Extraits

— J’avais envie de t’embrasser, de jouer de ma langue sur ton corps, et de me sentir en toi, j’ai eu tellement envie de toi que j’ai dû aller me soulager dans les toilettes de mon bureau, ce qui ne m’était jamais arrivé, pour pouvoir être concentré lors de mes réunions. Tu es comme une douce torture Jennie, j’ai envie de toi tout le temps, ne serait-ce que pour passer du temps avec toi, et tu hantes ma tête en me faisant oublier tout le reste.

Je n’ai pas l’intention de briser ton cœur, tu as déjà trop souffert. Profite de l’instant présent, on ne sait de quoi sera fait demain. Je ne sais pas encore ce que j’ai à t’offrir, mais ce que je sais, c’est que je suis toujours irrémédiablement attiré par toi et que je ne compte jamais te faire souffrir. Si je ne t’ai pas répondu cette semaine, c’est parce qu’il fallait que je fasse le point.

Il place une main sur ma hanche et, de l’autre, il caresse mon visage. Je frissonne et il le sent, car il sourit. J’essaie de calmer mes pulsions, mais outre mon envie de le frapper, j’ai tellement envie qu’il m’embrasse et qu’il me touche. Que sa peau brûle la mienne et que nos corps s’unissent.

Jennie, bordel ressaisis-toi !

Je sens mes larmes affluer, mon nez me piquer, mes yeux me brûler ; je renifle et tout à coup, j’éclate en sanglots. Je fonds en larmes, m’écroulant sur le sol n’arrivant pas à croire ce qui se dit. Je pleure tellement que j’en ai du mal à respirer, je n’ai pas eu aussi mal au cœur depuis quatorze ans.

Peu importe ! Je ne suis pas là pour lui et je n’ai même plus envie de le voir ni de lui parler. Je vais m’asseoir avec mon équipe et écoute les consignes que l’instructeur nous dicte en essayant de ne pas sentir le regard de Dean se poser sur moi.

Je relève la tête et vois celui pour qui mon cœur bat descendre les escaliers. Son regard croise le mien et il le fuit. Malgré ce que je pensais, il a l’air plein de regrets, comme si on lui imposait ce choix, que ce n’était pas sa décision, mais celle de quelqu’un d’autre.