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Ce que quelqu'un possède pour soi, ce qui l'accompagne dans la solitude et que personne ne peut ni lui donner ni lui prendre, voilà qui est beaucoup plus essentiel que tout ce qu'il possède ou ce qu'il est aux yeux des autres.

Un homme d'esprit s'entretient excellemment dans la totale solitude grâce à ses propres pensées et sa propre imagination, tandis qu'un crétin éprouve de l'ennui même s'il ne cesse d'alterner spectacles, fêtes et sorties. - Un bon caractère, un caractère doux et modéré peut être content dans des circonstances laissant fortement à désirer, alors qu'un méchant caractère, un caractère envieux et plein de convoitise ne le sera guère même s'il est couvert de richesse. (Goethe dit à juste raison dans le Divan : "Le bonheur suprême, c'est la personnalité" [Cf. Goethe, Divan ouest-est, livre Souleika, 7e partie]. De l'extérieur, l'homme est susceptible de retirer bien moins qu'on a l'air de croire.) - Combien de jouissances totalement superflues, fâcheuses même et encombrantes pour celui qui possède en permanence la jouissance d'une individualité hors du commun !

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Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturé par un plus heureux.

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Infatigablement, nous courons de désir en désir, et même si toute satisfaction atteinte ne nous comble pas pour autant, si pleine de promesses qu’elle fût, qu’au contraire elle apparaît en général très vite comme une erreur humiliante, nous ne réalisons cependant pas que nous puisons avec le tonneau des Danaïdes : au contraire, nous nous hâtons sans fin vers de nouveaux désirs.

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Les grands ennemis du bonheur de l'homme sont au nombre de deux : la douleur et l'ennui. Or, la nature a également doté la personnalité d'un remède pour se protéger contre chacune de ces deux forces hostiles : contre la douleur (qui est bien plus souvent spirituelle que corporelle) la bonne humeur, et contre l'ennui l'esprit. - Mais tous deux ne sont guère apparentés entre eux, et même, à leurs degrés suprêmes, ils sont probablement incompatibles. Le génie est apparenté avec la mélancolie : [...] Aristote déclare que tous les hommes de génie sont mélancoliques" [...] ; et les tempéraments très gais n'ont que des dispositions spirituelles superficielles. Par conséquent, plus une nature est armée face à l'un de ces maux, moins elle l'est en règle générale face à l'autre. - Nulle vie humaine n'est épargnée par la douleur et l'ennui ; c'est donc une faveur spéciale du destin que d'exposer un homme principalement à celui de ces deux maux pour lequel la nature l'a le mieux armé, que d'envoyer de grandes douleurs là où règne beaucoup de gaieté, et beaucoup de temps libre là où il y a beaucoup d'esprit - et non pas l'inverse. Car l'esprit fait qu'on ressent doublement et de façon démultipliée la douleur ; et pour un tempérament gai manquant d'esprit, la solitude et le loisir non remplis par des occupations sont totalement insupportables.

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Règle de vie n° 4 : Ce qu'il en est de la revendication à posséder.

Les biens qu'un homme n'a jamais songé à réclamer ne lui manquent pas : bien au contraire, même sans eux, il est parfaitement satisfait. Tandis qu'un autre, qui possède mille fois plus que lui, se sent malheureux parce qu'une chose qu'il veut avoir lui échappe.

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Ceux que leurs aspirations font vivre uniquement dans le futur, tourner leur regard toujours vers l'avant et courir impatiemment vers ce qui est en train d'advenir comme si ce dernier allait enfin apporter le vrai bonheur, ceux donc qui laissent passer le présent sans en profiter quand il est là et sans y prêter attention, ceux-là... ne vivent jamais qu' ad interim, jusqu'à leur mort.

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Règle de vie N° 16

Nous sommes tous nés en Arcadie, c'est à dire : nous venons dans le monde remplis d'exigences de bonheur et de plaisir et nous gardons l'espérance folle de les réaliser jusqu'à ce que le destin se rappelle brutalement à nous et nous montre que rien n'est nôtre [...]

"Le sage n'aspire pas au plaisir, mais à l'absence de souffrance", Aristote, Ethique à Nicomaque.

Nous voyons que le mieux qu'on puisse trouver au monde est un présent sans souffrance, qu'on puisse supporter paisiblement.

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Règle de vie N° 25

Nous devons tous tenter de parvenir à ceci : considérer ce que nous possédons avec le regard précisément que nous aurions si cela nous était arraché ; qu'il s'agisse des biens, de la santé, des amis, des êtres aimés, de la femme et de l'enfant, la plupart du temps nous ne sentons la valeur qu'après la perte.

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Lors d’une bonne fortune, la poussée de nos prétentions s’accentue, et elles gonflent : là réside la joie.

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Règle de vie n°49: la définition d'une existence heureuse serait : une existence qui serait, considérée de manière purement objective - après froide et mûre réflexion-, résolument préférable au non-être. Il s'ensuit du concept d'une telle existence que nous y serions attachés à cause d'elle-même, et non pas seulement par peur de la mort; et de là, à son tour il s'ensuit que nous voudrions la voir durer éternellement. La vie humaine correspond-elle ou peut-elle correspondre au concept d'une telle existence? Voilà une question à laquelle ma philosophie, comme on sait, répond par la négative. Mais l'Eudémonologie y présuppose sans autre une réponse affirmative.

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