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Extrait ajouté par LillyOrenda 2020-06-09T11:40:36+02:00

En même temps, elle doit lui donner raison sur un point: les gens font souvent des enfants par égoïsme, comme une sorte de réalisation de soi plutôt qu'un projet altruiste.

N'est-il pas absurde que, dans notre société moderne, certaines personnes ne soient pas libérées de la croyance millénaire que la valeur d'une femme dépend de sa capacité à mettre au monde des nourrissons replets à intervalles réguliers ?

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Extrait ajouté par Jean-Michel-12 2024-04-06T23:31:02+02:00

Mais la météo ne l’intéresse pas, ni le fait qu’Owe soit parti, car elle ne pense qu’à l’Assassin des bas-fonds, l’homme qui joue au chat et à la souris avec la police depuis des années. Elle songe aux victimes, à ces femmes, et à tout ce qui n’est pas advenu. Aux enfants devenus orphelins, aux mères qui n’ont pas vu leurs enfants grandir. Et elle songe à Britt-Marie.

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Extrait ajouté par Jean-Michel-12 2024-04-06T23:30:42+02:00

Ce soir-là, elle rêve de l’Assassin des bas-fonds – une forme ténébreuse sans visage qui arrache Erik de son lit et l’emporte dans la nuit.

Elle le traque, le cœur battant, la poitrine pleine de larmes – elle descend les rues vides, traverse les bois et longe les eaux noires du lac Tuna.

La panique est si présente, la douleur si grande. La perte si criante. Erik, se dit-elle, je dois sauver Erik.

Au loin, elle voit l’assassin entrer dans une maison. Elle aperçoit le petit pied d’Erik avant que la porte ne se referme. Puis elle hurle.

Erik !

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Extrait ajouté par lelette1610 2023-06-18T13:42:17+02:00

Les gens font souvent des enfants par égoïsme, comme une sorte de réalisation de soi plutôt qu'un projet altruiste.

N'est-il pas absurde que, dans notre société moderne, certaines personnes ne soient pas libérées de la croyance millénaire que la valeur d'une femme dépend de sa capacité à mettre au monde des nourrissons replets à intervalles réguliers ?

Quand on y pense, l'idéal de la famille nucléaire est extrêmement réactionnaire

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Extrait ajouté par dreamygirl 2023-03-09T10:28:33+01:00

Le garçonnet, qui ne peut pas avoir plus de cinq ans, est affublé de nippes et ses cheveux sales grouillent de poux.

— Où habite ta tante ? essaie encore Elsie.

Le garçon ne répond pas. Il pince les lèvres et baisse les yeux sur ses chaussures élimées.

Sa mère, Sara la folle, est en train de cuver son vin à la maison d’arrêt, au département des femmes. Il n’a pas de père. Ça, ils le savent tous, aussi bien Elsie que les agents qui ont traîné Sara au commissariat de police de la rue Mäster Samuelsgatan il y a moins d’une heure.

Deux hommes en civil longent l’étroite allée qui mène aux appartements des policiers célibataires attenants au commissariat. Elle reconnaît vaguement l’un d’entre eux. On murmure qu’il travaille pour les services de la Sûreté générale, chargés d’identifier les menaces qui pèsent sur la nation. Mais on ne peut en parler tout haut, même ici, au commissariat.

Les hommes disparaissent, laissant derrière eux une légère odeur de cigarette. Le petit racle le sol de ses semelles et Elsie soupire. Elle a tout essayé – la douceur, la prévenance, le lait chaud. Le garçon a même goûté les gâteaux aux amandes que les agents ont rapportés ce matin de la boulangerie rue Drottninggatan. En vain.

La vue de l’enfant lui fait penser à la famille qui aurait pu être la sienne.

Elle avait un fiancé, Axel. Un homme du Norrland, grand comme un ours avec un cœur d’or. Mais, quatre ans plus tôt, le ferry qui traversait le lac Armasjärvi en Tornédalie, avec à son bord deux pelotons du régiment d’ingénieurs de Boden, avait chaviré. L’eau était glacée, les soldats lourdement harnachés – Axel n’avait aucune chance, malgré sa force physique.

Qui plus est, un mois seulement après le décès de son bien-aimé, Elsie découvrit qu’elle était enceinte. Il était trop tard pour y remédier et, de toute manière, elle ne voulait pas se tourner vers une de ces faiseuses d’anges et risquer une hémorragie mortelle sur le sol crasseux d’une cave.

Au printemps suivant, elle donna naissance à sa fille en secret. Par l’intermédiaire d’amis communs, elle avait rencontré un couple, Valdemar et Hilma. Ils lui proposèrent de prendre soin de la petite Britt-Marie, du moins jusqu’à ce qu’Elsie mette un peu d’ordre dans sa vie.

« Mettre de l’ordre dans sa vie » signifiait dans la pratique se marier. Mais, n’ayant plus de promis, elle savait, en confiant sa fille à Valdemar et à Hilma – en même temps que sa bague de fiançailles –, qu’elle ne récupérerait peut-être jamais son enfant.

Pas un jour ne passe sans qu’Elsie pense à Britt-Marie et à Axel, à la famille que le destin lui a refusée. Mais la vie d’Elsie a continué – ainsi vont les choses. Elle s’est forgé une existence plutôt douce, loin du village où elle est née, en Finlande, dans la communauté suédoise de Korsholm, en Ostrobotnie.

Elle travaille comme auxiliaire de police dans la zone d’intervention de Klara et habite chez une veuve dans l’un de ces nouveaux appartements construits spécialement pour les familles nombreuses dans l’allée Körsbärsvägen près de Roslagstull. L’immeuble dispose de tous les équipements modernes dont on peut rêver, y compris une baignoire et une cuisinière électrique qui fonctionne à jetons. Rien à voir avec les logements d’urgence plus bas, dans la rue Valhallavägen, où vivaient auparavant la veuve et ses trois enfants.

Chaque jour, Elsie grimpe dans le tramway à la gare de l’Ouest, descend à la place Norrmalmstorg et marche jusqu’au commissariat de la rue Mäster Samuelsgatan, situé à quelques encablures.

Une vie qui en vaut bien une autre.

Une vie indubitablement meilleure que celle de sa mère et de sa grand-mère. C’est presque inimaginable, mais aujourd’hui les femmes peuvent faire quasiment tout ce que font les hommes – exercer un métier, voter, se divertir, vivre seules. Et, oui, même travailler dans un commissariat, au cœur du monde masculin.

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Extrait ajouté par SELYA19 2022-12-08T09:28:57+01:00

Oui, le bonheur ne tient qu'à un fil, songe-t-elle, sentant à nouveau la rage s'éveiller en elle. Parce que les accidents et les maladies, on n'y peut rien, mais détruire sa famille et perdre son emploi à cause de la boisson, on peut l'éviter.

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Extrait ajouté par damodeo 2021-01-11T17:57:26+01:00

Tout événement à des conséquences et toute fin est le début d'une nouvelle histoire.

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Extrait ajouté par damodeo 2021-01-11T17:56:03+01:00

On a parfois besoin de s'éloigner physiquement pour analyser sa situation avec du recul.

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Extrait ajouté par damodeo 2021-01-11T17:53:09+01:00

Les mots de sa mère lui reviennent à l'esprit.

Le bonheur ne tient qu'à un fil.

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Extrait ajouté par Laurine-25 2020-10-22T21:47:35+02:00

Erik tend le bras vers une liasse de papiers jaunis devant la fenêtre, la feuillette et en extrait une carte de visite qu’il pose sur la table.

Hanne Lagerlind-Schön, docteur en sciences humaines, lit Malin.

— Elle est venue me trouver avec une collègue un jour. Ça doit faire au moins trente ans. Mais peu importe. À l’époque, elle m’a laissé sa carte. Je l’ai retrouvée au sous-sol.

— Est-ce que vous avez vu ou parlé avec Hanne après lui avoir rendu visite à Ormberg ? reprend Manfred.

Erik secoue la tête.

— Non, pourquoi ?

Manfred ne répond pas.

— Mais je dois rencontrer d’autres personnes aussi. C’est Hanne qui m’a donné leurs noms. Fagerberg et Rybäck.

Manfred pose un long regard sur Malin avant de se tourner vers Erik.

— Vous avez bien sûr le droit de discuter avec qui bon vous semble, mais nous apprécierions que vous vous adressiez à nous si vous avez des questions.

Erik acquiesce, muet.

— Et si vous avez des nouvelles de Hanne, appelez-nous sur-le-champ. Elle a disparu.

Erik se fige et croise les yeux de Manfred.

— Disparu ?

— Oui.

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