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Assise sur la plage, Cassandra observait Will avec une irritation croissante. Le garçon, après avoir achevé une dernière longueur du bord de mer au pas de course, entamait une série de pompes.

Elle ne comprenait toujours pas pourquoi il s'entêtait à s'netraîner ainsi ; c'était ridicule. S'il s'était contenté de se maintenir en forme, elle aurait pu l'accepter - après tout, il y avait si peu à faire sur cette île, c'était une façon comme une autre de rester actif. Mais elle sentait que cet acharnement était lié à un autre motif, insondable celui-ci. En dépit de la conversation qu'ils avaient eue quelques jours plus tôt, elle était convaincue qu'il cherchait toujours un moyen de s'échapper.

- Quel idiot ! Une vraie tête de cochon, marmonna-t-elle.

C'était bien les garçons, songea-t-elle, les sourcils froncés. Comme s'il refusait d'accepter qu'une fille soit capable de prendre les choses en main. Il ne s'était pourtant pas conduit ainsi à Celtica, quand tous deux avaient décidé de détruire le pont de Morgarath ; il avait paru apprécier sa détermination et les idées qu'elle avait apportées. Pourquoi un tel changement ?

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- La mort ou l'exil. Rien d'autre.

A ces mots le Roi tressaillit.

- Vous en êtes certain Seigneur Anthony ? demanda-t-il doucement.

Le Chambellan hocha gravement la tête.

- Oui, la mort ou l'exil, Majesté.

Lentement, Duncan (le Roi)se leva, prit son épée, posa une main sous la garde finement sculptée et incrustée de pierres, et la tendit devant lui. Un profond sentiment de satisfaction se répandait en lui. Il avait demandé à Anthony de bien répéter, par précaution.

- Halt, dit-il d'une voix ferme.

Il sentit tous les yeux posés sur lui.

- Ancien Rôdeur du fief de Montrouge, en tant que souverain du Royaume d'Araluen, je te déclare banni de toutes mes terres sans exception.

Les conseillers purent à nouveau respirer, soulagés d'apprendre que le Rôdeur n'était pas condamné à mort. Mais Duncan n'avait pas terminé et personne ne s'était préparé à entendre ce qui allait suivre.

- Il t'est strictement interdit, sous peine de mort, de remettre les pieds dans ce Royaume...

A la vue du regard si triste du prisonnier, qui ne pouvait dissimuler sa souffrance, le Roi hésita puis reprit :

- ... pour une durée d'une année, à compter de ce jour.

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Au même instant, la porte de la cabane pivota brusquement sur ses gonds de cuir et elle apparut, son visage se découpant sur la lumière éboulissante du soleil qui se réfléchissait sur la neige. Belle à couper le souffle, comme avant. Une vision qu'il n'oublierait jamais, peu importe le temps qui lui restait à vivre ou le grand âge qu'ils atteindraient tous deux.

Il s'avança, un sourire de gratitude aux lèvres, les mains tendues vers elle. La jeune fille, muette, ne bougea pas, le fixant avec l'air d'avoir vu un fantôme.

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Chapitre 1

Le drakkar ne se trouvait qu’à quelques nœuds du Cap des Abris quand une violente tempête s’abattit sur eux.

Depuis trois jours, ils naviguaient sur une mer d’huile — ce que ne manquaient pas d’apprécier Will et Evanlyn. Le garçon observait l’étroit bateau fendre calmement les eaux, en route pour les terres nordiques de la Skandie.

— Ça ne se passe pas trop mal, constata-t-il.

Il avait entendu dire qu’on pouvait être affreusement malade en mer, mais, pour l’instant, le navire était bercé par de légers roulis qui ne l’inquiétaient pas. Bien qu’Evanlyn ne possède pas une vaste expérience du métier de marin, elle avait déjà voyagé sur l’eau — contrairement à Will.

— Espérons que ça ne va pas se gâter, lui répondit-elle en hochant la tête avec perplexité.

La jeune fille avait remarqué les regards inquiets que le capitaine du Loup des Vents, le Jarl1 Erak, lançait vers le nord et l’impatience avec laquelle il encourageait ses rameurs à accélérer l’allure.

Pour sa part, Erak savait qu’il fallait envisager le pire ; ce calme plat, trompeur, annonçait de sérieuses perturbations. Dans le lointain, il distinguait confusément l’horizon qui s’assombrissait. S’ils ne parvenaient pas à contourner à temps le Cap des Abris afin de se réfugier près de la côte, la tempête les heurterait de plein fouet. Durant quelques instants, il étudia la vitesse du navire et la distance qui restait à parcourir, comparant leur progression à la folle course des nuages.

— On va pas y arriver, finit-il par dire à Svengal, son second.

— Oui, à c’qui semblerait, acquiesça celui-ci d’un ton résigné.

Erak examina attentivement chaque coin du pont, vérifiant que leur équipement était solidement arrimé, puis ses yeux s’arrêtèrent sur les deux prisonniers blottis à l’avant du bateau.

— Vaut mieux ligoter ces deux-là au mât. On va aussi mettre en place la grande rame du gouvernail.

— Que se passe-t-il encore ? s’inquiéta Will, voyant Svengal se diriger vers eux, un rouleau de fine corde de chanvre à la main. Ils s’imaginent peut-être qu’on va essayer de s’échapper ?

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Un bruit répété tira Will de son sommeil.

Le son, lointain, se glissa d’abord dans son esprit, avant de s’amplifier. Il ouvrit les yeux.

Tap tap tap... Des petits coups réguliers.

À présent, le garçon les entendait distinctement, mais il percevait aussi les autres sons qui emplissaient la petite cabane : la respiration paisible de Cassandra, allongée dans un coin de la pièce, qui dormait derrière un rideau de fortune lui garantissant un minimum d’intimité ; à l’autre bout de la cabane, les braises empilées dans l’âtre qui crépitaient faiblement. Tandis que Will se réveillait lentement, il les entendit frémir.

Tap tap tap...

Le bruit semblait tout proche.

Le garçon s’étira, bâilla et s’assit au bord de la paillasse sans confort qu’il avait confectionnée à l’aide d’une planche et de toile grossière. Il secoua la tête afin de s’éclaircir les idées et, un instant, les petits coups parurent s’éloigner... pour reprendre de plus belle au bout de quelques secondes. Will comprit qu’ils venaient de l’extérieur, derrière la fenêtre. Même si les panneaux translucides de tissu huilé qui servaient de vitres laissaient passer la lumière grise du petit matin, on ne pouvait pas voir au travers. Il dut s’agenouiller sur son lit et soulever le loquet pour ouvrir la fenêtre. Il passa la tête par l’ouverture. Une bourrasque d’air glacial s’engouffra dans la pièce et raviva les braises, d’où s’éleva une langue de feu jaune vif. Will entendit son amie s’agiter légèrement dans son sommeil.

Quelque part dans la forêt, un oiseau salua de son chant les premières lueurs du jour et couvrit le bruit que Will n’arrivait pas à localiser.

Soudain, il le perçut de nouveau et vit de quoi il s’agissait : de l’eau tombait goutte à goutte de l’extrémité d’un long glaçon accroché au toit, puis venait s’écraser sur un seau retourné, abandonné sous le porche.

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Le drakkar ne se trouvait qu’à quelques nœuds du Cap des Abris quand une violente tempête s’abattit sur eux.

Depuis trois jours, ils naviguaient sur une mer d’huile — ce que ne manquaient pas d’apprécier Will et Evanlyn. Le garçon observait l’étroit bateau fendre calmement les eaux, en route pour les terres nordiques de la Skandie.

— Ça ne se passe pas trop mal, constata-t-il.

Il avait entendu dire qu’on pouvait être affreusement malade en mer, mais, pour l’instant, le navire était bercé par de légers roulis qui ne l’inquiétaient pas. Bien qu’Evanlyn ne possède pas une vaste expérience du métier de marin, elle avait déjà voyagé sur l’eau — contrairement à Will.

— Espérons que ça ne va pas se gâter, lui répondit-elle en hochant la tête avec perplexité.

La jeune fille avait remarqué les regards inquiets que le capitaine du Loup des Vents, le Jarl1 Erak, lançait vers le nord et l’impatience avec laquelle il encourageait ses rameurs à accélérer l’allure.

Pour sa part, Erak savait qu’il fallait envisager le pire ; ce calme plat, trompeur, annonçait de sérieuses perturbations. Dans le lointain, il distinguait confusément l’horizon qui s’assombrissait. S’ils ne parvenaient pas à contourner à temps le Cap des Abris afin de se réfugier près de la côte, la tempête les heurterait de plein fouet. Durant quelques instants, il étudia la vitesse du navire et la distance qui restait à parcourir, comparant leur progression à la folle course des nuages.

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Durant sept jours, le drakkar dériva vers le sud, quittant la mer des Étroits pour se retrouver aux abords de l’Océan des Confins. Will et Evanlyn, trempés, éreintés et grelottant de froid, restèrent recroquevillés au pied du mât. La perspective d’un éventuel désastre les paralysait encore d’effroi et ils ne parvenaient pas à chasser cette pensée de leur esprit.

Le huitième jour, un soleil pâle et délavé fit une percée entre les nuages. Les violents ballottements cessèrent et le navire se remit à naviguer paisiblement à la surface des flots.

Erak, la barbe et les cheveux crénelés de sel, tira la grande rame vers lui afin de virer de bord ; le drakkar décrivit une belle courbe et se retrouva une nouvelle fois face au nord.

— On repart vers l’Cap des Abris ! ordonna-t-il à son équipage.

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- Tiens ta langue, espèce de chien galeux ! avait rétorqué Halt. Tu t'adresses au sixième héritier du trône de la maison royale d'Hibernia, dont la lignée était déjà noble quand toi et les tiens grattaient encore la terre pour trouver de quoi manger !

L'accent guttural des Hiberniens, facilement reconnaissable, avait percé dans sa voix. Horace l'avait dévisagé avec stupeur.

(...)

De retour dans leurs appartements, Horace avait fait part à Halt de son étonnement.

- Je n'imaginais pas que vous descendiez de la famille royale d'Hibernia.

- Moi non plus, grommela l'intéressé.

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(Le discours Du Brigand qui se prenait pour Foldar)

"-Descendez d'voiture , mon bon môssire et m'dame,dit-il en excutant gauchement une courbette. Nulle crainte à avoir , bonn'dame Le nobl'Foldar a jamais fait d'mâl à une beauté telle que vous êtes..."

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Pour sa part, Erak savait qu'il fallait envisager le pire; ce calme plat, trompeur, annonçait de sérieuse perturbations. Dans le lointain, il distinguait confusément l'horizon qui s'assombrissait. S'ils ne parvenaient pas à contourner à temps le Cap des Abris afin de se réfugier près de la côte, la tempête les heurterait de plein fouet. Durant quelques instants, il étudia la vitesse du navire et la distance qui restait à parcourir, comparant leur progression à la folle course des nuages.

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