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Bientôt, le couple émergea dans l’espace ouvert de la cour intérieure. Olwen s’était adossée au tronc gigantesque, les bras ballants, vulnérable.

— On en oublierait presque qu’elle est capable de nous dévorer en deux bouchées, chuchota l’héritier des Pendragon.

— Tu la trouves belle ?

Après un instant, Arthur acquiesça, presque douloureusement. La jeune fille observa l’ogresse à la dérobée. Oui, il fallait l’avouer, avec ses cheveux blonds épars, son air effrayé, sa pâleur sous la lune, Olwen était superbe.

Son regard glissa vers le jumeau, qui s’approchait de l’ogresse avec lenteur en lui murmurant des mots doux. Surprise, Ana reconnut Agravain. Les frères avaient échangé leurs rôles. La nuit, Gauvain avait sans doute moins de chances de succès que le jour.

Ana se tourna. Le prince avait parlé si doucement qu’elle n’avait pas compris ce qu’il disait.

— Pardon ?

— À mes yeux, nulle n’est plus jolie que toi, répéta-t-il.

Sa sincérité ne faisait aucun doute. Le garçon avait les mêmes yeux tourmentés qu’Ygerne. La jeune fille sentit son cœur se serrer et se débattre follement dans sa poitrine. Elle s’approcha, lèvres mi-closes. Leurs bouches se touchèrent pour la deuxième fois.

De nouveau, un sang bouillonnant déferla dans les veines de la magicienne. Les runes crépitèrent sur ses bras et ses épaules. Arthur la serra contre lui pour cacher les lueurs des tatouages. Hors d’haleine, elle s’abandonna à son étreinte.

— Je t’aime, souffla-t-il.

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Elle sentit que le prince la regardait. Il espérait sans doute qu’elle viendrait dormir contre lui comme la veille. Elle secoua la tête, une excuse aux lèvres. Sa main désigna l’âtre. Arthur, déçu mais résigné, n’insista pas. Il s’enroula dans une couverture, que Keu lui ajusta.

Ana s’éloigna. Son mensonge lui pesait. Pour passer la nuit dans les bras de son prince, elle aurait affronté tous les cauchemars du monde. Ce n’était rien à côté de la sensation d’être blottie, de la chaleur d’un corps ami. Mais les paroles de Merlin lui revenaient comme une litanie obsédante : « Arthur n’est pas pour toi ! » Elle revoyait le regard bleu-vert du sorcier qui flamboyait de colère. Pourquoi ?

Ses pas la menèrent au pied des pommiers qui entouraient la grande pierre de Camlaan. Là, elle se roula en boule et s’endormit presque aussitôt.

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Ana se retrancha derrière un pommier imposant. Elle n’en revenait pas. Ainsi, Morgue était la mère du dénommé Lancelot. Voilà à quoi s’était occupée la fée pendant toutes ces années.

La jeune fille se fondit dans l’ombre, craignant d’être surprise. Elle s’éloigna et regagna la plaine.

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Lentement, une dizaine, puis une vingtaine d’amures se dessinèrent sur les parois de la pièce. D’un genre entièrement nouveau, elles étaient formées non des éternelles cottes de mailles, mais de plaques de métal articulées entre elles qui couvraient tout le corps du combattant, de la tête aux pieds. Le plus étrange était le casque, qui rappelait à Ana celui des cavaliers noirs : une visière percée d’une fente qui se rabattait pour dissimuler le visage.

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Ils se sourirent. La magicienne, émue, ne put s’empêcher de déposer un dernier baiser sur la bouche de son prince. Ses lèvres étaient si douces… Ils se séparèrent et se préparèrent à rentrer dans leur salle.

Relevant la tête, Ana aperçut une silhouette qui les guettait dans l’ombre.

— Qui est là ?

Guenièvre s’avança un peu. Son teint affichait une pâleur extrême. Elle ne dit rien. Simplement, elle tourna les talons et repartit en courant.

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Ana courut à lui pour le soutenir, mais Keu l’avait précédée. Il prit son frère entre ses bras puissants et le porta jusqu’à leur campement.

En arrivant, la jeune fille comprit qu’un éclat de l’épée de Gauvain avait transpercé la cotte, rompant une série de mailles, et s’était fichée dans le flanc d’Arthur. Elle apercevait le fragment de métal qui dépassait du côté.

— Magicienne, fais quelque chose ! s’exclama Keu.

Tétanisée, elle ne savait comment réagir. Cette blessure lui rappelait celle d’Uther. Le roi en était mort. Même Merlin avait échoué à le soigner.

— Ana !

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Le cavalier ne s’était pas résigné à descendre la colline blanche aussi lentement. Sans cesse, il harcelait son cheval pour lui faire sauter des obstacles. Une fois parvenu à un surplomb, il l’obligea à avancer jusqu’au bord déchiqueté.

Effrayée, la monture renâcla. Les éperons s’enfoncèrent dans ses flancs. Alors, obéissant à son maître, elle sauta dans le vide.

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Ana progressa sur le chemin de terre. Le paysage familier lui apporta un certain réconfort. Elle reconnaissait les toits de chaume avec leurs cheminées fumantes. Là-bas se dressait la modeste auberge de Léodagan. On était juste après Beltaine, la fête qui marquait le début de la saison claire. Les paysans attendaient le moment des récoltes en s’occupant à de menus travaux, comme réparer les outils ou entretenir les potagers.

Au loin, elle aperçut un homme assis sur un vieux chêne abattu. Même s’il lui tournait le dos, ses larges épaules tranquilles trahissaient le forgeron.

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Bleïz la serra longuement dans ses bras.

— C’est un miracle, répétait-il. Un miracle ! Mais je savais que tu reviendrais !

Ana avait du mal à se faire à l’idée que toutes ces années avaient passé. Elle avait plus longtemps dormi que vécu ! Ses jambes vacillèrent, et elle dut s’asseoir pour ne pas tomber.

Pourtant, son maître l’avait prévenue qu’elle ne changerait plus. Son corps resterait celui d’une fille de quatorze ans. La croissance du pommier dans l’esplumeor prenait enfin sens. Il avait poussé à partir de la pomme qu’elle avait laissé rouler sur le sol avant de s’abandonner au sommeil.

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« Je ne pensais pas dire cela un jour, mais tu es un véritable prince Arthur. »

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