais compris. Et je n'ai aucune intention d'y obéir."
Afficher en entierIl y a une astuce pour devenir vraiment puissant : il faut être en harmonie avec la magie qu'n utilise. Les meisters sont de très mauvais guérisseurs. Dans la même logique, les mages verts sont trop sensibles pour être d'une utilité quelconque sur un champ de bataille. Plus tu réalises ton potentiel humain, plus tes pouvoirs seront variés. Plus tes émotions seront profondes, plus tu seras puissant.
Afficher en entier- Je sais que cela va vous paraître incroyable, Votre Altesse, mais je suis venu vous sau...vous aider à vous enfuir.
Elle porta les mais à sa bouche.
Par tous les dieux ! Elle était à croquer !
- Oh ! bien sûr. Vous êtes un prince, je suis une princesse et je suis prisonnière au sommet d'un donjon. Vous êtes donc venu me sauver. C'est hilarant. Dites à Garoth Ursuul que les larmes m'en sont montées aux yeux et que j'en ai eu le souffle coupé.
Et maintenant, allez au diable !
Afficher en entier- Tu la sens ? demanda Durzo.
- Elle est trois étages plus bas. Elle monte un escalier. Elle est aussi tendue que moi.
- Heureusement que je n'ai jamais été assez con pour me laisser passer un de ces putains d'anneaux à l'oreille.
- Vous savez comment Uly va réagir en vous voyant ? (Durzo secoua la tête). Dans ce cas vous feriez peut-être mieux de fermer votre grande gueule.
- Oh ! Mais regardez-moi ça. Il a bien grandi, le gentil petit Kylar. Le voilà tout en colère contre son méchant maî-maître.
Kylar éprouve une brusque envie de gifler Durzo, puis il éclata de rire.
Afficher en entierRugger leva les yeux, convaincu que sa dernière heure était arrivée. Dorian fit disparaître le kyste d'une caresse. Sans cette horrible excroissance de chaire, le garde était presque beau. Il effleura son front d'un air incrédule.
Dorian et Jenine passèrent sous la herse, mais dans la main, et observèrent la ville qui s'étendait en contrebas.
Afficher en entier— Merci, Aemil. Vos paroles me font chaud au cœur.
Il esquissa un sourire.
—J'aurais préféré qu'elles réchauffent une autre partie de votre corps. Je pourrais peut-être essayer ?
Gwinvere éclata de rire.
—Je suis tentée, mais trop de femmes auront besoin d'une ristourne sur la robe qu'elles ont commandée pour le sacre. Elles seraient fort déçues si je vous éreintais.
— Il est cruel de briser les illusions d'un homme en lui montrant de quoi est capable une artiste en chambre, puis en lui refusant ses faveurs pendant quatorze ans.
— Quatorze ?
— Quatorze années interminables.
— Hmm... (Mamma K se détendit imperceptiblement.) Cela fait bien longtemps.
Maître Piccun approcha.
La courtisane se déroba et ouvrit la porte. Elle adressa un signe à une noble à la silhouette svelte qui attendait dans la salle voisine.
—Attention, ma petite, lui dit-elle. Je crois que maître Piccun a l'intention de commencer par la ristourne.
La femme hoqueta, choquée. Aemil toussa dans son poing.
— Cruelle, cruelle Gwinvere.
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