Commentaires

Beaucoup de mal à donner un avis sur cette lecture… D'un côté, l'idée de suivre plusieurs personnages en parallèle à différents endroits de la planète m'a beaucoup plu. J'ai donc particulièrement aimé la première partie. Pour le reste, n'étant pas amatrice de science-fiction, j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à la deuxième partie qui m'a un peu perdue. Pourtant, le style est fluide et agréable...

Un petit chef d'oeuvre de la littérature française ! Une histoire originale qui donne un point de vue intéressant, qui nous fait réfléchir sur nos propres croyances, ce que nous pensons être et savoir... beaucoup de personnages auxquels on s'attache en quelques pages et qu'il n'est étonnamment pas difficile de suivre. Bref, je recommande vivement !

Un livre étonnant qui nous tient en haleine au fil des pages !

Une intrigue qui ferait une très bonne série télévisées en plusieurs épisodes ou un très bon film.

La fin est toutefois un peu surprenante, mais je ne vous la spoilierai pas...

Je vous le recommande en tous cas !

J'ai commencé le livre puis j'ai eu une grosse absence de motivation de lecture générale pendant plusieurs mois. J'ai repris le livre en ayant oublié la moitié des personnage. Spoiler(cliquez pour révéler)les passages sur le reflexion ou avec des pensées philosophiques étaient intéressante mais je ne suis pas sûre d'avoir compris pourquoi ce livre a eu autant de succès

Roman abordant un événement que l’on peut qualifier de fantastique, mais traité de façon traditionnel sous forme de récit plutôt classique.

Bien écrit mais sans originalité dans le style. Le sujet est traité comme les intrigues des série policières américaines, par événement les uns après les autres, de façon factuelle et assez superficielle du côté de la psychologie des personnages comme s’il n’y avait pas de profondeur, seul l’intrigue compte. On ne s’attache pas au personnage, c’est comme si on lisait le journal. Le génie de l’auteur se situe peut être là d’ailleurs dans cet aspect irréel inhérent qui vient éclairer la fin de l’histoire. En effet si on ne prend pas en compte cette irréalité suggérée, la fin apparait très hermétique et frustrante, plus de questions que de réponses. Par contre à l’aune de cette impression dégagée, la fin marque la fin du jeu, la fin de la simulation, GAME OVER.

Ce roman, pour moi, aborde la part de nous-mêmes qui nous échappe, comme les croyances.

Le style est entre Houellebecq et Stephen King, très proche de ces auteurs, y compris les volontés "cultivantes" à la fin.

C'est bien que le Goncourt s'ouvre à nouveau à la littérature de genre car ce récit ne surprendra que ceux qui méprisent les films et téléfilms fantastiques. Pour les familiers du genre, cela paraîtra ... banal, sinon trivial.

Ceux qui trouveront cela original sont les mêmes que ceux qui méprisent Stephen King ou les histoires d'avion qui reviennent de la quatrième dimension.

Alors vive le Goncourt qui ouvre la littérature française aux ”genres littéraires contemporains”.

L'auteur doit bien rire d'avoir attrapé le Goncourt avec ce pastiche. D'autant que les deux auteurs cités au début construisent beaucoup mieux leurs intrigues.

Je n’ai rien trouvé qui me plaisait par ce livre. Et pourtant, je l’ai lu jusqu’au bout.

Honnêtement, Goncourt ou pas, je m'en moque. Les prix littéraires, aussi "prestigieux" soient-ils, n'ont aucune influence sur la manière dont je choisis mes lectures. Mais on m'avait bien chanté les louanges de ce roman et j'admets ressortir de ma lecture plutôt déçu. Je me suis laisser porter par l'intrigue sans y participer. J'ai pourtant bien apprécié la première partie, la découverte des personnages, la manière dont ils se faisaient interpeller. Puis, lorsque l'incident est enfin survenu, j'ai éprouvé un soudain intérêt, je me suis dit "ça y est, ça démarre, on plonge enfin dans le vif du sujet", puis... eh bien non, j'ai compris quelques chapitres plus loin que le soufflé était retombé et n'allait pas remonter.

En fait, on dirait bel et bien de la littérature blanche saupoudrée d'un brin d'imaginaire. Malgré les quelques paragraphes réservés aux explications scientifiques et aux enjeux politiques, j'ai eu l'impression que le côté SF restait relativement diffus. Loin de moi l'idée de reprocher à l'auteur de s'être focalisé sur les conséquences sociales de cette anomalie, mais tout de même, j'attendais davantage de développement concernant ce qui s'est produit à l'occasion de ce vol si particulier. Peut-être cette superficialité en termes de science-fiction constitue-t-elle la raison pour laquelle il a réussi à remporter le Goncourt...

Trop de personnages et trop peu de pages pour chacun d'entre eux, c'est l'inconvénient de bien des romans choraux. Difficile de s'attacher à qui que ce soit - la majorité des protagonistes étant déjà plutôt antipathiques à mes yeux. Leurs réactions s'enchaînent et ne se ressemblent pas, mais j'ai eu cette désagréable impression de les observer à distance sans disposer de clefs pour les comprendre et les analyser.

Chacun fera ce qu'il voudra des quelques réflexions philosphiques (je ne sais pas comment les qualifier autrement, toujours est-il qu'elles m'ont paru assez creuses et banales) distillées dans le roman.

Malgré une première partie convaincante, la mayonnaise n'a pas su monter.

Pour beaucoup, ce qui a plu c'est qu'à chaque chapitre il y ait l'histoire d'un nouveau personnage/groupe qui a eu un rapport avec un vol Paris-New York. Pour moi, c'est ce qui a pêché. J'aimais beaucoup l'histoire de certains personnages et de me retrouver, à chaque chapitre, lancé dans d'autres histoires ça a fini par me perdre. On avait pas cet attachement aux personnages.

J ai mis du temps à savoir si j aimais ou non cette lecture. Au final, au delà de l intrigue j ai aimé ce qu'il nous renvoie, une vraie réflexion sur le sens de la vie.