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Ce jour des plus particuliers fut marqué par une agitation peu commune qui fit battre le cœur habituellement somnolent du Hayholt, son enchevêtrement déconcertant de corridors obscurs et sulfureux reliant entre elles des cours depuis longtemps abandonnées au lierre et à toute une végétation parasite luxuriante, et jusques aux cellules humides et sombres des moines, au plus profond du château. Tous, des courtisans aux domestiques, s’étaient laissé gagner par l’excitation et commentaient furtivement l’événement, les yeux écarquillés. Les marmitons échangeaient des regards significatifs par-dessus les bassines des cuisines enfumées. L’on murmurait dans tous les couloirs et devant le moindre pas de porte du grand donjon.

Ce jour eût pu annoncer l’arrivée du printemps, à en juger par l’intense impression d’attente fiévreuse qui s’en dégageait, mais le calendrier monumental qui ornait la chambre encombrée du docteur Morgénès indiquait qu’il n’en était rien : nous étions en plein mois de novandre, et l’automne se préparait doucement à faire place à l’hiver.

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Un homme dont la sagesse est véritable n'attend pas du monde qu'il vienne prouver son existence morceau par morceau.

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Tu n'avais jamais vu personne de mon peuple avant non plus, répondit Binabik. Tu n'as jamais vu Perdruin ou Nabban ou les plaines Thrithings... tu penses donc que tous ces endroits n'existent pas? Quel fond d'enfanceté superstitieuse habite l'esprit des Erkynéens! Un homme dont la sagesse est véritable n'attend pas du monde qu'il vienne prouver son existence morceau par morceau!

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  Lorsque la chanson fut finie, le vieil homme en tunique bleue tendit la main vers son fou qui la saisit doucement. Aucun d’entre eux ne dit le moindre mot. Jean Presbytère, Seigneur d’Erkynée et Roi Souverain d’Osten Ard ; fléau des Sithis et défenseur de la Foi, porteur de l’épée Clou-Radieux, vainqueur du dragon Shurakaï… Jean Presbytère était de nouveau assis sur son trône fait d’os de dragon. Il était très, très vieux, et avait pleuré

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C’est sur et à côté de ce trône que se trouvaient les deux occupants de la pièce. Le plus petit, habillé de vêtements bariolés et usés, chantait ; sa voix flottait depuis le pied du trône, trop faible pour faire naître le moindre écho. Une silhouette émaciée le surplombait, perchée au bord du trône tel un prédateur âgé, un oiseau de proie boitillant et fatigué enchaîné à l’os fané

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Des bannières poussiéreuses aux couleurs fanées pendaient dans la salle qui s’étendait derrière cette porte. Rangées après rangées, haut perchées sur les murs, elles formaient un bestiaire d’animaux fantastiques : l’étalon doré du clan Mehrdon, l’étincelante crête de martin-pêcheur de Nabban, loutre et licorne, bœuf, hibou, coquatrice… un alignement surprenant de créatures silencieuses et endormies. Aucun courant d’air ne déployait jamais ces étendards râpés, et même les toiles d’araignées restaient nues et immobiles. Un changement s’était pourtant produit dans la Salle du Trône : la vie s’était de nouveau introduite dans la pièce obscure. Quelqu’un chantait un air calme, d’une voix qui pouvait être celle d’un très jeune homme ou d’un homme très vieux

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Simon, un instant délaissé, se réfugia contre une tapisserie. Nonchalamment adossé à la tenture râpée, il observa Hepzibah du coin de l’œil. La nouvelle servante était potelée, ses cheveux étaient frisés et ses hanches se balançaient d’une manière presque insolente lorsqu’elle se déplaçait. Elle croisa son regard alors qu’elle passait devant lui avec un seau dont l’eau clapotait, et, amusée, lui adressa un grand sourire. Simon sentit ses joues s’enflammer et détourna son regard pour fixer soudain la tapisserie usée qui décorait le mur. Ce court échange n’échappa pas à Rachel

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Il suffisait à Simon de regarder ses ongles craquelés et ses mains rougies et abîmées pour savoir qu’il n’était pas l’héritier orphelin d’un grand seigneur. Son univers était fait de marmites à récurer et de recoins à balayer, et rien d’autre. Comme chacun le sait, le Roi Jean était à peine plus âgé que lui lorsqu’il tua le Dragon Rouge. Simon, lui, luttait contre des balais. Et on ne lui en demandait d’ailleurs pas plus : le monde était maintenant bien plus paisible qu’à l’époque de la jeunesse de Jean, ce calme étant en grande partie dû au vieux roi. Aucun dragon, ou du moins aucun dragon vivant, n’occupait plus les couloirs sans fin et les murs sombres du Hayholt. Mais, comme Simon se le rappelait souvent avec une pointe d’énervement, Rachel, avec son air sévère et ses doigts de fer, s’en approchait déjà bien assez pour lui

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Rachel grommela dédaigneusement sans interrompre sa marche, se dandinant comme un blaireau portant tablier. Simon jeta un dernier regard affligé aux arbres et à la végétation du jardin qu’ils quittaient. Le bruit mêlé de leurs pas résonna solennellement dans le long vestibule de pierre.

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Il lui arrivait également de disparaître sans laisser de traces. Il rôdait à travers le château tel un spectre désincarné, pouvait grimper en haut des murs plus vite que les couvreurs ou les vitriers, et connaissait tellement de passages et de cachettes dans le château qu’on le surnommait « le garçon-fantôme ». Rachel le giflait souvent et l’appelait « tête-creuse »

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