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« Il est inutile de passer son temps à attendre d'être prêt, sinon, on attend toute sa vie.»
Afficher en entierIls savaient que l'autorité véritable s'acquiert dans le partage des tâches, non pas en se croyant au-dessus d'elles.
Afficher en entier-Lui confierais-tu ta vie, Halt ?
-Oui, répondit le Rôdeur.
Gilan lui tapota l'épaule.
-Dans ce cas, n'hésite pas à lui confier la sienne.
Afficher en entier-Ce n'est pas la sympathie qui vous étouffe, tous les trois, lança-t-il aux Rôdeurs.
Ces derniers sourirent.
-Non, pas vraiment répliqua joyeusement Gilan.
Afficher en entier"Les rôdeurs échangèrent des regards incrédules.
- Ce poney n'a jamais été brusque de sa vie,précisa Halt. Du moins, pas depuis quinze ans.
- Ce n’est pas pour rien qu'on l'a baptisé Balourd, renchérit Will."
Afficher en entier« - Laissez-moi vous éclairer. Une rançon est une somme d'argent qu'un individu propose de donner à un second individu, contre la libération d'un troisième individu.
- Ca fait un bon paquet d'individus.»
Afficher en entier- Bon sang ! s'exclama-t-elle, ses doigts tambourinant sur le bureau. Par les dents de Gorlog ! ajouta-t-elle, comme si le juron précédent ne lui paraissait pas assez fort.
- Non, c'est par sa barbe que l'on jure, rectifia Halt.
Afficher en entierChapitre 1
La sentinelle ne vit pas la silhouette vêtue de noir qui, tel un fantôme, se dirigeait dans la nuit vers le château d’Araluen.
Se mêlant aux zones claires et obscures projetées par la lune à son premier quartier, l’intrus paraissait se fondre dans le paysage nocturne, adaptant son pas au rythme des ombres mouvantes des arbres et des nuages, que berçait un vent léger.
Le garde était posté à l’extérieur des murailles de la massive forteresse, près de la tour sud-est. Derrière lui, l’eau des douves clapotait doucement, de sorte que les reflets des étoiles scintillaient comme des milliers de petits points lumineux sur l’eau sombre. Devant lui s’étendait le vaste parc qui entourait le château, entretenu avec soin, parsemé d’arbres fruitiers et ornementaux.
Sur le terrain en pente douce se succédaient des vallons ombragés où l’on pouvait s’asseoir et pique-niquer tranquillement, à l’abri du soleil. Les jeunes arbres très espacés n’auraient cependant pas permis à une force ennemie de se dissimuler. C’était là un compromis raisonnable : l’endroit était réservé à la détente, mais assurait aussi la sécurité du château, à une époque où l’hypothèse d’une attaque n’était jamais exclue.
À trente mètres à la droite de la sentinelle, se trouvait une table de pique-nique fabriquée avec une vieille roue de charrette placée sur une grosse souche, autour de laquelle étaient disposés plusieurs bancs de bois ; tout près, un arbuste l’abritait quand le soleil était au zénith. L’endroit, fort apprécié des chevaliers et de leurs dames, offrait une vue dégagée sur les prairies verdoyantes qui s’étiraient jusqu’à la lisière sombre et lointaine de la forêt ; il jouissait du reste d’un ensoleillement continu.
C’était vers cette table que se dirigeait la silhouette.
Elle se glissa dans l’ombre d’un petit bosquet, à une quarantaine de mètres d’un des bancs, puis se coucha sur le ventre. Après avoir jeté un dernier coup d’œil autour de lui pour prendre ses repères, l’intrus quitta son abri temporaire d’un pas furtif et, tête baissée, repartit en direction de la table.
Il progressait avec une lenteur extrême. Manifestement entraîné à se déplacer ainsi, il devait savoir que la sentinelle détecterait le moindre mouvement trop rapide. Dès que les ombres des nuages passaient au-dessus du terrain découvert, la silhouette avançait avec elles, rampant sur l’herbe rase, aussi discrètement que les autres ombres. Ses vêtements d’un vert foncé l’aidaient à se camoufler – cette couleur se fondait à merveille avec celle de l’herbe -
Afficher en entierUn missile invisible heurta la tête de sa lance. La force de l’impact l’obligea à lâcher son arme, qui fut projetée loin de lui. D’instinct, le garde porta la main au pommeau de son épée, qu’il avait presque dégainée quand une mince silhouette se dressa derrière la table, à sa gauche, à une trentaine de mètres de lui.
Le cri d’alarme qu’il s’apprêtait à lancer resta dans sa gorge alors que l’inconnu rabattait le capuchon de sa cape, découvrant une épaisse chevelure blonde.
— Ne t’inquiète pas ! Ce n’est que moi ! déclara la jeune fille sans cacher son amusement.
Malgré l’obscurité et la distance, il n’y avait pas à se tromper : la blonde chevelure et la voix rieuse appartenaient à Cassandra, Princesse d’Araluen.
Afficher en entier"Pas de repos pour les braves"
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