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L'apothicaire de la rue de Grenelle



Description ajoutée par JFZimmermann 2011-03-20T17:34:25+01:00

Résumé

Nous sommes à Paris, au XVIIème siècle, quelques années avant la révocation de l’Edit de Nantes.

Alexandre Lasalle, médecin et apothicaire, est sans illusion sur l’efficacité de la médecine enseignée par la Faculté : « le bon remède est celui qui ne cause aucun tort au malade », dit-il. Son humanisme l’amènera à pratiquer l’alchimie - cet art qui commerce avec le diable – pour découvrir l’or potable, le remède universel. Il entraînera ses proches dans cette quête illusoire. Son appartenance à la Religion Réformée bouleversera sa vie. Il sera mêlé à des intrigues menaçant la sécurité du royaume et connaîtra les geôles de la Bastille. Martin, son fils, bouillant et intrépide duelliste, sera injustement condamné aux galères, où il fera l’apprentissage de la violence. Il ne survivra que pour satisfaire à son appétit de vengeance.

Sur le canevas de ce Paris cruel et inquiétant, aux rues grouillantes où se croisent misère et opulence, et que l’auteur fait revivre d’une plume colorée, se tisse le destin de cette attachante famille, marqué par l’amour et la haine.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Tandis que, rue de la verrerie, le vin coule à flots, à Meaux, il en est tout autrement.

- Madame la Marquise, Monsieur le Marquis vous mande. Blaise de La Peyrrière est assis près de la fenêtre qui donne dans le parc. Un pansement lui entoure la tête et un emplâtre est fixé sur sa joue. Ses mains étreignent nerveusement les bras du fauteuil.

- Que t’est-il arrivé ? As-tu fait une chute de cheval ? Souffres-tu ?

- Je crois être au paradis ! J’ai été victime d’une traîtresse agression dont l’auteur n’est autre que le soupirant de ta fille, ce rodomont hérétique, accroché aux bottes du sieur de Nazelle que je tiens pour responsable, par ses ignominieuses accusations, de la fin dramatique du chevalier de Rohan, le fils de celle-là même qui t’a caressée de son amitié.

- Martin t’aurait attaqué ?

- Martin Lasalle, issu de cette famille de parpaillots, fils de ce douteux médecin, alchimiste aux odeurs de fagots, plus proche des forges de Satan que des plumes de l’archange Gabriel. Martin, frère de Paul, ce bout de cul, ce courtaud de boutique qui passe son temps à écouter s’il pleut.

- Tu as l’intention de passer en revue toute la famille Lasalle ?

- Je les hais. Je hais tous ces prétendus Réformés, impertinents, forts de leur rhétorique, et qui ne pensent qu’à se coudre d’or. Ils écorcheraient un pou pour en avoir la peau. J’attends avec impatience que Louvois ait les mains libres, quitte à ce qu’il se débarrasse de Colbert, leur apologiste, pour éradiquer cette vermine. Protestants et Juifs, pour moi, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

- Certains dissipent les biens dont ils ont hérité, tandis que d’autres, qui n’ont pas eu la fortune d’être bien nés, se doivent pour subsister de travailler, mot dont nous ignorons, toi et moi, la signification. Il m’est insupportable d’ouïr tes imprécations. Je respecte la famille Lasalle et je ne crois pas Martin capable d’une telle vilenie.

- Oserais-tu douter de mes propos ?

- Oh que oui ! Tes mensonges, dont je fais peu de cas, me sont coutumiers !

- Mais tes plumes ne sont point blanches non plus, ma colombe ! Ton comportement à la Cour n’est pas exempt de tout reproche. Tes promenades à Boulogne en compagnie d’Alexandre Lasalle ne sont pas aussi innocentes qu’elles le paraissent !

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